Actualités AID
Thèse sur le trouble de stress Post-traumatique en montagne
Chaque année, près de 130 thèses répondant à diverses thématiques pouvant s’appliquer au monde militaire sont soutenues par la DGA, maintenant reprises par l’Agence de l’innovation de défense (AID) depuis sa création.
01 mars 2021

Système de Pesée Embarqué (SPE) développé par deux militaires de l’armée de l’Air
Au sein des armées, les troupes sont régulièrement amenées à utiliser le Transport Aérien Militaire, pour acheminer des ressources, du matériel ou des Hommes. Le lieutenant de réserve Thierry et l’adjudant-chef Lionel de l’escadron de transport 3/61 Poitou à Orléans ont développé et testé, grâce à la cellule d’innovation participative (CIP) de l’Agence de l’innovation de défense (AID), un système de pesée embarqué utilisable sur plusieurs types d’appareils de transport de l’Armée de l’air. Tous les équipages ont été confrontés, un jour ou l’autre, à un problème : la pesée du fret à embarquer dans l’appareil. Lorsqu’il s’agit de transport aérien, la connaissance du poids de charge de l’avion est une question de sécurité mais aussi d’optimisation. Si le poids de la charge embarquée est sous-estimé, cela peut représenter un danger quant aux conditions de vol des équipages, en revanche si le poids est surestimé, cela constitue un manque d’optimisation du vol et des coûts d’exploitation supplémentaires en terme de carburant par exemple. Sans matériel adapté, les équipages étaient amenés à estimer de façon subjective le poids des chargements. Ces estimations étaient évidemment sources d’erreurs, entrainant une prise de risques pour les passagers. Face à ce problème, le lieutenant de réserve Thierry et l’adjudant-chef Lionel ont proposé en 2017 un projet d’innovation en collaboration avec la cellule innovation participative (CIP) de l’Agence de l’innovation de défense. Ce projet vise à développer et expérimenter un système de pesée autonome permettant de peser le fret de tout avion de transport et d’assaut de l’Armée de l’air sur les terrains dépourvus d’infrastructures adaptées. L’idée est d’utiliser des pesons électroniques extra plats, pouvant être positionnés entre les chemins de roulement de l’avion, et d’y ajouter des billes de translation afin de permettre le passage de charge sans effort. Le tout étant relié à une tablette numérique.
01 mars 2021

Start-up MALIZEN, l'aventure de deux anciens doctorants de la DGA
Spécialisée en cybersécurité, la jeune start-up MALIZEN a vu le jour le 2 janvier dernier. Deux de ses fondateurs, Christopher Humphries et Damien Crémilleux, ont décidé de créer leur société à la suite d’un soutien financier de leurs thèses par la Direction Générale de l’Armement (DGA). La DGA, via l’Agence de l’innovation de défense (AID) depuis 2018, soutient chaque année 130 nouvelles thèses. Retour sur cette belle aventure !
01 mars 2021

OPTIFAB : utiliser les technologies de fabrication additive pour les véhicules blindés légers
Le programme de technologies de défense OPTIFAB (Optimisation de la fabrication des protections anti-blast et des pièces de rechange pour véhicules légers) étudie l’apport potentiel des technologies de fabrication additive pour la création de protections anti-blast et de pièces de rechange pour les véhicules blindés légers. Le projet, lancé par la Direction générale de l’armement (DGA), en lien avec l’Agence de l’innovation de défense, en décembre 2019 est mené en partenariat avec la société ARQUUS. L’effet de souffle, aussi appelé « blast », désigne les effets d’une explosion sur des structures ou sur des organismes. S’agissant de véhicules blindés, l’onde de pression produite par une mine enterrée ou un Engin Explosif improvisé (IED) provoque, en impactant la coque de manière brutale, des accélérations très violentes et potentiellement une défaillance de la structure (déchirure du plancher…). L’équipage peut ainsi subir des blessures provoquées par la violence de l’impact (lombaires, cou...), ou par un contact avec une paroi du véhicule se déformant sous l’effet du blast (choc aux tibias). Dans le cas d’une défaillance structurelle, les conséquences pour l’équipage sont généralement catastrophiques. La recherche de solutions de protection anti-blast est alors un enjeu majeur pour le ministère des Armées. Le projet OPTIFAB prévoit d’étudier et de comparer les différentes technologies de fabrication existantes, dont la fabrication additive. L’objectif est de dégager leur potentiel et leur intérêt pour la réalisation de nouvelles protections anti-blast à destination des véhicules blindés légers, plus précisément au niveau de leurs planchers.
01 mars 2021
Participez aux prochains évènements liés au recrutement RH de l'Agence de l'innovation de défense
Vous êtes un cadre de la DGA et réfléchissez à votre parcours professionnel ? L’agence vous intéresse mais vous avez quelques interrogations ? Participez à nos deux prochains évènements recrutement : Speed meeting "Découvrir l'agence et ses métiers" Présentation en plénière Mercredi 6 novembre - 12h30-14h00 à l'innovation défense lab (Paris 15) Merci de nous faire part de votre participation au speed meeting à romane.bonis@intradef.gouv.fr Forum des métiers AID Venez échanger avec les chefs de pôles et de cellules autour des postes à pourvoir à l'Agence Mardi 12 novembre - 15h-18h à Balard, parcelle Est, Rotonde, cafétéria, 1er étage Merci de venir avec votre CV Entrée libre
01 mars 2021

Projet SYRTAQI, une technique de production rapide de bioréactifs pour la détection de bactéries et virus hautement pathogènes
L’Agence de l’innovation de défense soutient depuis décembre 2020 le projet SYRTAQI (SYnthèse Rapide TAQman Innovante), porté par la PME française DNA Script en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA). Il vise à développer un prototype de production rapide d’amorces et de sondes en ADN synthétique. Ces réactifs constituent la clé pour la détection et le diagnostic rapides d’agents biologiques pathogènes. Le ministère des Armées soutient ce projet à hauteur de 1,3 millions d’euros. La pandémie liée à la COVID-19 a mis à jour la vulnérabilité des chaines d’approvisionnement industrielles transnationales, notamment hors Union-Européenne. Cette fragilité peut amener à des situations d’allongement des délais de livraison voire de pénuries. Des problèmes identiques pourraient affecter la défense dans le cas d’une attaque biologique. Disposer, dans les laboratoires du ministère des Armées, d’une technique française de synthèse de réactifs biologiques permettrait de garantir une capacité minimale de réponse souveraine. Si le marché est aujourd’hui en majorité civil (laboratoires, instituts de recherche, industriels Biotech), l’application biodéfense constitue un axe stratégique pour la souveraineté des réactifs de PCR développés par la DGA au profit du ministère des Armées. La réactivité du processus permettra un gain de temps face à de nouvelles menaces. En outre, cette capacité conservera la confidentialité des réactifs souverains utilisés pour les programmes de défense contre les attaques biologiques, évitant ainsi que leur connaissance par un adversaire potentiel lui permette de les contourner.
01 mars 2021

Maintenance en condition opérationnelle (MCO) : des projets d'innovation déployés au sein des forces
Le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) des armées est un métier exigeant qui recouvre l’entretien, la réparation, la rénovation ainsi que la distribution de pièces détachées. Pilier stratégique, garant de la performance de la maintenance opérationnelle (MO) et de la maintenance industrielle (MI) des matériels terrestres, la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) de l’armée de Terre est une entité où l’innovation foisonne. Accompagnée par l’Agence de l’innovation de défense (AID) pour le développement de ses projets d’innovation, la SIMMT compte plusieurs success stories, qui, à ce jour, sont déployées au sein des forces ou qui le seront prochainement en 2020.
01 mars 2021

Point Of Care, diagnostic nasopharyngé rapide de la COVID-19
Soutenu par le ministère des Armées dans le cadre de son appel à projets innovants pour la lutte contre la COVID-19, le projet Point Of Care COVID-19 a été développé par la société Loop Dee Science, spécialisée dans la fabrication de tests biologiques, en partenariat avec le laboratoire du Service Virologie du CHU de Caen. Point of Care consiste en un test de détection moléculaire de la Covid-19 en environ 30 minutes, directement sur le terrain sans faire appel à un laboratoire. Point Of Care est un projet de détection de la COVID-19 rapide, connecté et facilement transportable. Il se présente sous la forme d’un kit d’analyse, appelé LoopXplore COVID-19, comprenant deux tubes : le premier contient un écouvillon pour l’extraction de l’ARN1 par prélèvement nasopharyngé, le second un mix réactionnel lyophilisé. Le résultat est obtenu par lecture optique grâce à l’automate d’analyse LoopX. Celui-ci est piloté depuis une application installée sur smartphone, PC, ou tablette qui permet de rendre un rapport d’analyse au bout d’une trentaine de minutes.
01 mars 2021

Portrait d'Emmanuel Legros : Directeur des études amont espace et systèmes d'information
Parmi les grandes missions de la DGA, figure la mission : « préparer l’avenir ». Les activités des managers Etudes amont de l’Agence de l’innovation de défense, se rattachent à cette grande mission de la DGA. « Préparer l’avenir signifie de développer les nouvelles technologies et d’en lever les risques pour une intégration, à terme, dans les systèmes d’armement (produits ou services) livrés aux forces », explique Emmanuel Legros, directeur du segment de management Etudes Amont à l’Unité de Management Espace et systèmes d’information opérationnels (UM ESIO). Le but de ces études amont est d’atteindre, en lien avec les grands industriels de défense, un niveau de maturité suffisamment élevé pour que la technologie soit intégrée dans le développement d’un programme d’armement. Le budget alloué en 2019 aux études amont est de 821 millions d’euros. Emmanuel Legros est responsable d’exécution de 4 grands domaines d’activité : Cyber sécurité : Elaborer des moyens de protection pour l’ensemble des systèmes d’arme de la DGA. Communication et réseaux : Préparer l’architecture des réseaux de communication et leur liaison (5G, constellation de satellites, antenne satellite, liaisons entre le milieu aérien et le milieu sous-marin … etc.). Renseignement et surveillance : Répondre aux grands programmes satellitaires de demain au travers de deux sujets principaux : la surveillance de l’espace et la maitrise de l’espace. Systèmes d’information et C2 (command and control) : Améliorer les systèmes d’information opérationnels de demain. Une des grandes problématiques de ce domaine, commune au monde civil, est le traitement massif des données. Un exemple emblématique de ce secteur : ARTEMIS.
01 mars 2021

Projet RIA : Intelligence artificielle et Big Data au service du renseignement d’intérêt Air
Le traitement des données de masse est au cœur des enjeux opérationnels de notre armée. Au travers du projet de Renseignement d’Intérêt Air (RIA), l’Innovation Défense Lab de l’Agence de l’innovation de défense, a permis au Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de l’armée de l’Air et de l’Espace, l’expérimentation du logiciel C-Cube de la société EarthCube. Ce logiciel structure, agrège et traite une multitude de données grâce à l’apport de briques d’intelligence artificielle. C-Cube, un outil prometteur Fondée en 2016 et membre du GICAT*, la société EarthCube développe des solutions de surveillance basées sur l’analyse automatique d’informations géospatiales. Elle exploite les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle appliquée à la détection pour effectuer automatiquement de la classification d’objets, de la détection de changements et analyse de scène. Leur logiciel C-Cube permet d’extraire, d’agréger et de fusionner de manière automatique de l’information dans des flux de données massifs multi-sources et multi-domaines. Ainsi, l’équipe de Marque Intelligence Surveillance Reconnaissance (EM-ISR) du CEAM a pu suivre, grâce à des algorithmes intelligents, l’évolution d’une situation dans un pays en crise. La détection de signaux faibles et des changements, associée à des remontées d’alerte, ont facilité le travail d’analyse du traitant notamment au travers d’un accès synthétique aux données nécessaires à l’établissement des rapports d’évaluation. Ce projet s’intègre dans la démarche de numérisation de l’armée de l’Air et de l’Espace au profit d’entités opérationnelles. Ces évaluations, ont permis d’identifier les voies d’amélioration et de compatibilité pour un éventuel déploiement en interface sur FORGE, système d’information du renseignement d’intérêt AIR.
01 mars 2021
