Soutien militaire à l’Ukraine

Dans le cadre de la mission d’assistance militaire de l’Union européenne (EUMAM) à l’Ukraine, la formation de la Brigade « Anne de Kyiv » est maintenant terminée et l’ensemble des soldats ukrainiens a quitté le territoire français.

Les formations adaptées aux besoins et demandes exprimées par le partenaire se poursuivent dans tous les milieux.

Le président de la République a annoncé, le 6 juin, le développement d’une nouvelle coopération avec l’Ukraine en matière de défense aérienne. Cette nouvelle coopération se traduit par la formation de pilotes et la cession de Mirage 2000-5 in fine contribuant ainsi à la restauration de supériorité aérienne ukrainienne. Les pilotes ukrainiens suivent depuis cet été des formations en France :

La formation aux fondamentaux du pilotage de chasse comprend :

• formation à la navigation haute vitesse / basse altitude ;
• évolution dans un cadre tactique dense (menace sol-air / menace air-air) ;
• tir air-sol et air-air ;
• combat aérien.

De plus en en Pologne, le détachement français auprès de EUMAM a accueilli cette semaine un contingent d’une cinquantaine de soldats ukrainiens pour une formation dédiée aux sous-officiers.

Flanc oriental de l’Alliance : activités de coopération opérationnelle

Sur le flanc oriental de l’Alliance, les armées françaises poursuivent leur engagement pour la sécurité régionale.

Cette semaine en Estonie, tandis que la compagnie d’infanterie légère s’est entraînée à la réalisation de tranchées avec l’Estonian Defense League, des officiers français de la mission LYNX ont participé à l’exercice d’état-major Decisive Lancer simulant la mise en œuvre du plan de défense estonien. Ce dernier, qui consistait en un exercice de poste de commandement, avait pour objectif d’entraîner les forces de sécurité nationales à planifier la défense du pays en cas de crise majeure ou de guerre.

De plus, le 22 novembre, sur le camp de Tapa, les militaires français insérés dans le bataillon multinational de l’OTAN sous commandement britannique ont réalisé avec leur alliés un exercice d’alerte Vanguard Combat Team. Ce dernier a vu un déploiement rapide des soldats et de leurs matériels de combat pour une mission de défense du territoire. L’objectif de ce type de manœuvre est d’organiser le desserrement et la dilution des unités sur le terrain pour compliquer les frappes et le ciblage adverses.

En Roumanie, cette semaine, les soldats de la mission Aigle opérant au sein du bataillon multinational de l’OTAN sous commandement de la France ont réalisé les premiers exercices conjoints avec le contingent espagnol récemment arrivé.

Ainsi l’exercice EAGLE LIGHTNING a été l’occasion de mettre en œuvre l’interopérabilité des systèmes de communication et d’information.

Par ailleurs, au cours de l’exercice EAGLE ANGEL, le bataillon a confirmé sa capacité à réagir et à prendre en charge un afflux massif de blessés (MASCAL massive casualites).

Enfin, sur le camp de Capu Midia, les lance-roquettes unitaire (LRU : porté 80km) des artilleurs du bataillon multinational ont réalisé des exercices de frappes guidées par drone lors de l’exercice interalliés DYNAMIC FRONT.

Toujours dans le cadre de cet exercice, en Finlande, les artilleurs du 93e régiment d'artillerie de montagne participent à ces manœuvres de tir d’artillerie. Pour cette contribution française, près de 400 tonnes d'équipements et de matériels ont été acheminés au-delà du cercle polaire arctique par voie ferrée ainsi que 25 tonnes de munitions par voie aérienne. Ce haut de niveau de coordination entre les unités alliées illustrent la cohésion et la connaissance mutuelle des artilleurs de l’Alliance.

Dans le ciel européen, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) assure la surveillance des frontières sur le flanc est de l’Alliance en contribuant aux missions d’AIR SHIELDING de l'OTAN. Du 4 au 29 novembre, l’AAE a ainsi déployé un A330 MRTT Phénix sur la base aérienne de Powidz en Pologne. Du 19 au 25 novembre, le A330 MRTT français a réalisé des missions de ravitaillement en vol au profit de chasseurs suédois, allemands, polonais, italiens et danois au-dessus de la Suède, la Pologne et du Danemark.

De plus, du 25 au 29 novembre, 3 Mirages 2000-D sont déployés sur la base aérienne de Namest (na Olsavou) en République Tchèque sous le mandat des missions AIR SHIELDING de l’OTAN. Le déploiement prend la forme d’une dilution rapide et agile des moyens, avec une empreinte logistique la plus légère possible, conformément au concept ACE (Agile Combat Employment). L’objectif est le suivant : compliquer la solution de ciblage de l’adversaire sur les matériels à haute valeur ajoutée.

Plus particulièrement, le 28 novembre, ils participeront à un exercice de combat aérien simulant une incursion d’une force aérienne adverse. Cette mission opposera fictivement dans un environnement complexe des chasseurs de l’OTAN.

Enfin, depuis le 27 novembre, 4 Rafale sont déployés sur la base aérienne de Šiauliai, en Lituanie. Leur mission enhanced Air Policing (eAP) de l’OTAN débutera pleinement la semaine prochaine après une phase de montée en puissance.

Depuis 2014, les alliés mettent en œuvre ce dispositif de police du ciel renforcé sous le commandement de l’OTAN. Les armées françaises y contribuent en déployant régulièrement leurs avions de chasse, pour des périodes de plusieurs mois, ce mandat étant la 11e occurrence de cette mission depuis 2014.

La réactivité et la modularité du dispositif aérien de l’OTAN démontre la capacité des alliés à défendre leur espace aérien.

Mer Baltique : activités opérationnelles

En mer Baltique, trois bâtiments de la Marine nationale sont déployés simultanément pour participer aux activités maritimes de l’OTAN.

Cette semaine, une frégate, le PHM Commandant Blaison, le CMT Croix-du-Sud, ainsi qu’un Atlantique 2 (ATL2) déployé depuis la Suède, ont débuté leur participation à l’exercice FREEZING WINDS 24. Cet exercice de l’OTAN, organisé par la Finlande, se déroule jusqu’au 29 novembre dans l’Est de la Mer Baltique et sur le territoire finlandais. Au total, plus de 4000 militaires de 13 nations participent, aux côtés des unités françaises, à cet exercice multi-luttes dans l’environnement particulièrement inhospitalier du nord de la Baltique.

Il témoigne aussi de la cohésion des membres de l’OTAN pour garantir la sécurité collective aux côtés d’un allié ayant récemment rejoint l’Alliance.

Méditerranée : activités de préparation opérationnelle  

Le groupe aéronaval (GAN), centré autour du porte-avions Charles De Gaulle et composé de trois frégates françaises, d’un ravitailleur, d’un sous-marin et de plusieurs escorteurs étrangers, a appareillé de Toulon ce jeudi matin pour la mission opérationnelle CLEMENCEAU 25.

Agrégateur de forces internationales par nature, le GAN sera renforcé en mer Méditerranée par les frégates alliées italienne, américaine, marocaine et grecque. Depuis une décennie, plus d’une trentaine de frégates et sous-marins alliés ont rejoint les rangs du GAN français en opération. Véritable outil de supériorité navale, de projection de puissance et d’appréciation autonome de situation, le GAN sera déployé dans un environnement stratégique complexe. Le déploiement de cette capacité militaire souligne l’attachement de la France à la liberté d’action et de circulation maritime et aérienne. 

Méditerranée orientale : activités de préparation opérationnelle

Depuis le 12 novembre, une frégate est intégrée au sein du Standing Nato maritime Group 2 (SNMG2). Elle mène aux côté des bâtiments alliés des patrouilles de surveillance maritime pour renforcer la posture défensive de l’Alliance sur le flanc est. Dans un premier temps, la frégate a conduit des séquences de ravitaillement à la mer avec le ravitailleur espagnol Cantabria. Puis, le 18 novembre, elle a rejoint le HMCS Charlottetown (Canada) avec l’état-major canadien embarqué, accompagné des frégates allemande et espagnole Hamburg et Cristobal Colon. Le Task Group de l’OTAN a ainsi patrouillé en Méditerranée. Au cours de cette patrouille, les bâtiments de la force ont effectué des manœuvres à la mer, des appontages croisés d’hélicoptères (durant laquelle un CH-148 canadien s’est posé pour la première fois sur une FLF), des exercices de défense aérienne ou encore d’interception radio et radar.

Depuis le 23 novembre, cette même frégate participe à l’exercice maritime multinational NIRIIS 24 basé sur un scénario de gestion de crise organisé par la Grèce. L'exercice NIRIIS 24 est considéré comme une étape majeure dans la préparation de l’état-major multinational grec de l’OTAN piloté par la Grèce. L’objectif de cet exercice est d’approfondir l’interopérabilité interalliée avec la conduite d'une opération maritime axée sur un scénario réaliste. La marine grecque met en œuvre 2 sous-marins, 4 frégates, 2 patrouilleurs, 1 pétrolier ravitailleur, et 1 bâtiment amphibie avec des troupes de marine, répartis en 2 forces. Par ailleurs, aux côtés de la frégate française, deux avions de patrouille maritime portugais et américain participent également.

En méditerranée orientale, une frégate française est toujours déployée au large du Liban pour contribuer à l’appréciation autonome de situation de la France dans la région.

Forces françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU) - Mer Rouge : sûreté maritime

Plus au sud, en mer Rouge, la frégate française déployée au sein de l’opération européenne ASPIDES continue d’assurer la protection des navires de commerce pour garantir la liberté de circulation de Suez à Ormuz. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 est également déployé dans la zone permettant d’amplifier la capacité de renseignement et de renforcer le dispositif de protection des navires.

Forces françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU) - Qatar : activités de coopération opérationnelles

L’exercice bilatéral interarmées AL KOOT se poursuit. Après l’engagement des unités terrestres issues des FFEAU la semaine dernière, cette semaine voit l’engagement des Rafale de la BA104 et de la frégate de surveillance (FS) le Floréal aux côtés des forces armées qatariennes.

Le thème tactique élaboré conjointement entre français et qatariens simule un scénario d’engagement portant sur la défense du territoire du Qatar. En plus des unités déployées sur le terrain, une structure de commandement commune a été établie pour planifier et conduire la manœuvre interarmées. Cet exercice de grande ampleur renforce les liens de confiance unissant les forces armées qatariennes et françaises.

Le 21 novembre, la mission Advanced Tactical Leadership Course (ATLC34) sur la base aérienne des Émirats arabes unis s’est terminée. Quatre pilotes de l’armée de l’air et de l’espace ont pu valider la qualification de chef de mission. Cours unique permettant aux pilotes de travailler en interalliés avec un espace aérien qualitatif par sa grandeur. Cette année l’Arabie saoudite, le Qatar, Oman, la Turquie, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Allemagne et les États-Unis sont présents.

Irak : coopération opérationnelle

Au Moyen-Orient, les Rafale de la Base aérienne projetée au Levant ont poursuivi leur participation au sein de la Coalition au-dessus de la zone afin de lutter contre Daech. Du 14 au 21 novembre, ils ont effectué 18 sorties aériennes.

En parallèle, durant cette semaine, les Rafale ont réalisé deux missions d’entraînement de défense aérienne et de combat air-air avec les forces irakiennes. Ces vols de Partner Nation Integration ont permis un échange privilégié entre les forces françaises et les forces irakiennes.

Enfin, toujours en Irak, depuis le 16 novembre, la TF LAMASSU poursuit cette semaine la formation du 4ème bataillon du Désert. Dans le cadre de cette coopération opérationnelle bilatérale, les FFEAU mènent des actions de formation conjointe au combat en milieu désertique. Ces unités ont vocation à être déployées aux frontières du pays.

DAMAN : coopération opérationnelle

Dans le sud du Liban, les patrouilles de la Force Commander Reserve (FCR) de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) continuent.

Dans ce cadre, les unités de la FCR poursuivent leurs actions, notamment en ouvrant les itinéraires rendus impraticables par les combats. En patrouillant dans l’ensemble de la zone FINUL, la FCR démontre sa capacité à réagir en tous points.

Par ailleurs, les missions d’appui à la population se poursuivent, accompagnant le retour des habitants. Les casques bleus ont ainsi distribué ce 25 novembre du matériel médical aux habitants de Tyr.

La France a proposé à l’ONU de renforcer sa capacité Génie au sein de la FCR afin d’appuyer au mieux l’ouverture des itinéraires dans le cadre du mécanisme de CLF qui est à l’œuvre.

Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) : coopération opérationnelle

Dans la corne de l’Afrique, la France s’engage aux côtés de la République de Djibouti. Ainsi, du 16 au 23 novembre, les Mirage 2000-5 des FFDj ont effectué 22 sorties aériennes. Ces vols s’inscrivent dans le cadre de la préparation opérationnelle des pilotes dans le domaine de la défense de l’espace aérien djiboutien.

En Afrique, les armées françaises s’engagent au quotidien auprès de leurs partenaires pour mener des actions de coopération, adaptées aux besoins de chaque pays.

Golfe de Guinée : Bénin coopération opérationnelle

Dans le golfe de Guinée, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude est toujours déployé en mission CORYMBE.

Le 18 et 19 novembre, le PHA Dixmude a commencé la semaine par l’exercice bilatéral amphibie ZANGBETO avec les forces armées béninoises. Cette manœuvre amphibie a mobilisé les éléments du sous groupement tactique embarqué (S-GTE) Korrigan et plus d’une centaine de militaires béninois issus de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers de Ouidah, du 2ème Groupement Blindé et du 3ème Bataillon Interarmes béninois. L’exercice amphibie ZANGBETO visait après la mise à terre des VAB à s’entrainer conjointement au combat de l’infanterie motorisée en incluant une menace IED. Cet exercice s’inscrit dans la continuité du partenariat qui lie les forces armées françaises et béninoises.

Golfe de Guinée : Nigéria coopération opérationnelle

Le Dixmude a ensuite mis le cap sur le Nigeria. Les 23 et 24 novembre, le groupe amphibie français composé du PHA Dixmude et du S-GTE Korrigan a participé aux côté des forces armées nigérianes à l’exercice amphibie CROCODILE LIFT au large de Lagos.

CROCODILE LIFT 2024 est un exercice de de lutte contre le terrorisme maritime et la piraterie. Ainsi, le groupe amphibie français a été invité à appuyer et soutenir une manœuvre coordonnée de libération d'otages à la fois en mer et à terre, conduite par les forces spéciales nigérianes. Cet exercice a permis d'améliorer la synergie entre les deux pays par la réalisation conjointe d’une opération antiterroriste complexe comprenant : une libération d'otages, une évacuation médicale et un assaut amphibie et héliporté.

Eléments français au Sénégal (EFS) : Sénégal : coopération opérationnelle

Au Sénégal, du 12 au 22 novembre, les Éléments français au Sénégal (EFS), en partenariat avec l’École du Val-de-Grâce (EVdG) du Service de santé des armées, ont accueilli une séquence internationale dédiée à la « mise en condition de survie du blessé de guerre ». Pendant dix jours, douze officiers et sous-officiers issus de six nations africaines (Bénin, Guinée, République de Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal et Togo) ont participé à cette formation.

En favorisant un partage d’expertise, ce partenariat médical opérationnel s’inscrit dans une coopération militaire équilibrée et illustre la volonté de la France aux côtés de ses partenaires africains de renforcer les capacité sanitaires dans un domaine essentiel pour la survie du blessé de guerre.

Eléments français au Gabon (EFG) : Gabon : coopération opérationnelle

Au Gabon, le stage aide-moniteur forêt (AMF) se poursuit sur le camp de Gaulle. La deuxième phase de la formation a débuté cette semaine et se concentre sur la restitution des techniques essentielles de survie et de combat en milieu forestier. Les militaires africains suivant le stage AMF contribuent ainsi au renforcement des capacités des armées partenaires de la région dans le domaine de la protection des ressources naturelles.

Eléments français au Gabon (EFG) : Cameroun : coopération opérationnelle

D’autre part, du 6 au 28 novembre, un détachement d’instruction opérationnelle multidomaine (DIO) a été déployé à N’Gaoundéré, au Cameroun, dans le cadre de la coopération militaire des Éléments Français au Gabon (EFG) avec les Forces armées camerounaises (FAC). L’objectif du DIO est de renforcer les compétences tactiques et techniques des soldats camerounais.

Les formations ont couvert plusieurs domaines : le combat en milieu ouvert et urbain, le tir de précision, l’utilisation des drones, le combat au corps à corps, le secourisme au combat.

Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) : coopération opérationnelle

Créée en juillet 2023 à l’initiative du président de la République, l’Académie du Pacifique a organisé un stage de planification d’état-major du 12 au 21 novembre. Mené au sein de l’Etat-Major Interarmées (EMIA) à Nouméa, cette séquence a permis une formation conjointe pour des militaires issus de Nauru, des Fidji, des îles Cook, de Tonga, de Vanuatu et d’Australie.

Il s’agissait pour les stagiaires de partager des procédures communes en matière de planification stratégique et opérationnelle. Que ce soit à travers les stages de commandement ou de planification opérationnelle, l’Académie du Pacifique s’engage à maintenir un espace indopacifique libre et ouvert avec les partenaires du Pacifique.

Forces armées de Polynésie française (FAPF) : activité opérationnelle

En mer, actuellement en mission au large de l’île de Guam, la frégate de surveillance Prairial a achevé le 21 novembre sa participation à la mission ECC (AETO). Cette mission a succédé à 11 jours de patrouille au large de la Corée du Nord, pour assurer le respect de l’embargo décidé par les Nations Unies. La frégate a désormais rejoint la marine et les garde-côtes américains pour participer à des séquences conjointes d’entraînement.

Forces armées dans la Zone-sud de l’océan Indien (FAZSOI) : coopération opérationnelle

Les Forces armées de la Zone-sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont mené cette semaine plusieurs actions au profit de la stabilité et de la coopération régionales.

Ainsi, le passage de l’ex cyclone Bheki sur La Réunion a été l’occasion de démontrer la préparation des FAZSOI face aux aléas climatiques. Le plan Cyclone, renforcé par l’exercice annuel Cyclonex, a été pleinement opérationnel. Cet événement a souligné la capacité des FAZSOI à anticiper et réagir efficacement, garantissant ainsi la sécurité des populations locales et la continuité des opérations.

Sur le plan maritime, les FAZSOI ont intensifié leur présence dans la Zone de Responsabilité Permanente (ZRP) afin de renforcer la sécurité régionale et de lutter contre les trafics illicites. Le BSAOM Champlain a mené une mission de ravitaillement des îles Éparses, intégrant des exercices d’observation en mer pour appuyer les détachements terrestres. Par ailleurs, le patrouilleur Le Malin a poursuivi sa mission de surveillance maritime dans le canal du Mozambique, contribuant de manière significative à la posture de sécurité dans cette zone sensible. Ces opérations maritimes illustrent l’engagement des FAZSOI dans la lutte contre les trafics illicites et la protection des voies maritimes stratégiques.

Forces armées en Guyane (FAG) : lutte contre les trafics illicites

En Guyane, les armées poursuivent leur mission de soutien à la population en réponse à la sécheresse qui frappe actuellement l’Ouest guyanais. Les Forces armées en Guyane mettent à disposition leurs moyens afin de livrer des denrées alimentaires aux commerces des communes les plus isolées. Ainsi, les avions CASA ont acheminé du carburant, du gaz, ainsi que des produits alimentaires.

Les FAG demeurent mobilisés face à la sècheresse, tandis que les autres missions opérationnelles se poursuivent.

Aussi, le 17 novembre, le patrouilleur Antilles-Guyane La Résolue des FAG a intercepté un navire de pêche en situation illégale. Les actions de police de pêche illustrent l’engagement des forces armées pour le respect de l’environnement et de la souveraineté français

Forces armées aux Antilles (FAA) : coopération opérationnelle

Dans le cadre de la mission de lutte contre le narcotrafic Carib Royale, la frégate de surveillance (FS) Ventôse a mené une séquence de coopération avec la République dominicaine. L’équipe de visite a ainsi conduit plusieurs exercices à bord.