La base aérienne de Romorantin célèbre le vol à voile après dix jours de compétition

Direction : Air / Publié le : 05 juin 2025

L'Escadron d'instruction au vol à voile de l'armée de l'Air et de l’Espace (EIVV) 21-535 « Chambord », situé sur la base aérienne (BA) 273 de Romorantin, organisait l’INternational Air de vol à voile (INA) du 19 au 30 mai 2025, un championnat militaire international, pour le plus grand plaisir des vélivoles.

Environ 50 équipages réunissant 70 pilotes étaient présents

Pour cette année de reprise, après trois ans d’absence, environ 50 équipages réunissant 70 pilotes ont pu participer à cette compétition. Civils et militaires, français et étrangers venus de différentes nations européennes, comme l'Allemagne, la Belgique ou le Royaume-Uni, se sont réunis pour cette édition.

« Défier les limites et aspirer à de nouveaux sommets »

La cérémonie d'ouverture de cette compétition, présidée par le colonel Benoît Cornu, commandant la BA 273 et délégué militaire départemental du Loir-et-Cher, s’est déroulée le 20 mai 2025 en début de matinée, avec la lecture de l’ordre du jour retraçant l’historique du vol à voile et les attentes de cette compétition : « Le vol à voile n'est pas simplement un sport, c'est également une quête de liberté et d'exploration. Il nous rappelle que, tout comme un planeur glissant avec grâce dans les courants ascendants, nous avons tous en nous la capacité de nous élever, de défier les limites et d'aspirer à de nouveaux sommets. C’est bien dans cet état d’esprit que se placent les instructeurs des EIVV, pour accompagner leurs stagiaires dans leurs progressions. »

Une belle mise en valeur du milieu aéronautique © Audrey Tellier

Deux catégories de planeurs ont pu évoluer dans les airs : la multiclasse (15-29 m libre), et la classe club (moins de 15 m d’envergure). Les épreuves sont de type « vitesse sur secteurs imposés » et « vitesse sur circuit imposé » conformément au règlement de la Fédération internationale aéronautique (FIA) de cette discipline sportive.

Chaque participant s’est acclimaté au secteur aérologique en prenant part à des tests et au briefing journalier, reprenant éléments météorologiques, horaires, consignes de sécurité aériennes, etc.

1 100

Heures de vol

50 000

Kilomètres de parcourus

Durant cette compétition, environ 1 100 heures de vol en planeur ont été effectuées par les concurrents, une centaine d’heures de remorquage, une mise en l’air de tous les planeurs en 45 minutes, et 50 000 km parcourus, avec une empreinte carbone proche de zéro.

Pas moins d'une douzaine de métiers et fonctions ont été nécessaires pour que la compétition se déroule dans les conditions de sécurité optimale, en l'air comme au sol. Pilotes de remorqueurs, accrocheurs de câbles, paletteurs, porte-plume, pompiers, gendarmes, mécaniciens, dépanneurs, secrétaires, photographe, directeur de la compétition, tous, civils, militaires ou réservistes, français et étrangers, entre autres, ont concouru en équipes à la réussite totale de cette compétition.

Pour terminer ces dix jours de compétition internationale, une cérémonie de clôture s’est tenue le vendredi 30 mai au château de Beauvais, situé au cœur de Romorantin. Participants, organisateurs, élus et invités ont pu célébrer le vol à voile durant cette dernière journée officielle.

« Une belle mise en valeur du milieu aéronautique »

Cette cérémonie a pu mettre à l’honneur les vainqueurs de la compétition, tous salués pour leurs exploits dans les airs, mais a également été l’occasion de remercier toutes les parties prenantes ayant contribué à l’organisation de cet événement d’ampleur.

La France, la Belgique, le Royaume-Uni et l'Allemagne étaient les nations concourantes © Gaël Le Roux

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Alors que le niveau d’ensemble des concurrents a été très relevé, avec des vitesses moyennes conformes aux championnats de hauts niveaux, l’adjudant-chef Xavier, cadre instructeur de l’escadron « Chambord », est parvenu à se hisser sur la deuxième marche du podium, à quelques points seulement du vainqueur de cette édition 2025, une très belle performance de sa part.

« Cette compétition internationale organisée par l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) n’a pas seulement été une épreuve de maîtrise technique et de stratégie, mais aussi une belle mise en valeur du milieu aéronautique. »

Colonel Benoît Cornu


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