[On parle de nous]Stress post-traumatique : « On peut dépister les premiers signes cliniques, en particulier un changement de comportement »

Direction : Santé / Publié le : 15 mars 2024

Elodie, cheffe de service en psychiatrie, à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Robert-Picqué, à Bordeaux, détaille les causes, et les conséquences, du syndrome de stress post-traumatique. Et alerte sur la nécessité d’une prise en charge le plus tôt possible.

Interview publiée dans madame.lefigaro.fr – Publication : 13/03/2024

La cheffe de service en psychiatrie (Robert Picqué) détaille le syndrome de stress post-traumatique © arvitalya / Getty Images/iStockphoto

C’est un mal qui avance souvent à bas bruit … et peut avoir de lourdes conséquences psychosociales voire, gâcher des vies … À l'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Robert-Picqué, à Bordeaux, la cheffe de service en psychiatrie Élodie accompagne les militaires blessés psychiques dans leur réhabilitation psychosociale.

« C'est un syndrome qui est connu dans les armées depuis l'Antiquité. Sous Napoléon, on évoquait le syndrome du vent du boulet. Aujourd'hui, on le définit comme une situation où le sujet a pu être exposé à un événement stressant ou inhumain. »

Les symptômes d'hypervigilance, de sursaut aux bruits, d'ochlophobie (peur de la foule, NDLR), les conduites d'évitement peuvent s'accompagner d'un repli sur soi, d'un changement de comportement, de sautes d'humeur, de crises d'angoisse ou de colère, d'addictions…

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