Actualités AID
Développer, pour la Marine nationale, des transmissions hautes fréquences discrètes sur longues distances
Le projet DRMC@ST a pour objectif de développer un moyen de transmission haute fréquence longue distance, le plus discret possible vis-à-vis des systèmes de détection adverses. Il est porté par le pôle d’innovation technique régional « Orion » de DGA Techniques navales, par l’Agence de l’innovation de défense via l’Innovation Défense Lab, ainsi que par la Marine nationale en partenariat avec la société TDF. L’état-major de la Marine se positionne quant à lui en tant que sponsor opérationnel du projet et investira, via le centre d’expertise des programmes navals (CEPN1) et les navires utilisateurs, des ressources en opérateurs pour préparer, mettre en œuvre et suivre l’expérimentation en 2021. Répondre à un besoin de radiodiffusion longue distance Les communications longue distance nécessitent aujourd’hui l’emploi de satellites ou de systèmes haute fréquence qui couvrent difficilement l’ensemble du globe et qui, bien souvent, impliquent une perte de discrétion pour les bâtiments déployés. Les communications par satellite sont des ressources rares, réservées à des usages ciblés et rarement accessibles aux latitudes élevées, notamment pour les petites unités de la Marine. L’objectif du projet DRMC@ST est de déployer et d’évaluer un moyen de radiodiffusion civil complémentaire aux moyens militaires existants. L’idée est de ne pas saturer les moyens de communication par satellite (de la métropole vers le théâtre d’opération), tout en assurant une discrétion pour les bâtiments récepteurs et une simplicité d’installation (récepteur radio de faible taille avec antenne fouet). Cette solution pourrait permettre de transmettre des fichiers numériques (image, texte, fichiers météo) dans la gamme haute fréquence à un débit plus élevé que qu’avec les moyens existants actuels du ministère des Armées. La diffusion furtive d’informations digitales entre la métropole et les théâtres d’opérations extérieures pourrait représenter par ailleurs un intérêt pour d’autres entités du ministère des Armées, surtout en considérant la facilité d’intégration à bord et le très faible encombrement.
04 janvier 2021

Le ministère des Armées lance le Fonds innovation défense
Florence Parly, ministre des Armées, a signé ce matin, vendredi 4 décembre 2020, la lettre d’intention de création du Fonds innovation défense (FID). Ce fonds sera opéré par BPI France. Le FID prendra des participations dans des entreprises innovantes en phase de croissance, start-ups, petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) développant des technologies duales et transverses intéressant le monde de la défense. Le ministère des Armées va participer à hauteur de 200 millions d’euros. Le FID pourra par ailleurs atteindre 400 millions d’euros en comptant sur la contribution d’autres investisseurs (industriels). Il s’étend sur une période de six ans.
20 décembre 2020

Challenge « SYNAPSE » : les deux lauréats
La Direction du renseignement militaire (DRM), le service de renseignement des armées, a lancé en septembre 2019 avec l’appui de l’Agence de l’innovation de défense (AID) le challenge « SYNAPSE », dédié à la cartographie des couches logiques et physiques du web à l’échelle internationale, capacité clé pour la maitrise du cyberespace. Les deux lauréats sont le consortium Montimage-R2C Systèmes-Laboratoire ICube et CASSINI CONSEIL.
07 décembre 2020

Appel à projets pour une mini charge utile d'appui électronique sur drones
Cet appel à projets de l’agence de l’innovation de défense (AID) au profit des armées porte sur la recherche d’une charge utile d’appui électronique intégrable sur drones de masse maximale au décollage (MTOW) inférieure à 25 kg. Cette charge utile doit pouvoir détecter, localiser, identifier voire interagir ou bloquer des émetteurs de télécommunication. Cet appel à projets vise à contractualiser un à plusieurs projets de recherche et développement d’intérêt pour le ministère des Armées d’une durée maximum de 7 mois chacun (démonstration incluse). Les propositions de réponse à cet appel à projets sont attendues pour le 18 janvier 2021 à 12h00. CE QUE NOUS RECHERCHONS Dans le domaine des drones, un besoin émergent est de disposer d’une charge utile d’appui électronique permettant : d’être déployée depuis un drone (MTOW 25kg) ; d’être programmée et réorientée en cours de mission (pendant le vol) ; de disposer de contraintes d’encombrement, de masse, d’énergie et de coût (SWaP-C1) réduites et notamment : - un encombrement compatible d’un emport sur drone à voilure fixe ou tournante ; - une masse maximale inférieure à 5 kg ; - une consommation énergétique inférieure à 50W ; de détecter, localiser et pister un ou plusieurs types d’émetteurs de télécommunication dans la bande {30 MHz – 6000 MHz} ; d’identifier simultanément les émetteurs détectés (quelle que soit la solution technique retenue, y compris par interaction avec le terminal) ; de cartographier les émetteurs d’intérêt d’une zone, qu’elle soit urbaine2 ou rurale3 (gestion de la densité d’émissions, absence de saturation, masquage et multi-trajets) ; de disposer, en temps réel, au niveau de la station sol de mise en œuvre du drone, des informations collectées. L’autonomie de la charge utile pouvant dépendre de son mode de fonctionnement, les différents bilans de consommation associés seront précisés. Les solutions proposées doivent faire l’objet d’une démonstration visant à objectiver le niveau de couverture atteint sur l’ensemble du besoin détaillé ci-dessus. Ces démonstrations seront organisées par les candidats pendant la durée des 7 mois du projet. L’administration se garde la possibilité d’écarter la proposition si sa faisabilité n’est pas avérée, en particulier si des moyens étatiques sont sollicités. Le déposant devra par ailleurs, au cours du déroulement de son projet : préciser la feuille de route technologique du produit présenté ; détailler les évolutions nécessaires et les augmentations de performances ou de couverture du besoin associées ; fournir les éléments de coûts et délais associés. Nous ne sommes pas seulement intéressés par des technologies nouvelles ; le caractère innovant des propositions pourra consister à « détourner » l’usage des technologies existantes. Les solutions industrialisées issues de ces projets pourraient équiper des drones des armées. La possibilité de passage à l’échelle (en termes de maturation technologique et de fabrication en série) doit être prise en considération dans la proposition. Nous acceptons les propositions provenant de tous types d’opérateurs économiques de l’Union européenne : académiques, petites ou moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Nous acceptons tout groupement de ces différents types d’opérateurs. CE DONT NOUS NE VOULONS PAS Votre proposition ne doit pas : être une nouvelle soumission à l’identique d’une précédente proposition faite à l’AID ou au ministère des Armées, sans modification ; l’importation d’une solution non Européenne à l’identique sans modification par vos bureaux d’étude situés sur le territoire de l’Union Européenne ou de l’Espace Economique Européen ; être une simple étude bibliographique de l’état de l’art ; apporter des solutions non-techniques ou dont l’apport de valeur est négligeable par rapport aux pratiques existantes ; être une démonstration simulée ou en temps réfléchi des capacités de la charge utile ; nécessiter l’emploi d’un nombre strictement supérieur à 1 drone.
16 novembre 2020

Digital Forum innovation défense, inscrivez-vous !
Le Digital forum innovation défense se tiendra du 2 au 4 décembre 2020. Afin de respecter les mesures sanitaires, il aura lieu pour la première fois en ligne. Vitrine de l’innovation de défense, cet événement réunira tous les acteurs ministériels et leurs partenaires autour d’innovations soutenues par le ministère des Armées. L’ensemble des projets présentés sera accessible en ligne et les tables-rondes et débats du salon seront retransmis en direct.
02 novembre 2020

ELOCANS : l’analyse des mouvements oculaires pour l’interaction humain-système
Le projet ELOCANS1 vise à étendre les fonctionnalités des casques des pilotes, aujourd’hui audio, en y intégrant une nouvelle fonction grâce à la technologie de l’électro-oculographie (EOG2). Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense, l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE-Supaéro), en partenariat avec l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) et l’Ecole de l’Air, ce projet a pour but de rendre possible l’interaction humain-système et le suivi de l’état psycho-physiologique de l’opérateur, en exploitant l’analyse des mouvements oculaires sans système d’eye tracking, mais seulement en mesurant l’activité électrique produite par les yeux.
02 novembre 2020

HELMA-P : un système laser pour la lutte anti-drone
L’Agence de l’innovation de défense (AID), soutient le projet d’accélération de l’innovation pour la lutte anti-drone HELMA-P, porté par la société CILAS. Ainsi, le système laser HELMA-P de lutte anti-drone, bénéficie de campagnes d’essais et de démonstrations sur le site Landes de la Direction générale de l’armement (DGA) Essais de Missiles. Les résultats se sont montrés prometteurs dès la 1ère semaine d’essais.
02 novembre 2020

Le projet EFlyCO : Une première mondiale pour les Forces Spéciales de la marine nationale de demain
Développé par le FUSCOLAB, laboratoire de l’innovation des fusiliers marins commandos à Lorient, en partenariat avec l’Innovation Défense Lab, et l’entreprise SEAir, le projet EFlyCO, est une première mondiale qui a pour objectif de proposer un nouveau modèle d’ETRACO (Embarcation de TRAnsport des COmmandos) destiné à accroitre les capacités opérationnelles des commandos marines au cours de leurs raids nautiques..
20 octobre 2020

L’Agence de l'innovation de défense a organisé son séminaire dédié aux doctorants 2019 en visioconférence
Le 18 septembre dernier, l’Agence de l’innovation de défense (AID) organisait le séminaire annuel dédié aux doctorants de la promotion 2019 afin de leur présenter les enjeux de l’innovation de défense et les modalités de suivi des thèses. Initialement prévu le 25 mars dernier, l’événement avait dû être repoussé en raison du contexte sanitaire. Chaque année, l’AID soutient près de 130 thèses afin d’explorer et d’anticiper de nouvelles idées scientifiques ayant de potentielles retombées pour la défense, et d’entretenir un réseau d’experts scientifiques notamment par la formation, dans des domaines intéressant la Défense, d‘ingénieurs ou de chercheurs. Proposé en format visio-conférence, 160 participants, doctorants, tuteurs AID et représentants du ministère des Armées, ont assisté à la plénière à distance et se sont immergés dans le monde de l’innovation de défense. Cet événement est un incontournable pour les doctorants pouvant ainsi en apprendre plus sur les modalités de suivi et de financement des thèses, sur les problématiques de sécurité de défense et de protection du potentiel scientifique et technique, ainsi que sur les différents sujets et domaines scientifiques suivis à l’AID. A cette occasion, Constance Duchesne, ancienne doctorante DGA est intervenue pour présenter son retour d’expérience et apporter de précieux conseils aux jeunes chercheurs.
06 octobre 2020

Découverte de nouvelles contre-mesures médicales ciblant les virus
Parmi les thématiques d’innovation ouverte de l’Agence de l’innovation de défense (AID), les thérapies de rupture revêtent un intérêt primordial, spécialement pour l’établissement de contre-mesures médicales en cas de menace NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique). Dans ce contexte, l’AID finance le projet DENALPOVIR depuis décembre 2019. Le projet DENALPOVIR (DEveloppement d’un Nouvel Antiviral à Large spectre contre les POxVIRus-1-) débute lors de la découverte d’une nouvelle génération de molécules (des acyclonucléosides phosphonate) à la suite d’une collaboration entre l’entreprise de biotechnologies NeoVirTech SAS et l’équipe du Professeur Luigi A. Agrofoglio et du Docteur Vincent Roy de l’Institut de Chimie Organique et Analytique (ICOA). De très fortes activités antivirales ont été découvertes sur une large collection de virus à ADN humains et animaux. Par l'étude des relations structure-activité, l’équipe a sélectionné un composé pilote, LAVR-289, qui possède une forte activité inhibitrice sur le développement des virus testés, y compris contre certains virus résistants aux traitements actuels offrant ainsi un espoir aux patients en échec thérapeutique. Ce composé possède des activités remarquables sur les virus de la famille poxviridae et inhibe in vivo la propagation virale chez la souris.
05 octobre 2020
