Campagne de désobusage dans le Grand Champ de Tir des Alpes
Chaque année, en novembre, la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) réalise un exercice de tir réel en activant le Grand Champ de Tir des Alpes, dans le cadre majestueux du massif des Cerces dans les Alpes. Afin de préserver ce bel environnement, plusieurs actions sont menées par les Troupes de montagne au moment même de l’exercice ainsi qu’à la fonte des neiges.
Afin de préserver ce bel environnement du massif des Cerces dans les Alpes, plusieurs actions sont menées par les Troupes de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne au cours de l’exercice annuel de novembre ainsi qu’à la fonte des neiges sur le Grand Champ de tir des Alpes. Au cours de l’exercice, chaque unité veille au ramassage et à l’évacuation de tous les déchets de tir et d’emballage des munitions qu’il est possible de retrouver dans un environnement enneigé, car les tirs sont réalisés entre 2 100 et 2 600m d’altitude en début d’hiver.
À la fonte des neiges, en juin, un détachement revient dans le massif des Cerces pour mener une vaste campagne de désobusage sur plusieurs jours. Cette campagne consiste à rechercher tous les déchets de tir qui seraient restés ensevelis sous la neige. Le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) est à la manœuvre, renforcé par les bras forts d’une section du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) ainsi que des experts du Service Interarmées de munitions de Miramas. La partie recyclage est confiée au Groupement de soutien de la Base de défense des Alpes.
Un environnement d’entraînement à préserver
Toutes les munitions ont été triées pour un recyclage qui sera fait par l’armée. Ce qui ne pouvait pas être emmené, a bien entendu été détruit pour ne laisser aucune trace.
L’objectif est de laisser l’empreinte la plus faible possible, aucun marquage ou balisage permanent n’est fait sur le Grand Champ de tir des Alpes. Et, de même, aucun tir n’est effectué sur les lacs de la zone d’exercice et les soldats de montagne sont sensibilisés à la protection de la faune et de la flore lors de leur progression sur les versants.
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