14 Juillet 2023 : portraits de défilants [épisode 4/4]

Direction : SGA / Publié le : 10 juillet 2023

Retrouvez le dernier épisode de notre série de portraits pour le 14 Juillet. Découvrez l'entretien du sous-lieutenant Guillaume et le portrait vidéo du sous-lieutenant Solène, élèves-officiers de la 12e promotion Léonce Verny de l’ENSIM. Futurs ingénieurs militaires de l’infrastructure du Service d'infrastructure de la Défense (SID), ils défileront côte à côte sur les Champs-Elysées.

Le sous-lieutenant Guillaume, membre de la Garde au drapeau de l'ENSIM © Erwan Rabot/SGA/COM

ENTRETIEN : sous-lieutenant Guillaume, 3e année à l’ENSIM : « notre formation possède une belle complémentarité ».

Membre de la Garde au drapeau, le sous-lieutenant Guillaume défilera sur les Champs-Elysées le 14 juillet avec ses camarades de promotion. Son stage d’exécutant à Toulon, chez Colas, a encouragé ce futur IMI à s’orienter vers les infrastructures nucléaires et la cyber-sécurité, une fois diplômé.

Comment avez-vous réagit lorsque vous avez appris que vous défiliez le 14 juillet, et qu’est-ce que cela représente pour vous ?

« C’est un immense honneur de contribuer au rayonnement de l’école, car nous sommes une petite structure peu connue. Ce défilé est justement le moyen d’y remédier ! Je fais en outre partie de la Garde au drapeau, et cela est encore plus honorifique. Nous sommes six à la composer : le porte-drapeau, accompagné de cinq autres élèves-officiers. C’est assez exceptionnel de pouvoir défiler. Une sorte de clap de fin à notre formation. Il nous permet de terminer en beauté, d’autant plus que je défile avec mes camarades de promotion et c’est un peu le dernier moment de cohésion ensemble. Mes proches étaient très heureux. Mes parents feront le trajet depuis chez eux, près de la frontière suisse-allemande. Les autres seront devant leur télévision à dix heures pile ! ».

Pourquoi avoir choisi l’ENSIM plutôt qu’une école d’ingénieur classique ?

« L’ENSIM offre deux facettes. D’abord une formation académique, puis une formation humaine, c’est-à-dire la formation militaire. C’est une belle complémentarité et en ce qui me concerne, c’est ce dont j’avais besoin. Surtout, après deux années de classe préparatoire, cela ouvre les portes et permet de prendre de la hauteur sur la fin des études. On peut poser les stylos et sortir de sa classe pour aller à la rencontre de l’humain ! »

Qu’avez-vous apprécié dans votre formation ?

« J’ai beaucoup apprécié la formation militaire. Elle a été l’occasion pour moi de rencontrer énormément de monde, d’échanger, de partager mon expérience avec les autres et de découvrir le fonctionnement de l’armée française. Mon stage d’exécutant m’a aussi beaucoup plu, chez Colas, au cœur de la base navale de Toulon. J’étais de l’autre côté de la barrière car Colas était client du Service d’infrastructure de la Défense. J’ai observé leurs échanges et cette expérience a été très enrichissante ».

En tant que futur ingénieur militaire, que vous a apporté votre formation militaire et en quoi sera-t-elle importante dans votre carrière ?

« Cette formation est avant tout une recherche de rigueur. Grace à nos deux ou trois années de classe préparatoire, nous sommes rigoureux d’un point de vue scolaire certes, mais la formation militaire nous apprend à être ponctuels, respectueux des ordres … Elle nous pousse aussi à nous ouvrir aux autres et essayer de comprendre ce que fait chacun. Je recherchais l’esprit de corps et je l’ai vraiment retrouvé tout au long de ma formation. Le monde militaire est une grande famille et nous serons amenés à nous revoir tôt au tard ».

Une fois sorti de l’ENSIM, sur quels théâtres et quelles infrastructures aimeriez-vous travailler ?

« J’aimerai travailler sur des infrastructures de type nucléaire, sur une base aérienne par exemple. Ce sont des infrastructures très sensibles qui requièrent beaucoup de rigueur. Il y a une très forte demande et je m’y verrai bien travailler une fois sorti de l’école. J’aimerai aussi me spécialiser en cyber-sécurité, car le Service propose un Master spécialisé. Les opérations extérieures m’attirent aussi bien sûr, car les contextes de conflit sont très formateurs ».

Que signifie pour vous le fait d’être élève-officier à l’ENSIM ?

« A mes yeux cela signifie faire partie d’une grande famille et d’une communauté qui prône la cohésion, le respect… Lorsque j’en parle à mes proches, je suis fier de mettre en avant le côté militaire et la formation, très riche, qui y est liée. Par exemple, je pars deux mois au Cameroun cet été pour travailler sur des réseaux d’eau. C’est justement ce genre d’expérience qui rend la formation d’ingénieur de l’ENSIM très riche et très complète ».

Retrouvez aussi le portrait du sous-lieutenant Solène, élève-officier de la 12e promotion Léonce Verny de l'ENSIM

Retrouvez toutes nos photos, vidéos et infos sur le 14 juillet du SGA

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