Le Tourville est le troisième SNA de la classe Suffren et le plus récent actuellement. Réceptionné par la Marine nationale le 16 novembre 2024, il poursuit sa campagne d’essai en vue de son admission au service actif. 

Depuis sa première sortie à la mer le 12 juillet 2024 au large de Cherbourg, le Tourville a ainsi réalisé :

• Des plongées statiques, c’est-à-dire en immersion sans mouvement propulsé, afin de vérifier la pesée et la stabilité du sous-marin, de réaliser des essais de sécurité et de bon fonctionnement des différents systèmes
• Des essais en surface permettant de tester la maniabilité et la vitesse du sous-marin
• Des essais en plongée de sa plate-forme, permettant de vérifier les capacités de manœuvrabilité du sous-marin à différentes profondeurs d’immersion, de vérifier la sécurité et le fonctionnement en plongée des installations y compris sa chaufferie nucléaire
• Des essais en plongée de son système de combat et des systèmes de communication.

Ces séries d’essais ont permis aux experts de la Direction générale de l’Armement (DGA) d’analyser les données recueillies et de confirmer que le comportement réel du premier sous-marin de la série concorde à sa modélisation. 

La poursuite des essais en Méditerranée est actuellement conduite par l’équipage du SNA, sous la supervision de la DGA, du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et des industriels.

A propos des sous-marins nucléaires d’attaque de type Suffren

Le sous-marin de classe Suffren donne à la France des capacités de rupture que peu de nations possèdent (missiles de croisière naval et mise en œuvre de nageurs de combat). Il est à la fois un chasseur, un garde du corps et un agent de renseignement. Véritables instruments de puissance, endurants et discrets, leurs missions sont variées : soutien à la dissuasion, escorte d’unités précieuses (porte-avions en particulier), recueil discret de renseignement, lutte sous-marine et lutte antinavires.