En janvier 2021, après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, le sergent Antoine s’engage dans l’armée de l’Air et de l’Espace en tant que mécanicien vecteur. Après avoir suivi une formation militaire initiale à Rochefort, le jeune sous-officier enchaîne sur sa formation de spécialiste. En un peu plus d’un an, il obtient un brevet de technicien supérieur (BTS) dans le domaine de l’aéronautique. Le diplôme en poche, il s’oriente vers l’aviation de transport et est affecté sur A400M Atlas, au sein de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) « Loiret » de la base aérienne 123 d’Orléans. Depuis cet été, le sergent Antoine a rejoint l’escadron de transport 1/61 « Touraine », suite à l’intégration des services techniques aux deux escadrons navigants de la 61^e escadre. « Cela me permet de mieux connaître les machines sur lesquelles je travaille (la flotte est divisée en deux, entre le “Touraine” et le “Béarn”), de créer de la proximité avec les équipages pour, ainsi, mieux comprendre les problématiques qu’ils peuvent rencontrer en mission. »

Novembre 2024, premier déploiement à l’étranger

Mi-novembre, le sergent Antoine a pour la première fois été déployé sur une mission (d’entrainement) à l’étranger, en Côte d’Ivoire. Avec lui, une dizaine de mécaniciens dont un chef des services techniques, deux chefs de piste, cinq mécaniciens vecteurs, trois mécaniciens avioniques (électronique de l’avion) et un mécanicien structure (carrosserie de l’avion). En qualité de mécanicien vecteur, le sergent Antoine était notamment assigné aux tâches de maintenance des moteurs, des systèmes hydrauliques et des roues de l’appareil. « Les équipages ont profité de cette période d’entraînement à l’étranger pour éprouver les procédures de posés sur terrain sommaire. » Un mode d’action qui implique une usure plus rapide des pneus. « Ainsi, nous avons dû porter une attention particulière aux roues et aux pales des hélices de l’A400M. En cas d’impact, nous avions prévu des lots techniques (donc des pièces mécaniques) en conséquence. » Pour cette première mission en Afrique, le sergent Antoine a aussi eu l’occasion d’embarquer sur certains vols. Un échange de culture, permettant aussi de mieux cerner certains points. « C’était un réel plaisir d’être en Côte d’Ivoire, c’est pour ce genre de mission que je me suis engagé. »