14 Juillet : dernières répétitions pour un défilé inédit

En amont de la fête nationale, l’heure est à la préparation. L’ultime répétition du défilé aérien s’est tenue au-dessus de l’avenue Foch, ce mercredi 10 juillet 2024. Pour ce cortège inédit, les équipages ont revu l’ensemble du dispositif pour parfaire leur présentation.

14 Juillet : dernières répétitions pour un défilé inédit

Un défilé sous le signe des Jeux

Les célébrations du 14 Juillet s’annoncent exceptionnelles, et ce n’est pas peu dire. En raison des installations olympiques sur la place de la Concorde et les Champs-Élysées, le traditionnel défilé militaire sera délocalisé cette année sur l’avenue Foch. Pour la seconde fois de son histoire, la parade militaire se tiendra sur l’avenue du XVIe arrondissement de Paris, entre l’Arc de Triomphe et la porte Maillot.

Afin d’appréhender au mieux ce parcours alternatif, préparation et entraînement aux procédures sont de rigueur pour les équipages avant ledit défilé. Dans le ciel de la capitale, la dernière répétition s’est déroulée ce mercredi, en conditions quasi réelles au-dessus de l’Arc de Triomphe. Cet ultime essai a permis de valider définitivement la position de chaque appareil dans son dispositif, avec aux commandes, les leaders des différents tableaux et formations.

14 Juillet : dernières répétitions pour un défilé inédit

Un dispositif aérien réarticulé

Pour les équipages de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), de la Direction générale de l’armement (DGA) mais aussi de la Gendarmerie, de la Sécurité civile ainsi que des Douanes, cette nouvelle configuration a nécessité une réelle planification et réorganisation. « C’est un itinéraire inhabituel qui représente un véritable défi pour les équipages, habitués à la disposition des Champs-Élysées », livre le général de division aérienne (GDA) Stéphane Groën, commandant en second du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) et responsable de la préparation et de la conduite du défilé aérien. Avec une rotation d’axe de 150 degrés et de nouveaux points de repère, « il a fallu tout replanifier et réinventer ». En témoignent les dix mois de coordination menés avec la Sécurité civile sur l’articulation de cette opération militaire de haut vol.

Cette année, les voilures sortiront des circuits d’attente depuis l’est de la capitale, et non depuis l’ouest : « Le GPS à lui seul ne suffit pas, la tour Télécom, les Buttes-Chaumont, la gare de l’Est et l’Arc de Triomphe sont les repères essentiels pour permettre aux équipages d’être parfaitement alignés sur l’avenue Foch », précise le général Groën.

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Nouveauté et originalité

En raison de ces nouveaux axes, 45 aéronefs et 22 hélicoptères, contre 65 et 28 pour les années précédentes, survoleront cette nouvelle trajectoire. Mais malgré ce nombre revu à la baisse, « il s’agira d’un défilé conséquent et original démontrant toutes les capacités des trois armées et des acteurs interministériels dans le domaine aérien », rassure l’Aviateur.

La nouveauté et l’originalité de cette nouvelle édition résident également dans l’ordre des passages, où l’enchaînement des tableaux a été complètement réarticulé. Les avions lents, suivis par les hélicoptères, ouvriront le bal pour laisser place aux avions rapides puis enfin à huit Alphajet de la Patrouille de France qui viendront clôturer le défilé en formation « éclatement ».

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