Jeux paralympiques 2024 : la contribution des armées au sport français

Direction : Santé / Publié le : 30 août 2024

Du 28 août au 8 septembre prochain, les Jeux Paralympiques clôtureront cet été 2024 dédié au sport tous azimuts. En lice, un athlète au palmarès édifiant, l’épéiste Yohan Peter, parrain du SSA en tant qu’athlète de haut niveau. Témoignage.

Rédaction : Virginie Gradella https://latelierdumot.fr.

Yohan Peter, infirmier coordinateur, participera aux épreuves paralympiques en escrime fauteuil © BCI-SSA

Yohan Peter, infirmier coordinateur / parrain du SSA en tant qu’athlète de haut niveau de la Défense au sein du bataillon de Joinville / para escrimeur à l’épée catégorie B multi médaillé dont médaille de bronze en individuel aux championnats d’Europe 2024 de Paris / participera aux épreuves individuelles et en équipe en escrime fauteuil, les 6 et 7 septembre au Grand Palais.

« L’exigence du dépassement, la performance de terrain »

« J’ai été sélectionné aux JOP 2024 grâce à mon classement depuis six ans de pratique, qui inclut les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Cette expérience était intéressante d’un point de vue organisationnel, en revanche, se déroulant en plein Covid, elle s’est révélée très contraignante avec des tests quotidiens, des périodes de quarantaine et très peu, voire pas, de public. Pour cette version française des Jeux, l’ambiance sera complètement différente, pleine d’émotion et d’expectative. Je combattrai à la maison, le public sera au rendez-vous, dont de nombreux visiteurs étrangers. Je suis très fier de représenter mon pays et ses couleurs, tout comme de représenter les personnes qui me soutiennent, que ce soit des collègues, ma famille ou du personnel du SSA. En tant que parrain et athlète de la Défense, j’incarne le sport de haut niveau, qui rencontre le monde de la santé militaire, et mes résultats sont le reflet de la performance de terrain et de l’exigence du dépassement, communs aux deux univers. Grâce à une préparation physique de plus de deux mois, je suis prêt à affronter mes adversaires, environ une vingtaine de qualifiés, dont un Anglais et un Chinois contre qui je sais que le combat sera très viril. La préparation mentale est un travail de fond que j’entretiens depuis des années. Il m’oblige à conserver lucidité et réflexion lorsque la fatigue du duel se fait sentir. Participer aux JO de Paris est un honneur qui se suffit à lui-même, pour autant, je vais quand même tout faire pour aller chercher la médaille d'or. »


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