Leur mission : évacuer et prendre en charge les blessés en situation de conflit. Médecins, infirmiers, pharmaciens, vétérinaires ou dentistes, ils sont civils, mais se préparent à accompagner les forces armées sur les terrains de conflit.

« Le but est de les aguerrir et de développer leur rusticité, qui a d’ailleurs été augmentée pour faire écho à ce qu’il se passe actuellement », souligne le médecin en chef Romain, délégué aux réserves du SSA. La formation comprend des ateliers de médecine de guerre, de gestion du risque chimique ou encore de simulation d’embuscades. 

Le SSA accompagne les militaires depuis la blessure jusqu’à la réinsertion, sur tous les fronts, en métropole comme à l’international. C’est « l’assurance-vie des opérations », affirme le général Pelée de Saint-Maurice, directeur de l’Académie de santé des armées.

Le Centre de formation opérationnelle santé (Cefos), basé à La Valbonne, créé en 2012, forme chaque année près de 14 000 stagiaires à travers 36 modules spécialisés, allant de la médecine d’urgence au sauvetage au combat.

Le SSA compte aujourd’hui plus de 4 000 réservistes, et le ministère vise les 5 000. En parallèle de leur métier, ces volontaires peuvent être mobilisés partout dans le monde. Comme le lieutenant-colonel Pierre, pédiatre à Annecy, récemment engagé à bord du porte-hélicoptères Dixmude, en soutien aux civils de Gaza.

Pour rejoindre la réserve du SSA, il faut :

• Être âgé de moins de 65 ans
• Être médicalement apte (appréciation par un médecin militaire)
• Être à jour de ses obligations militaires (JAPD)
• Exercer une profession de santé ou un métier connexe
• Les profils recherchés : médecins, infirmiers, pharmaciens, dentistes, vétérinaires, commissaires aux armées, ou volontaires du SSA.