Des hélicoptères français du 1er régiment d’hélicoptères de combat et anglais de l’Army Air Corps, des avions de chasse Rafale et Mirage 2000-D de l’armée de l’Air et de l’Espace, des Rafale et Atlantic 2 de la Marine nationale étaient engagés sur cette manœuvre interarmées.

Organisé chaque année par le 1er régiment d’artillerie depuis 2012, Royal Blackhawk est un exercice interarmes, interarmées et interalliés qui prépare les unités aux engagements les plus durs, face à des adversaires équipés de moyens modernes.

Une force amie restreinte à des moyens d’artillerie et de renseignement s’est confrontée à un adversaire équipé de moyens modernes et puissants. Le scénario a pris en compte les retours d’expérience des conflits récents dans lesquels la supériorité aérienne n’est pas acquise. Ainsi, les aéronefs français et anglais ont volé dans un milieu non permissif face à la défense sol-air et aux aéronefs ennemis.

Feux dans la profondeur

Cet exercice a aussi entraîné les participants à l’intégration et la coordination des différents feux dans la profondeur qu’ils soient délivrés par les avions de chasse, l’artillerie avec des lance-roquettes unitaire (LRU) et mortiers de 120 mm et l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) avec ses Tigre et Gazelle. De nombreux drones tactiques ont été utilisés par les équipes déployées sur le terrain pour faciliter leur progression, acquérir et désigner des cibles. Cet exercice a été l’occasion pour les équipes d’observation d’artillerie et JTAC belges et français de tester le Griffon VOA (observation d’artillerie) dont ils seront bientôt dotés. 

Des détachements du 1er régiment d’infanterie, du 2e régiment de hussards, du 3e régiment de hussards, du 61e régiment d’artillerie, du 40e régiment d’artillerie, du 53e régiment de transmissions, du 13e régiment du génie et du service de l’énergie opérationnelle ainsi que des contrôleurs aériens avancés anglais, belges, néerlandais, allemands et croates ont pris part à cet exercice.