Clap de début pour l’exercice interallié « Atlantic Trident »
Décollage immédiat pour la 15e édition d’« Atlantic Trident », ce jeudi 12 juin 2025. Pour la première fois, cet exercice trilatéral se jouera sur un territoire non-participant, au nord de l’Europe, en Finlande. Sous la bannière de l’OTAN, l’entraînement verra la participation de trois armées de l’air rejointes par les forces aériennes finlandaises, capables de couvrir l’ensemble du spectre de la 3e dimension : l’US Air Force, laRoyal Air Force et l'armée de I’Air et de l'Espace française.
Depuis 2010, cet exercice de haut vol résulte d’un partenariat stratégique établi entre les forces aériennes américaines, britanniques et françaises, appelé Trilateral Strategic Initiative (TSI). Une ambition maintenue chaque année et qui se révèle être une réussite opérationnelle, d’autant plus nécessaire aujourd’hui dans un contexte de haute intensité. Démontrant la capacité des trois armées à combattreensemble avec agilité, puissance, réactivité et précision, l'exercice « Atlantic Trident » repose ainsi sur plus d’un siècle d'histoire partagée, en coalition.
Mutualiser les compétences de chaque armée
Plus de 270 personnels français sont déployés et répartis sur quatre sites finlandais. Parmi le détachement, seront au rendez-vous : six Rafale de la 30e escadre de chasse de la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan, un A400M de la 61e escadre de transport basée à Orléans, ou encore les moyens déployés par la 4e compagnie du 25e régiment du génie de l’air, sans oublier l’E3-F AWACS chargé de la supériorité informationnelle, basés tous deux sur Avord. Des commandos parachutistes issus des forces conventionnelles, mais également des forces spéciales, participeront également en apportant une expertise au sol et une culture tactique formatrices. L’ensemble du personnel issu de toute la France se verra ainsi engager autour de missions aériennes fines, à l’image du combat aérien contemporain. Des chasseurs des nations alliées, comme les Typhoon britanniques ou encore les F-35 américains, viendront apporter, quant à eux, un volet opérationnel technique, combatif et défensif. L’objectif ? Favoriser l’élaboration de procédures communes, communiquer le même langage opérationnel et renforcer la défense collective et dissuasive de l’OTAN. Un concept capital, qui reprend cette notion d’interopérabilité et de coopération, est notamment celui du « cross-servicing ». C’est-à-dire, la mutualisation des compétences des différentes armées afin que chacune d’entre elles puisse subvenir aux besoins de l’autre. Pour ce faire, de multiples scénarios seront ainsi déroulés tout au long de l’exercice, visant à atteindre une exécution parfaite. La réactivité et l’adaptabilité en seront les clés.
« Feel comfortable in the uncomfortable »
« Trouver le confort dans l’inconfort » sera le leitmotiv de cette édition. Retrouvez-nous chaque semaine jusqu’au 29 juin et plus encore, sur nos réseaux sociaux et l’ensemble de nos canaux d’information afin de découvrir le caractère d’une mission qui s’adapte à un environnement opérationnel en pleine mutation.
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