Environnement et énergie

Le service d'infrastructure de la Défense gère et entretient près de 30 millions de m2 bâtis, ce qui représente 30 % de l’ensemble du patrimoine immobilier de l’État. L’enjeu en termes de consommation énergétique des bâtiments est donc considérable. La logique générale est de consommer moins, consommer mieux et consommer sûr.

BCC de Muret © SID

La stratégie ministérielle de performance énergétique (SMPE) 2020-2023 fixe six objectifs : réduire la consommation d’énergie, favoriser la consommation d’énergies renouvelables, améliorer l’efficacité énergétique sur les emprises, développer un parc immobilier tertiaire économe en énergie, mener des expérimentations sur l’autoconsommation d’énergie renouvelable et privilégier le raccordement des sites à un réseau de chaleur ou de froid urbain.

Depuis 2010, le SID est engagé dans cette transition énergétique. Il déploie de nombreuses actions pour optimiser et réduire les consommations d’énergie du ministère des Armées :

  • travaux de rénovation énergétique ;
  • contrats de performance énergétique ;
  • systèmes de management de l’énergie ;
  • sensibilisation à l’éco-responsabilité ;
  • stratégies d’achats pour optimiser les dépenses en énergie ;
  • formation de ses énergéticiens à la transition énergétique et numérique de l’immobilier ;
  • déploiement de spécialistes de la gestion de l’énergie du patrimoine répartis dans ses établissements ;
  • autoconsommation et stockage ou redistribution des surplus ;
  • contrats innovants d’énergies vertes à coûts garantis ;
  • remplacement des chaudières fioul par des solutions moins carbonées ;
  • déploiement d’ombrières photovoltaïques ;
  • application des normes Bâtiment basse consommation (BBC) au parc tertiaire du ministère…

L’objectif de chaque intervention est de consommer moins et mieux, tout en préservant l’autonomie énergétique. En 10 ans, ces actions ont généré une réduction de 22 % des consommations d’énergie et 33 % des émissions carbone de l’immobilier, positionnant le ministère à la pointe de la performance énergétique.

Parallèlement, le SID contribue à des projets phares comme le plan Place au soleil, qui prévoit le déploiement de solutions photovoltaïques sur 1 500 hectares du ministère des Armées, le projet européen ENSSURE, qui teste l’autoconsommation énergétique d’un camp militaire, ou encore l’expérimentation biogaz sur le camp militaire de Coëtquidan (Morbihan).

Champ solaire de Saint-Christol © SID

Le SID veille également à la protection de l’environnement et à la performance énergétique du ministère lors des opérations extérieures.

Le projet Eco-Camp étudie et met en oeuvre de nouvelles solutions pour réduire la consommation des forces, produire de l’eau et de l’énergie par des méthodes alternatives et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et équipements.

En s’approchant de l’autonomie des camps en opérations, le but est aussi de diminuer leur vulnérabilité au quotidien et d’augmenter leur résilience.

Projet Eco-camp du SID © SID

Au-delà de l’enjeu environnemental, il s’agit aussi d’une question stratégique alors que l’accès aux ressources se complexifie en raison des tensions géopolitiques. En augmentant l’autonomie, et donc la résilience des emprises en limitant les flux logistiques et en garantissant une continuité de service, toutes ces actions concourent à une finalité climatique et opérationnelle.

Citerne d'eau du SID en OPEX © SID

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