Le GAR Jockers a abordé le rôle du comité en charge de la lutte contre les VSS, la mission d’enquête et les mesures définies dans le rapport : accompagner les victimes, sanctionner les auteurs, garantir la transparence de la procédure et prévenir les violences. Durant son intervention, il a souligné « la véritable volonté de lutter contre tous les comportements déviants » et que la victime de VSS reste au centre des préoccupations du programme.

Dans ses échanges avec le conseil, le CGA de Laforcade a souligné que « les VSS sont intrinsèquement inacceptables et intolérables […] elles vont de surcroît à l’encontre de notre engagement et des valeurs de fraternité d’armes ». Au-delà des chiffres clés sur le traitement des VSS durant les six derniers mois, ce dernier a rappelé la mission, le rôle et l’évolution de la cellule Thémis. Il a insisté sur la notion de tolérance zéro, détaillé l’importance du consentement, et présenté un baromètre des VSS permettant de positionner des comportements déviants dans l’échelle des VSS.

Le GCA Crach a présenté les moyens de lutte des VSS avec la mise en place d’un calendrier de formation jusqu’en 2026. Il a expliqué au conseil la nécessité de disposer d’une directive spécialisée pour former et sensibiliser, à différents niveaux et en coordination avec le commandement, la communauté militaire.

Au cours d’échanges très riches avec les concertants, la délégation a également partagé ses réflexions sur les enjeux de la lutte contre les VSS au sein du ministère. Ils ont enfin répondu aux questions sur des sujets aussi variés que les préoccupations des militaires dans ce domaine et le suivi des recommandations formulées dans le rapport de lutte contre les VSS.