La restauration des infrastructures

1 200 militaires des forces armées françaises ont été mobilisés afin de soutenir, d’assister et de stabiliser une situation dramatique privant d’eau et d’électricité les habitants. Face aux nombreuses destructions de bâtiments, l’armée de Terre s’est investie dans la restauration des infrastructures vitales et de leurs accès : réouverture de l’aéroport de Dzaoudzi, du port de Longoni, désencombrement de la cale de Mamoudzou, capitale de Mayotte, désenclavement des axes routiers obstrués et distributions d’eau et de vivres.

Les régiments de l’armée de Terre impliqués dans la mobilisation à Mayotte

Les sapeurs-sauveteurs des formations militaires de la sécurité civile (FORMISC) et la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) sont intervenus en renfort aux moyens locaux en portant assistance aux habitants. La restauration des infrastructures vitales de Mayotte s'est déroulée avec le 5^e régiment étranger (5e RE), le régiment de service militaire adapté (RSMA) de Mayotte et un détachement du 25^e régiment du génie de l’air (25^e RGA).

Une compagnie du 2^e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2e RPIMa) et une section d’appui à la détection et la neutralisation humaine composé de maîtres-chiens du 132^e régiment d’infanterie cynotechnique ont contribué à la sécurisation de l’île, notamment face aux risques de pillages. Des hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre ont également été déployés afin d’assurer des missions de transport, d’eau potable par exemple.

Chargée d’assurer la protection des Français contre toute menace extérieure, l’armée de Terre a engagé ses moyens sur un large spectre de capacités, en réponse à cette catastrophe naturelle de grande ampleur.