Panneaux solaires

Le 5 septembre, la ministre des Armées, Florence Parly, s’est rendue au 2e régiment de génie (2e REG), à Saint-Christol, afin d’inaugurer la mise en place d’un champ solaire thermique haute température. Un exemple parmi tant d’autres de l’attention portée par l’armée de Terre à la sauvegarde de l’environnement. 

Au 2e REG, la responsabilité environnementale de chacun est bien comprise. Il faut dire que le régiment, installé sur le plateau d’Albion, à Saint-Christol, est enclavé dans un secteur d’un grand intérêt biologique et écologique. Certaines espèces protégées cohabitent en toute sécurité avec les légionnaires du quartier Kœnig. Afin de préserver cet environnement riche, plusieurs actions sont mises en place par l’armée de Terre.

Un plan d’action rodé

Au ministère des Armées, l’ensemble des initiatives liées à l’environnement et l’écologie sont issues de la stratégie « défense durable 2016-2020 ». Ces enjeux sociétaux sont pris en compte par l’armée de Terre. Ce plan se traduit par deux principaux axes : une politique de protection de la biodiversité ainsi qu’une politique d’efficacité énergétique.

Repenser sa consommation d’énergie

C’est dans ce contexte que le 2e REG a mis en place un champ solaire thermique haute température, sur lequel s’est rendue la ministre des Armées, Florence Parly, le jeudi 5 septembre. Ce champ s’insère dans un ensemble d’actions menées par le 2e REG pour renouveler sa consommation d’énergie. Le régiment a également investi dans des systèmes performants de ventilation et de récupération d’énergie afin de toujours mieux réguler et suivre sa consommation. Ainsi, depuis 2010, les consommations énergétiques de chauffage, de ventilation et de climatisation ont baissé de 45 %. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 91 % et la facture énergétique de 70 %. L’armée de Terre cherche sans cesse à améliorer la gestion de ses sites. Les résultats du 2e REG illustrent l’efficacité des actions entreprises.

La sécurité environnementale et la gestion raisonnée des dépenses énergétique sont des problématiques dont l’armée de Terre s’est saisie et pour laquelle elle finance chaque année des actions innovantes. Le 2e REG n’est pas le seul régiment de l’institution à être concerné par ces changements. De nombreux autres s’inscrivent dans cet élan qui ne fait que commencer. L’armée de Terre cherche en effet à valoriser sans cesse le potentiel écologique de ses terrains.

Affaire à suivre...