Courir sur les traces des marathoniens des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Tel est l’honneur qui a été réservé à quatre agents du SGA pour le dernier week-end de la compétition : le commandant Carole, qui a participé au marathon, le sergent-chef Yves, la commissaire de 2^ème classe Emeline et l’agent Anne-Lucie, qui ont concouru sur un parcours de 10 km.

Ouverte au grand public, cette course exceptionnelle s’est déroulée en plein cœur de Paris avec un départ à partir de 21 h pour les 42,195 km, et à partir de 23 h 30 pour le 10 km. Nos quatre agents SGA ont vu défiler les plus beaux sites et monuments de Paris et de sa région : départ sur le parvis de l’Hôtel de Ville, arrivée sur l’Esplanade des Invalides et, entre les deux, la Pyramide du Louvre, le Grand Palais, le Château de Versailles, la Tour Eiffel…

L’Ingénieure principale militaire de l’infrastructure (IPMI) Carole, qui a déjà couru deux marathons de Paris, n’a qu’un seul mot pour qualifier cette expérience : « Inoubliable ! » Selon cette militaire de 44 ans, adjointe au chef de l'unité de soutien de l'infrastructure (USID), « il y avait l’ambiance des jeux, la foule présente, la ferveur… Nous avions l’impression d’être des professionnels, de participer à la vraie course. C’était juste fou. Et cela a duré toute la nuit. Devant le Château de Versailles ou à Meudon sur la côte des Gardes, à deux heures du matin, il y avait encore beaucoup de monde. Et même à notre arrivée à Paris, à 3 heures. » Cette course mémorable a été un véritable défi physique pour le commandant Carole, qui est venue à la course à pied en tant que sport à part entière en 2015, à l’occasion de sa mutation à Djibouti en adhérant au club local de running des Forces Françaises : « Ce marathon était très exigeant. Je n’ai jamais vu autant de dénivelés. Et courir la nuit est physiologiquement plus compliqué à gérer. » Mais le jeu en valait la chandelle : « Le parcours est magnifique. Et arriver devant l’hôtel des Invalides a toute une symbolique pour nous, militaires. Merci au SGA de m’avoir offert une superbe opportunité. C’est pour cela que j’ai couru avec le tee-shirt "Bâtissons la Défense de demain" du Service d’infrastructure de la Défense (SID), ainsi qu’avec le macaron du Bleuet de France. »

Pour la course du 10 km, le SGC Yves est parti le 11 août à 00h40. L’expérience a été formidable pour cet homme de 40 ans, engagé dans l’armée de l’Air en 2002 et désormais adjoint au chef du bureau logement Strasbourg-Haguenau-Colmar (Direction des Territoires, de l’Immobilier et de l’Environnement - DTIE) : « Pour moi qui suis fan des Jeux, c’était un moment génial. J’ai été marqué par le public qui nous a encouragé du début à la fin. Le départ était sympa devant l’Hôtel de ville avec des jeux de lumière, le passage rue de Rivoli et le long du Louvre permet de voir la vasque illuminée et l’arrivée est inoubliable sur l’esplanade des Invalides. C’est un symbole, en tant que militaire et cela fait un sacré effet. »

La Commissaire de 2^ème classe Emeline, 26 ans, chargée de conseil juridique au sein de la sous-direction de la préfiguration de l’agence ministérielle de gestion (SDPAMG), se souviendra également toute sa vie de cette course : « Même si j’ai souffert de la chaleur, j’ai réussi à faire 52 mn, je suis très contente de mon temps. Le début et la fin du parcours du 10 km étaient les mêmes que ceux du marathon mais nous sommes restés sur Paris. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde, c’était très motivant. Les gens nous encourageaient, ils connaissaient même notre prénom car il était marqué sur notre dossard sur lequel j’avais rajouté un drapeau français. »

Anne-Lucie, 31 ans, qui a choisi le ministère des Armées lors de sa sortie des Instituts régionaux d’administration (IRA) en 2018 et qui est aujourd’hui chargée d’études juridiques à la direction des affaires juridiques (DAJ), a parcouru ses 10 km avec une joie non dissimulée : « C’était une très belle expérience, les gens chaleureux, le parcours magique, la place Vendôme, l’arrivée aux Invalides… J’ai pris le temps de savourer. En plus, un collègue du SGA est venu m’encourager et beaucoup m’ont suivi en ligne. Je remercie le SGA d’avoir pu me donner l’opportunité de participer à ce bel évènement. »