Les oiseaux et autres animaux présents aux abords des pistes de décollage et d’atterrissage présentent une menace importante pour les aéronefs de l’armée de l’Air et de l’Espace. C’est ainsi que les agents SPPA mettent en œuvre des moyens d’effarouchement passifs et actifs pour éviter les collisions animalières et aviaires à l’origine d’accidents sérieux. Ils sont également conseillers et informateurs du directeur des vols et des pilotes en matière de migration des espèces.

Parmi les moyens passifs, il existe notamment le fauchage de la plateforme ou la mise en place d’Ecopic, un dispositif empêchant les oiseaux de se poser sur les panneaux aux abords de la piste.

Les agents disposent en outre de trois moyens actifs qu’ils mettent en œuvre quotidiennement et qui nécessitent la présence d’un spécialiste sur la plateforme aéronautique à chaque décollage :

• le moyen visuel : à l’aide d’une torche laser, qui permet d’éloigner un oiseau au sol ;
• le moyen acoustique : des haut-parleurs sont installés sur la galerie d’un véhicule et diffusent un cri d’oiseau prédateur ou un son d’alarme qui va disperser les volatiles ;
• le moyen pyrotechnique : un système d’arme avec munition non létale qui explose dans les airs ou qui crépite.

Une nouvelle manière de s’entraîner

Le simulateur de tir virtuel est un nouvel outil au sein des forces et une vraie innovation en termes de maintien des acquis pour ces spécialistes qui utilisent de l’armement au quotidien. En effet, il permet, en complément d’un simple entraînement, d’engranger de nouvelles compétences dans le domaine du tir et dans les domaines comportementaux des agents sur la plateforme aéronautique.

Composé d’un logiciel, d’un casque de réalité virtuelle, de différentes armes et des modules associés, cet outil est un atout formatif d’un nouveau genre, permettant de promouvoir la sécurité aérienne.

À quoi sert cette innovation ?

Dans l’ère du numérique et de la réalité virtuelle, cette innovation permet également de dynamiser la spécialité, de compléter les formations déjà existantes, ainsi que de fidéliser les agents, de plus en plus attirés par ce domaine.

En complément, cet outil devrait être déployé dans les prochains forums et job dating organisés par l’armée de l’Air et de l’Espace. Cela devrait sans nul doute être un atout de plus en termes d’attractivité pour les jeunes.

L’ESCA 1C.116 a l’intention de faire profiter d’autres unités de son innovation. C’est en ce sens qu’elle a invité récemment les unités de la sécurité protection de la base à une démonstration. Ce projet plus global est donc à l’étude au sein des forces de protection de la base, grâce aux modules plus spécifiques de sécurité protection.