Côte d’Ivoire : « Parler de nutrition et diabète dans un pays dans lequel les enfants peuvent être dénutris a été un vrai challenge »
A Abidjan, en Côte d’Ivoire, la communauté d’acteurs pour la promotion de la santé dans les armées (CAPSA) s’est mobilisée à l’occasion de la journée de l’activité physique et de dépistage de diabète, le 21 octobre 2023. Le but : mieux faire connaitre cette maladie silencieuse à 50 enfants, âgés de 6 à 14 ans. La MED Joanna, affectée au 8e centre médical des armées (CMA) et membre de la CAPSA, revient sur cette journée riche en émotions. Témoignage.
« Être au contact de la population locale et pouvoir apporter de l’aide à ces enfants qui n’ont que peu d’accès aux soins. »

La MED Joanna, affectée au 8e CMA et membre de la CAPSA, revient sur la journée de promotion de l’activité physique et de dépistage du diabète qui a eu lieu le 21 octobre à Abidjan, dans le célèbre quartier d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire. Organisée par le Lions Club Abidjan Akparo, la journée avait pour but de sensibiliser 50 enfants de 6 à 14 ans à l’équilibre alimentaire, aux premiers symptômes ainsi qu’aux examens réalisés lors de la découverte d’un diabète.
« Tout d’abord nous avons lu une histoire sur un petit garçon à qui on découvre un diabète », explique la MED Joanna. « Nous avons ensuite mis en place deux ateliers avec des images de nourritures locales. Pour le premier atelier, les enfants devaient classer la nourriture selon différentes catégories : féculents, sucres rapides, protéines, fruits et légumes. Pour le second, les enfants devaient réaliser un repas équilibré en utilisant les images ».
« Parler de nutrition et diabète dans un pays dans lequel les enfants peuvent être dénutris a été un vrai challenge ! »

Pourtant, organiser des ateliers de nutrition dans un pays où les enfants sont confrontés à l’insécurité alimentaire constitue un vrai challenge : «J’ai pris cet exercice comme un défi. En effet, le sujet étant la nutrition et le diabète dans un pays dans lequel les enfants peuvent être dénutris et parfois carencés, il me semblait délicat de donner des conseils de rééquilibrage alimentaire », confie la MED Joanna. « Mais en demandant de l’aide à la fois aux personnels civils de recrutement local ainsi qu’à la cellule prévention et promotion de la santé du Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA), j’ai pu adapter mon propos à la situation ».
« Les enfants ont manifesté beaucoup d’intérêts pour les animations organisées. Je pense que nous avons réussi à faire passer quelques messages essentiels de manière ludique. »

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