En 5 ans, le CDE s’est confirmé comme un acteur essentiel de la définition et de la mise en œuvre de la politique spatiale militaire, et les a concrétisées dans de nombreux domaines :

• organique : manœuvre interarmées délicate pour passer d’un effectif de 219 à sa création à 320 aujourd’hui, sous la tutelle naissante de l’armée de l’air et de l’espace. Le nouveau bâtiment à Toulouse sera livré avant fin 2025. Véritable système opérationnel de combat, situé à proximité immédiate du CNES et du Centre d’Excellence de l’OTAN (COE), son inauguration constituera le jalon marquant l’achèvement de la première phase de sa montée en puissance ;
• opérationnel : rôle majeur du CDE dans la définition des concepts et doctrines du spatial militaire, montée en puissance de la préparation opérationnelle de ses unités (grâce aux exercices internationaux et au succès d’AsterX), réalisation d’opérations spatiales militaires ;
• capacitaire : rôle essentiel du CDE dans la définition des futures capacités spatiales militaires en lien étroit avec la DGA et les industriels du domaine ;
• relations internationales : développement de partenariats bilatéraux avec les principaux alliés et partenaires stratégiques, ainsi que de partenariats multilatéraux notamment dans le cadre de l’UE et de l’OTAN ;
• expertise spatiale : contribution à la création de l’Académie spatiale de défense (ASD) au fonctionnement de celle-ci grâce à ses propres  formations, ouvertes à une audience élargie.

La montée en puissance du CDE se poursuit. Les signaux sont au verts. L’enjeu est désormais de continuer à accélérer la mise en œuvre de la SSD, notamment dans son volet « action dans l’Espace », en mettant en service des capacités permettant d’améliorer l’efficacité opérationnelle.