Point de situation des opération du jeudi 4 au mercredi 10 mai 2023.
Point de situation des opération du jeudi 4 au mercredi 10 mai 2023
EUROPE – Renforcement du flanc Est de l’Alliance
Fiables, crédibles et solidaires, les armées françaises sont pleinement engagées dans le renforcement de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe.
Dans une démarche ferme et non-escalatoire, elles contribuent activement aux missions de réassurance de l’OTAN avec des moyens adaptés et réactifs.
ACTIVITÉS DE LA FORCE
Atlantique Nord : activité interalliée de coopération maritime
Deux équipages de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) et le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme ont participé du 22 avril au 6 mai à l’exercice interalliés Dynamic Mongoose.
Cet exercice de lutte anti-sous-marine de grande envergure, organisé par l’OTAN dans l’Atlantique Nord, a rassemblé 15 bâtiments de surface, des sous-marins de différentes nationalités et des avions de patrouille maritime de 7 nations alliées d’une douzaine de nations participantes.
Unique ravitailleur de l’exercice, le BCR Somme a tenu un rôle essentiel, réalisant plusieurs ravitaillements à la mer avec les bâtiments alliés. Projeté sur la base de Keflavik en Islande, l’ATL2 a quant à lui conduit des exercices de pistages impliquant une force à la mer, un ou plusieurs sous-marins ainsi que des hélicoptères. Cet exercice a permis d’entretenir l’interopérabilité des marines alliées dans cette zone stratégique.
Mer d’Écosse : activités de coopération maritime
Le 6 mai, la Frégate multi-missions (FREMM) Bretagne a rejoint, au large des Hébrides, la FREMM italienne Carlo Margottini, pour conduire les premiers entraînements conjoints en vue de leur participation à Formidable Shield 23.
Du 8 au 26 mai, la Frégate multi-missions (FREMM) Bretagne prend part à l’exercice interalliés bisannuel conduit par l’OTAN, Formidable Shield 23. Ce dernier permet aux marines participantes de s’entraîner à la défense anti-aérienne et anti-missile. Cette coopération de haut niveau vise à entretenir la capacité de défense collective de l’Alliance et à démontrer sa capacité à faire face à toute menace potentielle.
Aux côtés de 9 autres nations partenaires, la France a également engagé la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, qui a appareillé ce 8 mai d’Edimbourg et opérera au large des côtes norvégiennes.
Mer Baltique : coopération maritime au profit de l’Alliance
La semaine dernière, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Pégase a poursuivi ses opérations en mer Baltique, intégré au sein du groupe de guerre des mines de l’OTAN. Le Pégase a ainsi pu renforcer son interopérabilité avec les autres unités du groupe tout en profitant d’une relâche opérationnelle à Szczecin pour effectuer des manœuvres avec la marine polonaise, en groupe constitué. Le groupe de guerre des mines a ensuite repris sa patrouille en mer Baltique.
Du 29 avril au 8 mai, la Frégate multi-missions (FREMM) Normandie a participé à l’exercice Aurora, le plus grand exercice interarmées suédois, mobilisant plus de 26 000 militaires de huit nations, dont six pays riverains de la Baltique ainsi que le Royaume-Uni et la France.
Dans les approches des détroits danois, des entraînements d’évolution tactique et de défense aérienne se sont déroulés avec la marine et l’armée de l’air suédoise. La coopération s’est poursuivie en Baltique, cette fois-ci avec la marine allemande, lors d’un nouvel exercice de défense aérienne et une présentation au ravitaillement à la mer avec la frégate Sachsen – Anhalt.
Sa contribution illustre l’importance donnée par la France à la relation bilatérale avec la Suède.
Estonie – LYNX : renforcement de l’interopérabilité
Depuis son arrivée le 2 mai, la batterie d’artillerie composée de quatre Caesar et ses 60 artilleurs préparent l’exercice SPRINGSTORM. Dès le 3 mai, la batterie Caesar, aux côtés d’un lance-roquette HIMARS de l’armée américaine, d’un canon AS90 britannique et d’un obusier K9 estonien, a participé à une démonstration statique rassemblant l’ensemble des moyens d’artillerie déployés en Estonie et permettant l’échange sur les procédures et les techniques employées.
Sur l’île de Saaremaa, la section des sapeurs du 1er Régiment étranger de génie a été accueilli par l’Estonian Defence League (EDL) de Kuressarre afin d’entretenir les liens réguliers d’entrainement communs. Pendant ce camp, légionnaires et réservistes citoyens se sont entrainés ensemble et ont partagé leur compétences notamment dans le du tir de combat ou encore des savoir-faire génie.
Ce renfort au profit de l’enhanced Forward Presence battlegroup de l’OTAN, viendra appuyer les moyens de ce bataillon multinational, et ce notamment dans le cadre de l’exercice majeur SPRINGSTORM. Ce dernier est un entraînement militaire annuel de niveau divisionnaire, dans lequel dix nations de l’Alliance renforcent leur interopérabilité en simulant la défense de l’Estonie face à un ennemi symétrique.
Flanc Est – AIR SHIELDING : missions aériennes au profit de l’OTAN
Le 4 mai, deux Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace de la base de Saint-Dizier ont été déployés pour conduire une mission d’entraînement conjoint dans l’espace aérien des pays baltes aux côtés d’avions de chasse américains F-22, allemands Tornado et britanniques EF2000. Dans cette mission, ils étaient opposés fictivement aux chasseurs portugais F-16, roumains F-16 et finlandais F-18.
Dans le cadre de cet entraînement, un avion ravitailleur MRTT Phénix de la base aérienne d’Istres a ravitaillé les Rafale et les F-18 finlandais.
AIGLE : renforcement de l’interopérabilité
Du 2 au 8 mai, les militaires de la 7e compagnie de commandement et de transmission ont déployé le poste de commandement de l'état-major de brigade français, déployé en Roumanie dans le cadre de l’exercice DACIAN SPRING.
Piloté par la division multinationale de l’OTAN, DACIAN SPRING a pour objectif de tester le dispositif de déploiement d’urgence d’un poste de commandement de niveau brigade sur court préavis par la France, en sa qualité de nation-cadre. Une fois déployé, le PC brigade a pour objectif de prendre le commandement de plusieurs bataillons otaniens, basés en Roumanie et en Bulgarie notamment. Pour cette séquence, une phase de Wargame de deux jours, pendant laquelle les différents échelons de commandement s'entraîneront à mettre en œuvre des manœuvres défensives pour faire face à une attaque ennemie sur le sol roumain.
Méditerranée occidentale : surveillance maritime au profit de l’Alliance
Après avoir quitté Toulon le 4 mai, le Chasseur de mines (CMT) Lyre a atteint le port de Palma de Majorque pour participer à l’exercice OTAN de guerre de mines Spanish Minex au large des côtes espagnoles qui se tient du 5 au 20 mai.
Le scénario de cette édition 2023 prévoit le déminage d’une bande côtière en face de la ville d’Alicante afin de préparer le débarquement d’une force terrestre sur la côte de la péninsule ibérique. Les unités participantes ont traité divers types de mines sous menace asymétrique, l’objectif étant d’éprouver leur interopérabilité.
Dans le cadre de cet exercice la Lyre a intégré un task group EUROMARFOR, force navale non permanente crée en 1995 par les espagnols, italiens, portugais et français pour conduire les missions de Petersberg. Son activation permet de démontrer la volonté européenne d’opérer une montée en puissance de sa capacité autonome de défense. C’est la huitième fois qu’une telle force participe à l’exercice Spanish Minex.
EUROPE – BASSIN MÉDITERRANÉEN
Méditerranée orientale : entretien de l’appréciation autonome de situation maritime et aérienne
Depuis trois semaines, un détachement d’un Atlantique 2 (ATL2) standard 6 est déployé depuis le point d’appui aéronautique de la Sude en Crète.
Cette semaine, plusieurs vols ont eu lieu :
- le 5 mai, un vol sous contrôle opérationnel de l’OTAN en Méditerranée ;
- le 6 mai, un vol en soutien direct à l’opération IRINI ;
- le 8 mai, un vol sous le contrôle du commandement de zone et d’arrondissement maritimes Méditerranée (CECMED).
Les déploiements réguliers d’avions de patrouille maritime en Méditerranée permettent d’entretenir la connaissance autonome de situation, de contribuer à la sécurité des approches maritimes de l’Europe, et d’affirmer l’attachement de la France à la liberté de circulation aérienne.
Méditerranée orientale : INIOCHOS
Du 24 avril au 5 mai, deux Rafale de la base aérienne projetée au Levant ont représenté la France dans l’exercice multinational INIOCHOS 23, organisé par l’Hellenic Air Force sur la base aérienne d’Andravida en Grèce. Le but de cet entraînement conjoint était de se préparer à un conflit de haute intensité, dans une logique de coopération européenne et internationale. Les chasseurs français ont pris part à des missions variées : manœuvres offensives, défense aérienne, recherche et sauvetage au combat ou encore lutte antisurface.
Ils ont réalisé au total près d’une trentaine de sorties aériennes.
Tout au long du déploiement, les armées françaises se sont illustrées en assurant, à trois reprises, le rôle de Mission Commander (chef de mission). Dans le même sens, la France a également été sollicitée pour prendre le rôle de Red Air (force rouge) dans le cadre d’une Nato Response Force Evaluation (évaluation de la force de réaction de l’OTAN).
Ce type d’exercice international permet de développer l’interopérabilité entre les 11 nations représentées grâce aux partenariats, notamment entre la France et la Grèce.
AFRIQUE
Golfe de Guinée - CORYMBE : coopération et sécurisation maritime
Le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a quitté son port base de Toulon le 1er mai pour son premier déploiement de 2023 dans le cadre de l’opération Corymbe, dans le golfe de Guinée.
Lors de cette mission de trois mois, le PHM Commandant Birot conduira notamment l’exercice MEGALOPS – AFRICAN NEMO 23, participera à la dernière phase de l’entrainement d’un patrouilleur ivoirien, embarquera de nombreux stagiaires de pays du golfe de Guinée dans le cadre de la coopération avec l’École navale à vocation régionale (ENVR) de Tica et réalisera de nombreuses Périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au cours des dix escales qu’il conduira dans la zone.
Sahel – Tchad : opération de partenariat
Le 23 avril, un convoi constitué de militaires tchadiens et français s’est rendu dans la ville de Goré au sud du Tchad. L’objectif de cette opération appelée Deurh, conçue à la demande des autorités tchadiennes, par l’Armée nationale tchadienne (ANT) et les militaires des éléments français de partenariat au Sahel, était de rénover un poste frontière entre le Tchad et la Centrafrique. Les militaires de l’ANT et les Éléments français au Tchad ont mené ce chantier en une semaine, témoignant ainsi de l’offre partenarial qui répond aux besoins exprimés par les armées tchadiennes. Ce partenariat illustre la solidité des liens opérationnels entre les Forces armées tchadiennes et les éléments français au Tchad.
Sahel - Niger : partenariat militaire de combat dans la zone des Trois frontières
Les Forces armées nigériennes (FAN) mènent régulièrement des missions de lutte contre les Groupes armés terroristes (GAT). Dans les Zones d’opération (ZOP) Almahou et Niya, les forces françaises au Niger accompagnent et appuient ces missions au plus près.
L’opération nigérienne EGHAHANE s’est déroulée du 1er au 17 avril dans le Liptako, à l’ouest de la zone d’opération Almahaou. Les FAN avaient pour objectif, dans un premier temps, de perturber la capacité d'évolution des groupes armées terroristes et ainsi dissuader les vols de bétail.
Les FAN, appuyés par un détachement du Groupement tactique interarmes (GTIA) Belleface, ont bouclé les zones clés en progressant de villages en villages, au contact de la population. Les militaires nigériens ont poursuivi leur contrôle de zone à l’extrême nord, en zone contestée par les GAT.
La complémentarité entre les détachements a contribué au succès des opérations.
PROCHE ET MOYEN-ORIENT
CHAMMAL : lutte contre les résurgences de Daech
Le 2 mai, deux Rafale de la Base aérienne projetée (BAP) au Levant ont effectué une mission PNI (Partner Nation Integration) au nord de Bagdad, avec les forces irakiennes. Dans ce scénario « Air-Sol », les Rafale français ont simulé un combat aérien 1 contre 1, dont l’un des Rafale était guidé par un contrôleur de défense aérien irakienne. Ce type d’entrainement concoure pleinement au renforcement de la coopération militaire avec l’Irak afin de soutenir les forces armées locales et contribuer à la stabilisation de la situation sécuritaire dans la région.
Le 3 mai, deux Rafale de la BAP ont conduit un nouvel entraînement d’appui aérien rapproché au profit de contrôleurs aériens avancés (JTAC – Joint terminal attack controller) jordaniens. Le JTAC de la force partenaire a coordonné l’action des Rafale français sur un champ de tir dédié pour ce type d’entrainement. Le succès de cette manœuvre a illustré, une fois de plus, l’excellente coopération avec les forces partenaires et leur interopérabilité.
FFEAU : activités de surveillance maritime
La Frégate de type La fayette (FLF) Courbet a réalisé des patrouilles au large du détroit d’Ormuz dans le cadre de l’opération AGÉNOR. Elle a conduit en parallèle une activité avec la marine émirienne, dont la corvette Baynunah, deux hélicoptères Puma ainsi qu’un avion de surveillance maritime type Dash 8. Ces entraînements réguliers sont essentiels pour maintenir le haut niveau d’interopérabilité entre les unités émiriennes et françaises pouvant œuvrer ensemble à renforcer la sécurité régionale et la liberté de navigation dans la zone du détroit d’Ormuz.
FFEAU : activités de coopération El Himeimat 2023
Depuis le 24 avril, le 5e Régiment de cuirassiers (5e RC) conduit l’exercice El HimeimaT qui s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-émirienne.
Cette année El Himeimat réunit au total plus de 400 soldats français et 130 matériels terrestres aux côtés de plus de 150 militaires et près de 80 véhicules émiriens ;
L’exercice rassemble un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) blindé renforcé, armé par le 5e RC, et un SGTIA infanterie composé notamment d’éléments Génie et Nucléaire radiologique, biologique et chimique (NRBC). Cette semaine a été marquée par l’entrainement conjoint à la tactique en milieu désertique et au tir de combat.
Cette préparation opérationnelle vise à renforcer la coopération franco-émirienne et l'interopérabilité dans le cadre du partenariat étroit qui relie les deux armées.
INDOPACIFIQUE
INDOPACIFIQUE : activités de surveillance maritime
Après une escale réalisée du 1er au 3 mai sur l’île de Guam auprès des forces américaines, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a repris sa patrouille vers Tahiti, toujours dans le cadre de la mission ASIE 23. Depuis son appareillage de Papeete le 20 février, les nombreuses interactions conduites par le bâtiment avec les partenaires militaires régionaux et les patrouilles réalisées en Asie-pacifique ont permis de consolider la stratégie française de partenariats et de démontrer l’attachement du pays aux règles du droit international maritime.
Après 27 jours de mission, la Frégate de surveillance (FS) Germinal a achevé sa mission PASSION 23 sous le contrôle opérationnel d’ALPACI. Au cours d’un déploiement très dense en Asie-Pacifique, la FS aura permis de réaffirmer la souveraineté française sur l’atoll de Clipperton et de sa zone économique exclusive, tout en consolidant les partenariats militaires en Amérique latine.
Le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville poursuit ses missions de surveillance et de reconnaissance de l’île de Huahine, dans l'archipel de la Société. Dans le cadre de sa mission PACIFIC AITO, le Bougainville contribue directement à l’actualisation des connaissances de la zone de responsabilité permanente en Polynésie française, et à la surveillance continue des eaux polynésiennes.
INDOPACIFIQUE : bilan activités de surveillance maritime
Du 24 avril au 6 mai, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé l’exercice majeur CROIX DU SUD 2023. L’objectif était d’entraîner les forces armées françaises et partenaires à conduire une opération interarmées et interalliées dans le domaine de l’assistance humanitaire post-catastrophe naturelle (Human Assistance Disaster Relief – HADR).
Cette année, plus de 3 000 participants ont été déployés sur le terrain et au sein de l’état-major interarmées conjoint. Ils ont démontré leur interopérabilité sur une large partie du territoire néo-calédonien par le déploiement d’une force multinationale avec des moyens maritimes, terrestres et aériens s’est déployée pour mettre en sécurité la population. L’exercice a été construit sur un scénario de catastrophe naturelle causée par un tsunami dans un pays fictif, déjà déstabilisé par des troubles sécuritaires.
Les capacités des FANC ont été renforcées par des capacités amphibies du groupe Jeanne d’Arc et un état-major embarqué projeté depuis l’état-major de la force aéromaritime française de réaction rapide. Un détachement venu de la Polynésie française a aussi été déployé via un avion casa. L’état-major multinational et interarmées a conduit et coordonné l’ensemble du dispositif depuis Nouméa.
L’exercice CROIX DU SUD a démontré la capacité des FANC à planifier et conduire une opération interarmées, dans un cadre interministériel et multinational d’envergure dans le Pacifique. Les FANC ont aussi démontré la capacité des armées françaises à pouvoir agir rapidement et en parfaite collaboration avec les organisations humanitaires.
TERRITOIRE NATIONAL
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