Aujourd’hui, bon nombre de militaires subissent un reste à charge à l’occasion de leur déménagement et notamment ceux, majoritaires, qui recourent à la formule classique en contactant directement les déménageurs. Un constat confirmé puisqu’en 2013, 14% des dossiers présentaient un reste à charge de 500 €.

Pour pallier à cela, le SCA souhaite développer une offre sans reste à charge, mettant l’accent sur la qualité de la prestation et simplifiant les démarches du militaire grâce à une prise en charge directe.

Pour ce faire :

• En 2024, le SCA encourage les déménagements en métropole et en Europe par voie routière, en ayant recours aux trois plates-formes multi-déménageurs (PFMD) sélectionnées. L’objectif : atteindre les 60% de déménagements selon cette procédure, contre 47% en 2023. Les conseillers « mobilité » sont mobilisés et l’accès numérique à cette offre est simplifié. Pour les forces de présence, des marchés locaux couvrent les déménagements retour (PAM OUT) depuis le Gabon, la République de Côte d’Ivoire, le Sénégal et Djibouti. Ces déménagements sont opérés par les titulaires de ces marchés et sont directement pris en charge par l’administration.
• En 2025, la prise en charge directe est étendue à tous les retours depuis les Antilles, la Guyane, la Réunion/Mayotte, la Nouvelle Calédonie, la Polynésie Française et les Emirats arabes unis, ainsi qu’à tous les allers vers les Antilles, la Guyane et la Polynésie Française.
• En 2026, les déménagements en outre-mer et à l’étranger, à l’aller comme au retour, seront pris en charge directement grâce à des marchés soit locaux (PAM OUT), soit d’une plate-forme Commissariat (PAM IN).

Parallèlement et dès maintenant, le SCA vise à améliorer le cadre contractuel en posant de nouvelles exigences de qualité vis-à-vis des plates-formes, en particulier pour réduire les délais exigés par les déménageurs. Un numéro vert sera mis à disposition des utilisateurs pour améliorer en continue les remontées terrain.

Le SCA et la DRH-MD travaillent main dans la main pour mieux prendre en compte le cas des enfants militaires étudiants qui cessent d’être fiscalement à charge.