INDOPACIFIQUE

Partenariat opérationnel avec le Japon

Du 7 au 21 septembre, l’armée de Terre conduit un partenariat militaire opérationnel avec les Forces armées japonaises dans le cadre d’une relation bilatérale de confiance. Pour la seconde édition de Brunet-Takamori, l’armée de Terre engage une cinquantaine de légionnaires du 2^e REI et le Japon le 39^e RI dans un exercice visant à développer l’interopérabilité dans le cœur de métier d’infanterie.

Ainsi, la France, nation riveraine de l’Indopacifique affirme sa présence dans la zone. Elle contribue, avec ses partenaires, au renforcement de la stabilité, de la sécurité régionale et au bénéfice de la paix.

FANC : activité opérationnelle

Du 19 août au 3 octobre, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Benebig a quitté le port de Nouméa notamment pour prendre part à l’exercice Kakadu 2024 au large de Darwin en Australie.

Cet exercice est le principal exercice de la Royal Australian Navy (RAN) qui se déroule à Darwin tous les 2 ans. Cette année, l’exercice se tient du 6 au 19 septembre et a vocation à rassembler des partenaires de la région indopacifique. Des actions conjointes de contrôle maritime, de lutte anti-aérienne et sous-marine, ou encore de mise en en œuvre des hélicoptères seront conduites à cette occasion. L’objectif poursuivi est bien d’améliorer l’interopérabilité des acteurs de la zone pour un espace indopacifique stable.

Les FANC, à travers les actions qu’elles mènent au quotidien, garantissent la souveraineté de la France et participent à la protection de la population, des intérêts nationaux ainsi que des approches aériennes et maritimes dans le respect du droit international.

FAPF : activités opérationnelles

Cette semaine, la FREMM Bretagne poursuit son déploiement dans la région indopacifique. Le 17 septembre, la Bretagne a passé le détroit de la Sonde, entre Sumatra et Jakarta, avant de réintégrer le Carrier Strike Groupe (CSG) italien articulé autour du porte-aéronefs Cavour. Cette séquence est marquée notamment par une patrouille conjointe avec la frégate italienne Alpino démontrant l’attachement commun de la France et de l’Italie à un espace indopacifique libre et ouvert.

Plus à l’est et dans la cadre de la protection des intérêts français, après une période de patrouille dédiée à l’entraînement de l’équipage, l’Arago est entré le 17 septembre dans la zone économique exclusive (ZEE) de Clipperton. Il y conduira une mission de police des pêches avant de mettre le cap sur Puerto Chiapas au Mexique.

La mission de l’Arago traduit pleinement l’engagement de la France pour le respect de sa souveraineté dans la ZEE et son investissement dans la lutte contre les trafics illicites.

FASZOI : activité opérationnelle

Du 9 au 11 septembre, dans les eaux au sud-ouest de l'île de la Réunion, les unités terrestres et maritimes des FAZSOI ont conduit l’exercice interarmées Paille-En-Queue 24.3.

Cette édition a réuni une soixantaine de soldats et marins avec la participation des bâtiments de la Marine nationale (le patrouilleur Le Malin et le bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) Champlain), deux équipes du groupe d’action maritime, un détachement du 2^eRPIMa ainsi que l'hélicoptère de la gendarmerie.

Lors de cette séquence, marins, soldats et gendarmes ont pu approfondir leur interopérabilité dans le cadre de manœuvres à la mer, de tirs, de déploiements de détachements à terre ainsi que d'hélitreuillage.

Ces exercices complexes assurent la crédibilité de la protection de la population et des intérêts français à la Réunion.

EUROPE

Flanc oriental de l’Alliance : activités de préparation opérationnelle

En France, la formation de la première promotion de pilotes ukrainiens sur Alphajet arrive à son terme et se termine aujourd’hui par la traditionnelle cérémonie de macaronnage. Depuis mars 2024, l’armée de l’Air et de l’Espace forme des pilotes ukrainiens aux missions de combat aux commandes d’un Alphajet. La formation de ces pilotes répond à un besoin opérationnel des forces ukrainiennes et illustre le soutien résolu de la France.

L’apprentissage des fondamentaux de l’aviation de combat comprend la formation à la navigation à très basse altitude, l’évolution dans un cadre tactique dense face à des menaces Sol-Air et Air-Air, le combat aérien, le tir Air-Air ainsi que le tir Air-Sol. Il s’agit d’un enseignement « sur-mesure » afin d’optimiser le temps de formation tout en assurant une qualité à la hauteur de l’enjeu opérationnel.

Par ailleurs en Europe, du 12 au 23 septembre, aux abords de la ville d’Arnhem aux Pays-Bas l’exercice Falcon Leap de sauts de masse de parachutistes a mobilisé 12 nations alliées. A l’occasion des commémorations du 80^ème anniversaire de l’opération Market Garden, les parachutistes du 1^er régiment de chasseurs parachutistes ont participé à la phase 1 de l’exercice avec des sauts opérationnels en conditions réelles.

Cet exercice majeur a réuni plus de 1000 parachutistes soit le volume d’un groupement tactique interarmes, toutes nations confondues, illustrant la capacité de projection de l’Alliance.

De plus, en Pologne, sous le pilotage de EUMAM Ukraine, le détachement français sur place a reçu comme mission particulière de concevoir, planifier et conduire une nouvelle formation au profit des Forces armées ukrainiennes. Il forme désormais le niveau chef de groupe de combat d’infanterie au profit du partenaire ukrainien. Durant plusieurs semaines, près de cinquante soldats ukrainiens ont suivi ce stage et la majorité ont été promus sergents et chef de groupe. Ces soldats ukrainiens vont donc pouvoir rapidement renforcer la chaine de commandement des Forces armées ukrainiennes. Le stage a donné une totale satisfaction au partenaire et sera reconduit pour plusieurs cycles jusqu’en fin d’année.

Sur le flanc oriental de l’Alliance, aux côtés de leurs alliés, les militaires français poursuivent leur engagement pour la sécurité collective.

En Estonie, du 12 au 16 septembre, les Forces armées estoniennes (Estonian Defence Forces) et le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) Lynx 20 ont conduit l’exercice Barefoot sur l’île de Saaremaa.

Pendant trois jours, 121 militaires français ont opéré en toute discrétion, ciblant des points stratégiques de l'île, en agissant rapidement et furtivement. De leur côté, les forces estoniennes ont mis en œuvre les plans de défense afin repérer et neutraliser la force adverse par un contrôle de zone, notamment à l’aide de moyens drones et cynophiles. Lors de la phase d’exfiltration, le SGTIA français a évolué en dehors des doctrines classiques de l’infanterie, en mettant l’accent sur la subsidiarité à tous niveaux et ce jusqu’au niveau du trinôme.

Ce travail complet et coordonné entre le SGTIA français et les Forces estoniennes contribue non seulement au plan de défense national estonien, mais également à la crédibilité de la dissuasion régionale sur le flanc est de l’Europe par l'OTAN.

De plus, toujours en Estonie, dans le cadre du déploiement de la compagnie d’infanterie légère, un acheminement de blindés SERVAL a débuté le 16 septembre. Cette manœuvre logistique au profit de la force déployée en Estonie, conduite sous les ordres du Commandement Terre Europe, est une première, notamment en ce qui concerne le déploiement du SERVAL.

En engageant les capacités les plus modernes aux côtés des alliés, les forces françaises démontrent ainsi leur volonté à vouloir renforcer la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

En Roumanie, le 17 septembre, le mandat AIGLE 8 est arrivé à sa fin et après plus de trois mois passés sur le camp Berthelot les militaires finalisent la phase de relève.

Au bilan, la mission aura été extrêmement riche : tirs interarmes, campagnes de tir d’artillerie, lutte contre la menace NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), franchissement de rivières et coupures humides, combat de tranchées et en zone urbaine… 

Les militaires d’AIGLE 8 se sont également déployés lors de manœuvres d’ampleur dont Eagle Arrow est emblématique. Cet exercice de déploiement de l’ensemble du Bataillon multinational réalisé en 24 heures avait engagé 1100 soldats et quelque 300 véhicules de combat et illustrait la réactivité et la souplesse du dispositif.

Durant plus de trois mois, le Bataillon multinational s’est ainsi enrichi mutuellement des savoir-faire belges, luxembourgeois et français gage de la crédibilité et de la force de l’Alliance.

Atlantique Nord : activités opérationnelles

En Atlantique, les activités opérationnelles se poursuivent avec le déploiement de plusieurs bâtiments de la Marine nationale dans la zone.

Au large des côtes belges et néerlandaises, du 2 au 13 septembre, le chasseur de mines (CMT) Le Sagittaire a participé à l’exercice de guerre des mines Sandy Coast conduit par la Marine belge sous commandement de l’OTAN.

Cet exercice a permis de renforcer l’interopérabilité entre alliés.

A l’issue, le CMT Sagittaire a traversé le canal de Kiel et a commencé sa préparation opérationnelle en vue de sa participation à venir à l’exercice OTAN Northern Coasts en Baltique.

Toujours déployé en Norvège, le (BSAM) Rhône, opère dans l’exercice OTAN Dynamic Monarch 2024. Dans le cadre des missions de sauvetage de sous-marin en péril, l’objectif de l’exercice est de mettre en œuvre le NATO Submarine Rescue System (NSRS). Ce système de sauvetage est composé de deux moyens :

• l’I-ROV, un moyen d’intervention télé-opéré ;
• et le Submarine Rescue Vehicle (SRV), un sous-marin dont le rôle est de prendre en charge jusqu’à 15 rescapés par rotation.

Dynamic Monarch 24 revêt une importance particulière dans la mesure où il s’agit de la première utilisation combinée du NSRS avec la mobilisation de l’I-ROV et du SRV.

En outre, la frégate La Fayette, intégrée au SNMG1 (Standing Nato Maritime Group 1) de l'OTAN, a quant à elle fait escale dans la base navale danoise de Frederikshavn et poursuit sa patrouille opérationnelle en mer Baltique. La frégate La Fayette a également patrouillé avec l'USS Normandy. Au cours de cette patrouille, les deux hélicoptères ont pu apponter sur l’un et l’autre des bâtiments.

Dans le cadre de l’exercice REPMUS (Robotic Experimentation and Prototyping using Maritime Uncrewed Systems), un détachement mené par le groupe de plongeur démineurs (GPD) de l’Atlantique et le BBPD Achéron se sont rejoint au Portugal.

Cet exercice OTAN annuel a pour objectif principal l’entrainement à la mise en œuvre de drones dans les trois dimensions : sous-marin, surface et aérien. Le GPD Atlantique, appuyé par des représentants du GPD Méditerranée, de la FLCM et du SHOM ont ainsi procédé à l’installation logistique, à la préparation des zones de travail avant le mouillage des mines d’exercice et à des plongées d’environnement. En parallèle, le BBPD Achéron a débuté les expérimentations avec les drones de surface.

LEVANT, PROCHE ET MOYEN-ORIENT

Méditerranée orientale - centrale : activités opérationnelles

Sur mer, comme sur terre, les armées françaises ont œuvré cette semaine encore pour la stabilité régionale en Méditerranée orientale.

Ainsi, depuis le 4 août, une frégate multi-missions (FREMM) déployée en Méditerranée orientale contribue à la permanence de la présence française dans la région.

Après une récente escale à Limassol (Chypre) la frégate participe à la cinquième édition de l’exercice tactique quadripartite Eunomia 2024 (Chypre, France, Grèce, Italie) conduit au large de Chypre du 12 au 18 septembre. Cet exercice annuel a pour vocation de renforcer la coopération, la coordination et l’interopérabilité entre les nations participantes. A l’occasion de cet exercice, les unités déployées ont réalisé des opérations aéromaritimes, d’interdiction maritimes (MOI), de recherche et de sauvetage (SAR), de lutte asymétrique, des exercices d’évacuation de ressortissants (RESEVAC) et un volet cyber.

Eunomia est une initiative multilatérale qui contribue à la sécurité de la navigation et promeut la liberté de circulation maritime dans la région de la Méditerranée orientale.

En parallèle, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire a repris sa patrouille en Méditerranée orientale et centrale après une escale à la Goulette en Tunisie durant laquelle l’équipage a mené des activités de coopération.

DAMAN : coopération opérationnelle

De plus, au Liban, le 10 septembre, le général Daher, commandant le 5^e régiment d’intervention (5^e RI) des Forces armées libanaises (FAL), et le colonel Maurin, commandant la Force Commander Reserve (FCR) de la FINUL, ont inauguré une installation de panneaux solaires au poste de commandement du 5^e RI FAL.

La France a soutenu ce projet, débuté en 2023, et mis en œuvre avec l’appui de la FCR, afin de renforcer la capacité du 5^e RI à conduire ses missions quotidiennes dans son secteur de responsabilité au Sud Liban, en application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans un contexte économique et sécuritaire dégradé, le dispositif de panneaux solaires, désormais pleinement opérationnel, consolide significativement l’autonomie énergétique et la continuité d’activité de cette emprise des FAL et des capacités de commandement du 5^e RI.

Cette action contribue plus largement au développement des relations entre les Forces armées libanaises et le contingent français de la FINUL.

Irak/Syrie : coopération opérationnelle

Au Moyen-Orient, les Rafale de la base aérienne projetée au Levant ont poursuivi leur participation au sein de la Coalition afin de lutter contre Daech. Ainsi, du 5 au 12 septembre, ils ont effectué 14 sorties aériennes pour un total de 63 heures de vol. Ces vols s’effectuent dans l’ensemble du spectre des missions aériennes : défense et surveillance de l’espace aérien, prise d’alerte pour appui aérien ou Close air support (CAS) et reconnaissances aériennes menées au Moyen-Orient au profit de la Coalition.

Par ailleurs, au cours de cette semaine, les Rafale de la base aérienne projetée (BAP) au Levant ont réalisé une mission d’entraînement avec les forces iraquiennes. Le 10 septembre, un exercice a simulé dans l’espace aérien iraquien l’opposition de deux équipes constituées d’un pilote français et d’un contrôleur de défense aérienne iraquien. Cette séquence Partner Nation Integration illustre un partenariat de confiance entre les deux nations.

Mer rouge : sûreté maritime

Les unités françaises s’engagent par ailleurs pour la stabilité de la région en sécurisant les axes maritimes, notamment en mer rouge.

Ainsi, du 14 au 16 septembre, la frégate française opérant au sein de l’opération européenne ASPIDES, a participé à la sécurisation de l’opération de remorquage du SOUNION. Le pétrolier qui avait été attaqué par les Houthis le 21 août, a été remorqué par des bateaux civils, sous la protection des bâtiments militaires français, italiens et grecs de l’opération ASPIDES. La réussite de la sécurisation de l’opération de remorquage est le résultat d’une coopération étroite entre les nations participantes à la mission en lien avec les remorqueurs civils.

FFDj : coopération opérationnelle

Plus au sud, dans la corne de l’Afrique, en étroite liaison avec le partenaire, la France poursuit son engagement au côté de la République de Djibouti dans le cadre du traité de défense bilatéral.

Ainsi, du 6 au 13 septembre, les Mirage 2000-5 des FFDj ont effectué 17 sorties aériennes. Ces vols s’inscrivent dans le cadre de la préparation opérationnelle des pilotes, pour garantir la capacité des équipages à réagir sous court préavis.

AFRIQUE

En Afrique, les armées françaises s’engagent au quotidien auprès de leurs partenaires pour mener des actions de coopération, adaptées aux besoins de chaque pays.

Coopération opérationnelle avec les armées des partenaires africains

Dans ce cadre, en patrouille dans le golfe de Guinée, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing a accosté en République de Côte d’Ivoire le 11 septembre à l’occasion de sa deuxième escale opérationnelle dans le cadre de son déploiement CORYMBE.

Par la suite, le 15 septembre, le Commandant Ducuing a mené une patrouille commune avec le bâtiment ivoirien, le Capitaine de frégate Sekengo. Durant cette période, le Commandant Ducuing a mis à profit la présence d’un inspecteur des pêches ivoirien dont la connaissance de l’environnement, a été déterminante pour cibler efficacement les trafics et la pêche illicite.

Plus au nord, au Sénégal, du 2 au 13 septembre, un entraînement conjoint dans le domaine du tir de précision a été organisé à Thiès entre les Éléments français au Sénégal (EFS) et le groupement des fusiliers de l’Air des Forces armées sénégalaises.

Durant deux semaines, les militaires sénégalais et leurs homologues français ont ainsi renforcé leurs compétences et partagé des savoir-faire visant à accroître l’autonomie et l’efficacité des deux forces sur le terrain.

Cette mission, inscrite dans le cadre d’un partenariat solide entre le Sénégal et la France, illustre une nouvelle fois la coopération militaire active entre les deux pays autour d’une volonté commune d’assurer la sécurité en Afrique de l’Ouest.

ANTILLES-GUYANE

FAG : lutte contre les trafics illicites

En Guyane, depuis le 27 août, les Forces armées en Guyane (FAG) ont conduit aux côtés des FSI l’opération COBRA pour lutter contre l’orpaillage illégal. Cette opération a abouti le 10 septembre à la mise hors d’usage de 193 carbets (abri de bois sans mur), 2 quads, 27 tables de levée, 24 motopompes, 21 groupes électrogènes. Le montant de cette destruction d’avoir criminel est estimé à 2,3 millions d’euros.

En parallèle, la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) La Charente a patrouillé cette semaine, afin de maintenir une présence dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) et de lutter contre la pêche illégale dans les eaux françaises.

FAA : activités opérationnelles

Cette semaine, du 10 au 12 septembre, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville a participé à l’exercice néerlandais Windward au large de l’île de Saba, au nord des petites Antilles néerlandaises.

Au cours de son déploiement, le Dumont d’Urville a mené des exercices de navigation et de remorquage en compagnie du patrouilleur Pelikaan de la Marine royale néerlandaise. Ces exercices constituent un excellent entrainement qui favorise l’interopérabilité en cas de catastrophe naturelle entre les FAA et les forces néerlandaises qui sont un partenaire clé dans la région des Caraïbes.

Plus au sud en Guadeloupe, la 2^ème compagnie du 33^e régiment d’infanterie de Marine (33ème RIMa) est déployée en mission KANAWA depuis le 11 septembre. Dans le cadre de cette mission de souveraineté, les marsouins du 33^e RIMa ont effectué des exercices de préparation opérationnelle notamment dans le domaine de l’aguerrissement.

Cette exercice permet de mieux faire connaitre les capacités militaires des FAA au sein de l’archipel guadeloupéen, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy.