Cet exercice, organisé par la marine portugaise dans la péninsule de Troia, a réuni cette année 2000 participants provenant de 26 nations. Plus de 200 drones aériens, de surface et sous-marins ont été utilisés.

La France était représentée par un détachement de marins appartenant aux groupes de plongeurs démineurs (GPD) Atlantique et Méditerranée, la Flottille de Lutte contre les Mines et le Service hydrographique et océanique de la Marine (SHOM). Le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Achéron a également participé à cette séquence.

Tout au long de l’exercice, de nombreuses expérimentations opérationnelles ont été conduites avec différents systèmes de drones, témoignant de la coopération étroite entre les unités opérationnelles et les industriels.  

Les nations participantes ont également éprouvé leur doctrine de guerre des mines au sonar latéral, nécessitant une étroite collaboration interalliés. Grâce à la capacité d’interconnecter les systèmes, les plongeurs ont identifié des mines d’exercice à l’aide du sonar portatif , appareil utilisant la propagation du son pour détecter des objets dans l’eau.

L’exercice REMPUS 24 a ainsi été l’occasion de développer l’interopérabilité des nations de l’Alliance dans un domaine de haute technicité.