Le général Jean-Luc « maîtrisé » lors du stage « homme d’attaque »
C’est revêtu d’un costume d’attaque que le général de brigade aérienne Jean-Luc a pu s’essayer au travail quotidien d’un dresseur canin.
Après un échauffement sportif et une écoute attentive des consignes, le chien Narco est lancé sur le général dans le cadre de son entraînement pour développer ses capacités au mordant.
À la fin de cet exercice un peu particulier, pas peu fiers d’encadrer leur chef, les stagiaires ont poussé jusqu’à envoyer aussi à l’attaque Tyrex, permettant au général de juger de toute la force de frappe de l’élément cynotechnique.
Cet entraînement s’inscrivait dans le cadre d’une formation du Centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’Air et de l’Espace (CPOCAAE), la formation « homme d’attaque » de niveau 2 permettant de délivrer la qualification de chef d’exercice aux stagiaires participants. Et pour eux, quoi de mieux que d’avoir le général Jean-Luc, qui est à la tête de la Brigade des forces spéciales Air (BFSA) dont les stagiaires dépendent, à former le temps d’une journée ?
De manière plus générale et pour mieux connaître cette spécialité cynotechnique, il faut savoir que l’armée de l’Air et de l’Espace dispose de 550 maîtres-chiens et 650 chiens répartis sur l’ensemble de ses emprises en France et à l’étranger.
La mission principale des équipes cynotechniques consiste à assurer la protection des biens et des personnes sur les bases aériennes. Néanmoins, les maîtres-chiens les plus chevronnés peuvent se former tout au long de leur carrière et se voir confier des missions de prévention et d’intervention en se qualifiant ARDE (appui à la recherche et détection d’explosifs), ARDS (appui à la recherche et détection de stupéfiants) ou pistage, avec leur équipier canin.
La spécialité cynotechnique est aussi vaste que pointue et s’il y a des maîtres et des chiens, il y a tout autour d’eux du personnel aguerri spécialisé dans la sélection et la formation des chiens et des hommes.
De la même manière que les fusiliers commandos perfectionnent leurs compétences en armement sous l’œil de spécialistes IATEC (instructeur armement emploi des armes et tir de combat), les maîtres-chiens doivent, en sus, connaître parfaitement la réglementation et les conditions d’emploi de leurs chiens. Assimilés à des armes par destination, leur puissance d’action doit être parfaitement contrôlée.
Le chien quant à lui, fort de ses qualités physiques et mentales, apparaît comme un élément primordial pour le groupe. Apportant avec lui sa polyvalence et sa rapidité d’action, il est rapidement la solution pour immobiliser un individu à maîtriser, individu joué par le commandant de la BFSA pour l’occasion.
Si le spécialiste cynotechnique a choisi pour compagnon d’armes le chien, il n’en enlève pas moins que tous les équipiers du groupe comptent les uns sur les autres dans ces missions et le compagnon de l’un est aussi le frère d’armes de tous, et ce, à n’en pas douter.
D’équipier à maître-chien commando parachutiste forces spéciales air, les chemins de la carrière d’un maître-chien peuvent prendre de nombreuses directions, mais la passion du travail avec son coéquipier canin est bien présente et rythme le quotidien de ces duos d’exception.
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