Actualités AID
Appel à partenariats autour des 12 thématiques prioritaires d'innovation ouverte du ministère des armées
L’Agence de l'innovation de défense (AID) est chargée de détecter et capter les innovations du domaine civil et militaire de les adapter pour un usage au sein du ministère des armées. Pour conduire ses missions, l’Agence souhaite nouer des partenariats avec les acteurs civils de l’écosystème d’innovation et de soutien à l’entreprenariat (fonds d’investissement, incubateurs, accélérateurs etc.). Pour cela, elle lance, dès à présent, un appel à partenariats Les acteurs intéressés peuvent proposer un projet à l’Agence (pas de date limite) , préférentiellement dans le cadre de 12 thématiques prioritaires du ministère des Armées : Véhicule autonome (tous milieux) Maîtrise d'objets connectés et résilience o Exemples non exhaustifs : lutte anti-drone, géolocalisation sans système de positionnement par satellites Gestion d'une flotte de véhicules autonomes Recueil, traitement et analyse de données o Exemples non exhaustifs : fusion, multi-sources, données massives Détection de comportements anormaux Capteurs Énergie sur les théâtres d’opérations Responsabilité sociétale des entreprises et environnement o Exemples non exhaustifs : ressources humaines, formation, entraînement, empreinte environnementale Humain o Exemples non exhaustifs : charge mentale, habillement Interfaces Homme-Machine o Exemples non exhaustifs : voix, interface de commande cerveau-machine Télémédecine Innovation de rupture thérapeutique Les propositions de projets de partenariats sont à transmettre à l’Agence à l’adresse suivante en incluant « [partenariat] » dans l’objet du mail : agenceinnovation.dir.fct@intradef.gouv.fr Une réponse vous sera ensuite envoyée après analyse de votre proposition par les équipes internes
01 mars 2021

Timothée Mouterde, rédacteur d’une thèse sur le phénomène de l’hydrophobie
Dans sa thèse « Matériaux multifonctions : antipluie, antibuée, antireflet », cofinancée par Thales Optronique SAS et en collaboration avec Thales Research Technology, Timothée Mouterde, de l’Université Paris Saclay et de l’Ecole polytechnique, a étudié l’impact des texturations de surfaces sur les propriétés multi physiques, telles que la superhydrophobie1, les caractères antibuée et antireflet, tout en s’inspirant de la nature et notamment des propriétés des ailes de cigales ou des feuilles de lotus. Sur une surface couverte de microrugosités hydrophobes, l’eau est ultra-mobile : les rugosités retiennent une couche d’air sous la goutte qui est donc sur coussin d’air. En situation humide, la buée dans les textures altère ces propriétés. Il a été observé que les ailes des cigales semblent être antibuée : des gouttes qui coalescent2, c’est-à-dire qui fusionnent, sont éjectées de cette surface. L’eau peut ainsi ruisseler dessus sans jamais les mouiller. En effet, les ailes de cigales sont pourvues de nanocônes, : de minuscules rugosités de forme conique qui ne mesurent que quelques dizaines de nanomètres. Étudier les caractéristiques hydrophobes des nanostructures Timothée a d’abord cherché à savoir si la diminution de la taille des textures peut être à l’origine d’une résistance à la condensation. Il a ainsi mené plusieurs expériences, notamment celle de déposer des gouttes d’eau chaudes sur des surfaces maintenues à température ambiante, et dont la taille des textures a été diminuées. Proche d’une goutte chaude, l’air est saturé d’eau et de la condensation peut se former au contact d’une surface plus froide. Dans cette expérience, l’observation de la capacité d’adhésion d’une goutte sur la surface a permis d’étudier le phénomène d’antibuée. Cette adhésion de l’eau a été mesurée en pesant les gouttes qui se détachent de la surface. Les mesures montrent que, plus les textures sont petites, plus la surface est résistante à la condensation. Ces expériences ont permis de comprendre et de quantifier l’effet antibuée qui apparait à l’échelle nanométrique. Lors de cette expérience, Timothée a aussi modifié la forme des rugosités présentes sur la surface, habituellement de forme cylindrique, en formes coniques (cf ailes des cigales). Il a observé que les nanocônes permettent d’éjecter la totalité des gouttes de buée. En effet, lorsque deux gouttes de buée coalescent sur une surface composée de nanocônes, celles-ci fusionnent et sont éjectées. Sur une surface présentant des rugosités nanométriques, le taux de saut des gouttes d’eau passe ainsi de 0% pour des nanocylindres à presque 100% sur les nanocônes. Les deuxièmes observations réalisées se sont portées sur la dynamique des propriétés antibuée d’une surface. En statique, plus une structure est compacte, plus elle résiste aux liquides chauds. À l’inverse, en dynamique, les grandes rugosités sont meilleures car la buée n’a pas le temps d’accrocher la goutte en mouvement. Pour certaines géométries, la réduction d’échelle qui permet l’apparition des propriétés antibuée s’accompagne de propriétés antireflets exceptionnelles, ce qui permet d'engendrer des surfaces multifonctionnelles. Une étude permettant de produire de nouveaux matériaux hydrophobes Le résultat de ce travail d’observation des nanostructures a permis de développer des modèles permettant une compréhension fine des phénomènes rencontrés et donc de disposer d’outils permettant de concevoir des surfaces optiques aux propriétés hydrophobes, antireflet et antibuée. Ces recherches pourraient à l’avenir être exploitées lors de la création de matériaux pour les outils optiques ou les véhicules militaires afin de les rendre insensibles aux intempéries par exemple. Timothée est désormais post-doctorant à l’université de Tokyo en optique non linéaire appliquée à la nanofluidique3. [1] La superhydrophobie est une propriété physique d’une surface extrêmement difficile à mouiller avec de l’eau. [2] La coalescence désigne l’état des particules liquides en suspension réunies en gouttelettes plus grosses [3] La nanofluidique est l'étude du comportement, de la manipulation et du contrôle des fluides confinés à des structures de dimensions caractéristiques nanométriques.
01 mars 2021

5 défis d’innovation proposés lors de l’ActInSpace 2020
Une participation du ministère des Armées est prévue lors de l’ActInSpace 2020, organisé par le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA), du 13 au 14 novembre 2020. 5 défis duaux d’intérêt Défense, élaborés par l’Agence de l’innovation de défense et la Direction générale de l’armement (DGA) sont proposés et seront mis en valeur le jeudi 15 octobre par webinaires.
01 mars 2021

3 lauréats reçoivent le Prix de thèse DGA 2020
Depuis 2002, la Direction générale de l’armement (DGA) puis l’Agence de l'innovation de défense (AID) récompense de jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse financée par la DGA pour l’excellence de leurs travaux. Sont sélectionnées les thèses ayant un fort intérêt pour la communauté scientifique, pour le niveau de rupture des recherches, ainsi que par la qualité des résultats obtenus. Cette année a encore été marquée par la grande qualité des travaux proposés. 3 chercheurs se sont particulièrement distingués pour l’excellence de leur travail et se voient attribuer le prix par la ministre des Armées et la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les trois lauréats : Marc Philipp DEL HOUGNE pour sa thèse « Shaping Green's Functions in Cavities with Tunable Boundary Conditions: From Fundamental Science to Applications »1 à l’institut LANGEVIN. L’objectif de la thèse : Comprendre et maîtriser le comportement, dans l’espace et dans le temps, des champs électromagnétiques à l’intérieur de cavités réverbérantes présentant des conditions aux limites (ou : une ou plusieurs parois) reconfigurables à l’aide de métasurfaces.
01 mars 2021

2 projets retenus dans le cadre de l’appel à projets d’Intelligence Artificielle 2020-2021
Dans le cadre de l’appel à projets d’Intelligence Artificielle 2020-2021, lancé par l’Agence de l’innovation de défense le 13 janvier 2020 (clôturé le 27 avril 2020), 23 projets ont été soumis par des industriels ou laboratoires de toute taille. Parmi ces propositions, 2 projets innovants ont été retenus pour un montant total d'environ 500 000 euros TTC. L’appel à projets portait sur le développement d’un outil d’aide à la conduite multi-capteurs, permettant d’optimiser l’allocation de capteurs à des zones d’observations pour y localiser des objets d’intérêt. Parmi ces 23 propositions, 6 projets ont été présélectionnés pour des sessions de pitch en visioconférence d’une durée de 45 minutes. A l’issue de ces présentations, la Cellule de Coordination de l’Intelligence Artificielle de Défense (CCIAD), en collaboration étroite avec les architectes et experts techniques du métier Data Sciences et Intelligence Artificielle de la Direction générale de l’armement (notamment DGA Maîtrise de l’Information et de DGA Ingénierie des Projets), des états-majors des armées et de la Direction du Renseignement Militaire (DRM), a retenu 2 projets innovants pour un montant total d’environ 500 000 euros TTC. Ces projets, contractualisés début juillet 2020 pour une durée de 12 mois, visent la réalisation d’un démonstrateur technologique d’un système d’optimisation de capteurs. • Projet AURORA, Apprentissage mUlti-agents par Renforcement pour les Opérations de Reconnaissance et de locAlisation - Porté par SYNAPSE Défense et l’Institut de Recherche Technologique Saint Exupéry
01 mars 2021

1 an de l'Agence de l'innovation de défense : découvrez l'éditorial du directeur Emmanuel CHIVA
Un an déjà… et un an seulement. Le premier septembre 2018, l’Agence de l’Innovation de Défense annoncée en mars de la même année par la Ministre des Armées Florence Parly voyait le jour. Le début d’une aventure humaine et un défi exaltant. Cette première année a vu la montée en puissance de l’Agence et fut ponctuée d’événements fondateurs : la tenue du 1er Forum Innovation Défense, le lancement opérationnel par la ministre des armées de l’espace de l’Innovation Défense Lab, la présence de l’Agence au salon VivaTech… et le dernier en date : l’ouverture inédite du défilé du 14 juillet par un volet innovation de défense offrant ainsi une forte couverture médiatique à l’Agence. En même temps, l’Agence, chef d’orchestre de l’innovation de défense, a fédéré les acteurs du ministère pour le doter d’un document fondateur : le DOID, Document d’Orientation de l’Innovation de Défense. Il présente les ambitions du ministère en matière d’innovation permettant de garantir la supériorité opérationnelle des armées et l’autonomie stratégique de la France. Il prend en compte les nouvelles priorités que sont l’espace et l’intelligence artificielle. Il propose des modes d’actions, établit des besoins, présente des lignes de forces qui guideront nos actions pour les mois et années à venir. Aujourd’hui, un an après sa création, l’Agence se pose comme un acteur incontournable de l’innovation. Il s’agit désormais de consolider ses acquis, de renforcer le soutien aux innovateurs du ministère, d’accompagner le développement de projets porteurs d’innovation et d’accélérer leur déploiement. Je peux pour cela compter sur la qualité et sur la mobilisation sans faille des personnels de l’Agence et du soutien indéfectible des Armées, de la DGA, du SGA, ainsi que de l’ensemble des acteurs publics et privés concourant aujourd’hui à l’excellence de notre défense. Cette première bougie n’est qu’un premier jalon. Je remercie toutes celles et ceux qui ont rendu cette aventure possible et emprunte les mots de la ministre pour conclure : « N’ayons pas peur. Ni de nos idées, ni de celles des autres. En un mot, innovons, toujours ».
01 mars 2021

[Portrait] Michaël, Gatekeeper à l'Agence de l'innovation de défense
Le capitaine de frégate Michaël, officier de la Marine Nationale, est l’un des sept « Manager de Projets d’Accélération d’Innovation » ou « Officier d’Echange Innovation » travaillant au sein de l’Innovation Défense Lab, entité de l’Agence de l’innovation de défense. Sa mission : accompagner des projets innovants sur les problématiques maritimes pour un déploiement rapide au profit des utilisateurs du ministère des Armées. « En tant qu’officier d’échange innovation, j’accompagne les projets en suivant différentes étapes : la compréhension de la problématique, la reformulation des besoins, la définition de la stratégie en fonction du projet (idéation, expérimentation, acquisition, passage à l’échelle), et ensuite je mets en œuvre cette stratégie. » précise Michaël. Chaque projet est différent et doit faire l’objet d’un accompagnement spécifique. L’Officier d’Echange Innovation facilite les échanges entre tous les acteurs du projet tant en interne du ministère des Armées qu’en externe. Lorsque l’Agence considère qu’un projet d’innovation mérite de bénéficier de ressources humaines, matérielles ou financières pour le développer, celui-ci obtient la labellisation « labellisé » de l’Agence. C’est alors que la préparation d’un marché, en lien avec l’officier d’Echange Innovation, est engagée avec un acheteur de l’Agence et les autres parties prenantes du projet (entités du ministère ou industriels). Il se construit petit à petit, au fur et à mesure, au contact de tous les acteurs nécessaires à la réussite de l’initiative. « Mon rôle est aussi d’informer la Marine du développement d’une technologie pour qu’elle puisse éventuellement être intégrée et utilisée par les marins ». La création de l’Agence de l’innovation de défense et l’accompagnement qu’elle propose permet de d’accélérer le déploiement des projets d’accélération d’innovation au profit des forces armées.
01 mars 2021

[Portrait] Capitaine de corvette Sophie, découvreur d’innovation à l’Agence de l’innovation de Défense
L’une des missions de l’Agence de l’innovation de défense (AID) est de détecter et d’accompagner les start-up hors du secteur de la défense, pouvant répondre aux objectifs de l’armée française. C’est le travail de l'officier explorateur de la cellule Innovation ouverte, dans l’univers des start-up et des jeunes entreprises, qui découvre les innovations émergentes au sein du monde civil et identifie des opportunités de diversification vers la défense. Le capitaine de corvette Sophie, officier de marine, est le premier officier explorateur de l’AID. Cumulant son expérience au sein des forces armées et un mastère spécialisé, elle est chargée d'évaluer les entreprises et d'assurer un suivi jusqu'à d'éventuelles expérimentations au sein du ministère. Dans ce cadre, elle s’est récemment rendue au salon Viva Technology 2019, rendez-vous mondial des nouvelles technologies, afin de rencontrer de nombreuses start-up innovantes et d’explorer de nouveaux horizons sur des thématiques diversifiées. Sophie a pu rencontrer plus d’une soixantaine d’entreprises à cette occasion, et les premiers rendez-vous ont débuté afin d’entamer des relations à plus long terme avec ces start-up. Retrouvez son interview (réalisation par le Service d'Information du Gouvernement) : https://www.gouvernement.fr/partage/11035-decouvrez-l-agence-de-l-innovation-de-defense
01 mars 2021

Participez au quiz innovation de défense
L'innovation de défense est l'un des quatres piliers de la loi de programmation militaire 2019-2025. C'est une priorité de l'action de la ministre des Armées Florence Parly. Participez à notre quiz innovation de défense. Etes-vous incollable sur le sujet ? Testez vos connaissances via ce lien (internet) : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScVQ5y5k3s5V8SCAM7M-GbPT3KEL_sO8_emMjeAR_qrrVoWuw/viewform?usp=sf_link
01 mars 2021

ACDC : améliorer les systèmes de reconnaissance vocale dans un cockpit d’avion
Le projet ACDC (Audio Cockpit denoising for voice command) a pour objectif de concevoir un système performant de reconnaissance vocale dans un cockpit d’avion. Il est porté par le laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications (Loria-Inria) en partenariat avec Thales Avionics. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Man Machine Teaming (MMT) lancée par la Direction générale de l’armement (DGA) avec Thales et Dassault Aviation.
01 mars 2021
