L’école des troupes aéroportées, une nouvelle école de milieu
A l’instar de l’école militaire de haute montagne et de l’école de la 9e brigade d’infanterie de marine, l’Ecole des troupes aéroportées (ETAP) forme ses jeunes sous-officiers à l’engagement dans un milieu spécifique : le domaine parachutiste.
Une nouvelle formation pour des futurs sous-officiers parachutistes
Fin 2024, une trentaine de jeunes élèves volontaires sous-officiers (EVSO) déterminés à réaliser une carrière militaire de parachutiste ont intégré cette nouvelle école à l’ETAP. Celle-ci précède et succède leur passage à l’ENSOA, école nationale des sous-officiers d’active située à Saint-Maixent. et confère aux élèves un bagage opérationnel dans leur spécialité choisie.
Leur admission a été conditionnée par des épreuves physiques et intellectuelles, qui ont eu lieu en deux temps : des tests sportifs et psychotechniques en GRS (groupement de recrutement et de sélection) ainsi que deux jours d’épreuves propres à l’ETAP qui contribuent notamment à déceler les appréhensions quant au saut. Un double entretien clôture ces tests afin de sélectionner les meilleurs profils.
Le saviez-vous ?
L’ETAP, Ecole des troupes aéroportées est dédiée à l’instruction parachutiste des cadres ou militaires du rang des trois armées et de la gendarmerie nationale.
Organisation de la formation
Les classes des EVSO se déroulent sur 10 mois. Elles sont séquencées par des passages à l’ETAP et à Saint-Maixent. Les élèves débutent ce nouveau cursus par deux semaines d’acculturation au tir et au savoir-être militaire à Pau avant d’intégrer l’ENSOA.
Après 7 semaines de formation généraliste à Saint-Maixent, les sous-officiers retournent à l’ETAP pour un volet plus technique de qualification propre à leur spécialité. Par exemple : passer le brevet parachutiste, acquérir le niveau de chef de groupe de saut ou de chef de transport.
Cette nouvelle école vise à réduire le temps d’instruction dans les unités parachutistes et à fournir à ces dernières des sergents pleinement opérationnels dès leurs prises de fonction.
« Avec 30 sauts à son actif dès la fin de son cursus, la question de la légitimité du jeune sergent est levée. Il sera considéré par ses subordonnés à son arrivée en unité de combat. »
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