Toujours unique en Europe, AsterX revient en 2025 pour qualifier nos unités aux opérations spatiales militaires, dans un environnement spatial simulé réaliste, complexe et interconnecté avec les autres milieux. L’exercice se divise cette année en deux séquences. La première permet d’approfondir la réponse nationale à certaines menaces dans une phase de compétition. La deuxième vise à renforcer la coopération avec nos alliés dans une phase de confrontation. 

Le scénario comporte 18 évènements simulés, sur toutes les orbites, dont certains imposent un traitement multi-milieux et multi-champs (M2MC). Les joueurs sont confrontés à une force d’opposition agressive qui les contraint à se défendre et à trouver des moyens de riposte efficaces. Nouveauté : la création d’une force alliée autonome, avec laquelle il faudra se coordonner pour lutter contre la force adverse. 

Particulièrement orienté vers l’intégration M2MC, AsterX évolue avec une structure de commandement et de conduite qui intègre en profondeur les autres armées et domaines. L’enjeu sera de préserver la capacité d’appui spatial aux opérations nécessaire au succès des autres milieux, en tenant compte de leurs contraintes et en combinant nos actions tactiques avec les leurs. 

Nos partenaires institutionnels, au premier rang desquels le CNES, et nos partenaires industriels restent pleinement engagés dans l’exercice, dans le cadre d’une relation de confiance élargie autant que d’intérêts communs dans le domaine spatial. Œuvrer pour un espace sûr et pacifique est un défi majeur qui doit être relevé collectivement. C’est l’esprit et l’objet d’AsterX, essentiel pour nous permettre de nous confronter aux menaces émergentes et développer une culture commune des opérations spatiales militaires. Cet exercice illustre le rôle de premier plan que la France entend jouer dans le domaine spatial militaire et contribue au renforcement de la solidarité stratégique entre alliés.