Visite à la Fondation UBFT " Les gueules cassées"

Direction : CSFM / Publié le : 23 février 2022

Inédite par son ampleur et ses conséquences démographiques, la première guerre mondiale a accouché dans la douleur du tragique XXème siècle et a eu tant de répercussions dans le monde et en Europe.

Visite du CSFM à UBFT © CSFM

A l’échelle de l’homme, en l’occurrence des soldats, jeunes gens animés d’un patriotisme ardent et plongés dans un enfer difficilement concevable de nos jours, ce conflit s’est également révélé inédit par les séquelles physiques et psychiques subies par ceux qui en sont revenus.

Parmi ces Poilus héroïques, les Gueules cassées demeurent des figures marquantes dont l’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT), fondée il y a 100 ans en 1921, dans le but de leur venir en aide, continue de perpétuer la mémoire.

Les 3 fondateurs de l'union des blessés

 

  • Bien-aimé JOURDAIN
  • Colonel Yves PICOT
  • Albert JUGON

Les fondateurs de l'union des bléssés

Fondateurs de l'UB © CSFM

étendard "les gueules cassées" © CSFM

Conscients que cette fondation, présidée par M. Patrick REMM et dirigée par M. Olivier ROUSSEL, peut et doit encore pouvoir apporter une aide morale ou financière aux blessés à la face et à la tête des opérations dans laquelle la France est engagée de nos jours, deux membres de la Commission 3 du CSFM, le major Frédéric (Gendarmerie) et le caporal-chef Fiu (Armée de terre), l’ont visitée le 13 décembre dernier avec à cœur le souhait de mieux la faire connaître au sein de la communauté militaire. 

CCH1 Fiu © CSFM

A cette fin, le CSFM pourrait prochainement délocaliser une de ses séances de travail au sein de la résidence Colonel Picot à La Valette du Var qui, fidèle à sa vocation d’aider les membres et leurs ayants-droit de l’Union des Blessés à la Face et à la Tête, a élargi son offre par l’acquisition des fonds de commerce de trois établissements (EHPAD) situés dans l’aire Toulonnaise, portant ainsi sa capacité d’accueil à 113 résidents.

Ainsi, la mission et les moyens de la fondation pourraient être mieux connus au sein des armées et ces dernières mises en mesure d’y recourir davantage pour l’accompagnement de leurs blessés contemporains, plus de douze ans après la disparition du dernier Poilu, Lazare PONTICELLI en 2008.

 

Major Frédéric © CSFM


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