TERRITOIRE NATIONAL

JOP 24 : bilan de la sécurisation des Jeux Olympiques

Durant quinze jours, les armées en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) ont contribué à la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (JOP) permettant ainsi aux millions de touristes, aux milliers d’athlètes et aux centaines de personnalités publiques et politiques de profiter pleinement de cet évènement extraordinaire. Ce dispositif n’a jamais remis en cause la capacité à intervenir en France ou à l’étranger.

La cérémonie de clôture le week-end dernier a ainsi marqué la fin de plus de deux semaines intenses de sécurisation de l’ensemble des sites liés à l’événement – d’Ivry-Charenton à Teahupo’o, du Stade de France à la rade de Marseille, sur terre, dans les airs, en mer ou dans le cyberespace.

Fruit d'un travail collectif et d'une étroite collaboration entre les FSI et les armées françaises, renforcées de capacités spécifiques issues de pays partenaires le succès des JOP témoigne de la capacité des armées à s’insérer dans un dispositif de sécurisation d’un événement d’envergure mondiale. Le bon déroulement des Jeux illustre ainsi l'efficacité de l'action des trois armées et services dans un contexte exigeant, avec comme mot d’ordre : « A événement exceptionnel, dispositif de sécurité exceptionnel » le tout dans une posture rassurante et dissuasive.

Sur terre, le dispositif SENTINELLE – JOP a pleinement joué son rôle d’appui aux FSI – notamment à travers la mise en œuvre de ses moyens spécifiques pour une protection multi-milieux –, comme l’illustre la sécurisation du port d'Ivry-Charenton avec la mise en œuvre de patrouilles fluviales, des plongeurs de combat, et d’équipes cynotechniques.

L’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a elle aussi adapté de manière exceptionnelle le dispositif permanent de sécurité aérienne pour répondre aux enjeux de cette période. Dans un cadre interministériel, interarmées et avec l’appui de ses partenaires britanniques, espagnols et allemands, l’AAE a rempli sa mission de sécurisation de la troisième dimension, en déployant des avions de chasse, hélicoptères, drones, systèmes de défense sol-air et des moyens de lutte anti-drone. Au total, plus de 2400 aviateurs ont participé à la sécurisation des JOP, avec 88 interceptions d'aéronefs et 64 télé-pilotes de drones interpellés.

En mer, la Marine a mis en œuvre des dispositifs particuliers de sauvegarde maritime (DPSM) pour les épreuves nautiques de Teahupo’o et Marseille. Ces derniers se sont révélés essentiels pour sécuriser les infrastructures et les environnements maritimes autour desquels des milliers de spectateurs se sont réunis pour assister aux compétitions. Près de 3700 marins ont été engagés dans le cadre de la protection maritime du territoire national dès le transit de la flamme Olympique depuis la Grèce.

Engagés quotidiennement dans la sécurisation des Jeux, nos militaires ont été admirablement représentés par les athlètes militaires engagés pour la victoire. Les sportifs de l'armée de champions, constituant 13% de la délégation française, ont remporté des résultats exceptionnels, avec 21 médailles olympiques, dont 4 en or – soit un tiers des médailles de la France. Ces résultats soulignent l'excellence des sportifs de haut niveau de la défense (SHND) et reflète l'importance accordée à la pratique sportive au sein des armées, pierre angulaire de la préparation opérationnelle. Goût de l’effort, dépassement de soi, culte du résultat et de la mission sont autant de valeur partagées entre le sport et les armées.

Demeurant pleinement opérationnelles, les armées préparent désormais leur participation à la sécurisation des Jeux Paralympiques, du 28 août au 8 septembre.

EUROPE

Dans une démarche ferme et non-escalatoire, les armées françaises contribuent activement aux missions de réassurance de l’Alliance sur le flanc est de l’Europe avec des moyens adaptés et réactifs.

LYNX : activités de préparation opérationnelle

Engagées en Estonie dans le cadre de la présence avancée et renforcée (eFP - enhanced Forward Presence) de l’OTAN, les armées françaises participent au renforcement de la posture défensive de l’Alliance au profit des forces armées estoniennes.

Du 6 au 8 août, un peloton de cavalerie légère française du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) LYNX 20, intégré au sein du groupement britannique CABRIT 14, a participé à l’exercice Forest Devil sur le camp de Tapa en Estonie.

Au cours de l’exercice, les unités de chars anglais Challenger 2 et les chars AMX10RC français ont mené des actions de combat offensives et défensives. Cet entraînement de haute intensité en terrain ouvert avec des moyens de haut du spectre, vient renforcer les capacités opérationnelles de chacun, rendant l’Alliance plus forte.

La mise en commun des savoir-faire français et britanniques est le signe de l’unité de l’Alliance, gage de la crédibilité du dispositif en Estonie.

AIGLE : activités de préparation opérationnelle

Nation cadre du Multinational Battlegroup en Roumanie, la France poursuit ses activités de préparation opérationnelle aux côtés de ses alliés marquant son engagement dans le renforcement de la posture défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

Du 12 au 15 août, le bataillon multinational organise la seconde phase du Field training exercise (FTx) EAGLE SPEARHEAD sur le camp de Cincu, en Roumanie. L’exercice a vu s’opposer les deux sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) dans un exercice à double action, le premier étant composé des forces françaises, le second des forces belges, luxembourgeoises, d’une section française et d’une portugaise. Au total, près de 650 militaires ont participé à cet exercice majeur du mandat Aigle 8. Chaque pays participant faisant bénéficier à l’autre de son expertise opérationnelle, ces quatre jours d’exercice, riche en partage ont rendu le bataillon multinational plus fort, ensemble.

Cette unité et cohésion de l’Alliance lui permet d’engager le cas échéant des moyens de haut du spectre, capables de s’intégrer pleinement dans le plan de défense national roumain sous commandement de l’OTAN.

PROCHE ET MOYEN-ORIENT

Méditerranée orientale – occidentale : permanence du dispositif

En tant que puissance souveraine et riveraine de la Méditerranée, la France maintient une présence navale et aérienne régulière dans la région, intégrée aux opérations de l'OTAN, de l'UE, ou en coordination avec nos partenaires.

Dans le cadre du maintien par les armées françaises d’un dispositif maritime cohérent en Méditerranée orientale, la frégate déployée dans la zone depuis le 28 avril a été relevée cette semaine par une nouvelle frégate.

Cette permanence assure à la France une capacité d’appréciation autonome de situation dans la région.

FFDj : coopération opérationnelle

Dans la corne de l’Afrique, la France poursuit son engagement au côté de la République de Djibouti à la demande du partenaire et dans le cadre du traité de défense bilatéral.

Du 2 au 10 août, les Mirage 2000-5 des FFDj ont effectué 19 sorties aériennes. Ces vols s’inscrivent dans le cadre de la préparation opérationnelle des pilotes dans le domaine de la défense de l’espace aérien djiboutien.

Grâce à ces entraînements conjoints menés tout au long de l’année, les militaires français et djiboutiens renforcent leurs liens d’amitiés et le partage d’expérience opérationnelle.

Mer rouge : sûreté maritime

Lancée le 19 février 2024, la mission européenne ASPIDES permet de garantir la sûreté maritime, en vertu du droit international, la liberté de navigation dans une zone menacée par des attaques Houthis.

Le 9 août, la frégate de défense aérienne (FDA) a franchi le canal de Suez et opère désormais dans la zone de responsabilité du commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN). Elle a intégré la mission ASPIDES ce mercredi 14 août.

Face au besoin de garantir la sûreté maritime de Suez à Ormuz, les Etats membres de l’UE proposent avec ASPIDES une solution cohérente. La participation de la France à l’opération ASPIDES s’inscrit dans l’action résolue et continue de la France dans la zone nord de l’océan Indien.

CHAMMAL : coopération opérationnelle

Avec ses partenaires au Levant, la France s'engage pour la stabilité de la zone au PMO et le respect du droit international.

Ainsi, les Rafale de la base aérienne projetée au Levant ont continué d’assurer la permanence aérienne de la Coalition au-dessus de la zone afin de lutter contre Daech. Du 1 au 8 août, ils ont effectué 16 sorties aériennes pour un total de 64 heures de vol.

DAMAN : coopération opérationnelle

Dans le cadre de l'opération Daman, les armées françaises contribuent à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Le déploiement dispose d’un dispositif robuste et adapté qui réalise des missions sur l'ensemble de la zone du Sud-Liban en étroite coopération avec les forces armées libanaises.

Quotidiennement, la Force Commander Reserve (bataillon français au Liban) effectue des patrouilles conjointes avec les FAL dans l’ensemble de l’AOR (Area of responsability). L’engagement des forces françaises au sein de la FINUL vient renforcer l’interopérabilité et la coopération bilatérale avec les FAL. Il témoigne des liens étroits que la France entretient avec le Liban.

En complément, la FCR a accueilli un détachement du bataillon polono-irlandais de la FINUL pour deux jours de partage de connaissances et d’entrainement opérationnel conjoint sur le camp de 9.1 à Dayr Kifa.

La première journée a été consacrée aux présentations réciproques des deux armées et des savoir-faire spécifiques de la Force Commander Reserve. Le lendemain, les détachements se sont entrainés ensemble, notamment aux techniques d’intervention opérationnelle rapprochée.

Ces expériences communes permettent d’enrichir mutuellement les compétences des militaires des contingents participant. L’unité et la cohésion de la FINUL atteste de sa crédibilité.

AFRIQUE

Golfe de Guinée : coopération opérationnelle

Dans le golfe de Guinée, la France poursuit les activités opérationnelles communes à la demande du partenaire sénégalais.

Cette semaine, l’équipage de l’avion de patrouille maritime Falcon 50 s’est rendu au siège de la DPSP (Direction de la Police des pêches au Sénégal). Cette réunion a été l’occasion pour l’équipage d’échanger avec la direction du service et les inspecteurs des pêches qui embarquent régulièrement à bord du Falcon 50.

Ces échanges permettent de renforcer le partage de savoir-faire et d’optimiser les processus de lutte contre la pêche illicite.

Gabon : coopération opérationnelle  

La protection des ressources naturelles est aujourd’hui une priorité pour le Gabon. Dans ce cadre, la France met à la disposition une aide adaptée aux besoins et à la demande du partenaire.

Ainsi, les forces armées gabonaises (FAG) ont achevé le 8 août un entraînement intensif de deux semaines au Centre d’Entraînement au Combat en Forêt du Gabon dans le cadre de la préparation opérationnelle pour la mission Minkébé. Cette opération initiée par les autorités gabonaises vise à lutter contre les trafics illégaux et à protéger les ressources naturelles du parc éponyme. L’encadrement de cette formation a entièrement été assuré par des militaires gabonais précédemment formés en tant que moniteurs ou instructeurs forêt par les experts combat en jungle du camp de Gaulle.

Cette formation, soutenue logistiquement par la France, souligne l'efficacité du partenariat franco-gabonais et renforce l'autonomie des FAG dans la lutte contre les trafics et la protection de l'environnement.

EFS : coopération opérationnelle

Les éléments français au Sénégal (EFS) constituent un détachement de partenariat militaire pour l’Afrique de l’ouest. Ils proposent des formations et des entraînements conjoints aux armées des pays partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Depuis le 5 août, à Thiès au Sénégal, un détachement des EFS conduit un entrainement conjoint visant à partager l’expérience de l’emploi des drones tactiques au sein d’une unité élémentaire.

Ce travail commun illustre l’engagement de la France aux côtés de son partenaire pour la sécurité.

INDOPACIFIQUE

FANC : protection de l’environnement et coopération opérationnelle

Les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), à travers les actions qu’elles mènent au quotidien, garantissent la souveraineté de la France et participent au soutien de la population.

Ainsi, afin de préserver l’environnement, le 6 août, les enginistes du Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique en Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) ont conduit une opération de déblaiement d’une décharge sauvage au pied du Mont-Dore. Cette décharge à ciel ouvert provenait de l'accumulation de matériels brûlés placés sur les barricades dans la région de Saint-Louis et représentait un risque sanitaire pour la population.

FAPF : Coopération opérationnelle 

Après sa relève d'équipage qui s’est déroulée le 7 août à Yokosuka au Japon, la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne entame une nouvelle phase opérationnelle par une rencontre avec l’ambassadeur de France au Japon, son attaché de défense ainsi que trois hautes autorités militaires américaines.

Ces échanges ont permis une présentation approfondie du contexte de la mission ainsi que des futurs exercices d’interopérabilité entre les forces françaises, américaines et japonaises. L’accent est mis sur le renforcement des relations internationales, la protection des intérêts maritimes et le maintien de la sécurité dans la zone Indopacifique. Les exercices d’interopérabilité prévus avec les forces partenaires visent à consolider les capacités de réponse rapide et à améliorer la coordination entre les différentes marines engagées dans la région.

L’appareillage de la FREMM Bretagne le 11 août a débuté par des entraînements à la manœuvre visant à préparer l’équipage aux prochaines opérations.

La rencontre entre les différentes marines françaises, japonaises et américaines dans le Pacifique reflète l’engagement continu de la France dans le cadre du droit international pour la promotion d’un espace indopacifique libre, ouvert et stable, avec les partenaires régionaux

De plus, dans le cadre de sa mission PACIFIC AITO, le BSAOM Bougainville a mené huit jours d’entraînement opérationnel dans l’archipel de la Société.

Durant cette période, les activités de préparation opérationnelle se sont succédées, incluant un remorquage, des manœuvres aériennes, un entraînement au débarquement amphibie et des exercices de tir. En parallèle, le Bougainville a répondu à un appel du centre de coordination de sauvetage (JRCC) afin de mener une opération de recherche et de sauvetage pour secourir 3 naufragés à la mer au sud de l’île de Raiatea.

Après une courte escale opérationnelle, le Bougainville a appareillé le 14 août en direction de l’ouest de l’archipel des Marquises, pour effectuer des opérations de police des pêches.

Le Bougainville démontre ainsi l’engagement de la France pour la sécurité maritime et la préservation des océans en apportant son soutien et sa protection aux territoires du Pacifique.

FAZSOI : activité opérationnelle

Les forces armées dans la zone sud de l’océan Indien mènent des actions visant à prévenir les atteintes à l’environnement et le pillage des ressources naturelles, qui constituent un facteur d’instabilité.

Dans ce cadre, du 7 au 9 août, suite à une analyse d’images satellites reportant deux pistes suspectes en possible action de transbordement illicite, le BSAOM Champlain a participé à l’opération de police des pêches sur le banc de la Zélée à Mayotte. Ces actions ont permis de contrôler deux embarcations et, en conséquence, le rejet à la mer des produits de la pêche et la saisie des apparaux d’embarcation.

PEGASE 24       

Déploiement opérationnel de l’armée de l’Air et de l’Espace, la mission Pégase témoigne de l’engagement français dans l’espace Indopacifique.

Du 6 au 14 août, la mission trilatérale (France, Allemagne, Espagne) Pacific Skies de la boucle est a réalisé une activité de préparation opérationnelle en participant à l’exercice « Tarang Shakti » avec l’Indian Air Force sur la base aérienne de Sulur, en Inde. Par une nouvelle participation à cet exercice de combat aérien, les deux armées de l’air française et indienne - toutes deux utilisatrices du Rafale - consolident leur partenariat stratégique bilatéral pour la défense, la sécurité et la stabilité en région Indopacifique.

En parallèle, du 7 au 11 août, un détachement français composé d’un Rafale, d’un A400M et d’un A330 MRTT s’est rendu pour la première fois dans les eaux territoriales françaises de l’océan Indien. A travers un entrainement de préparation opérationnel sur l’île de la Réunion et un vol de souveraineté au-dessus de Mayotte, cette mission illustre la pleine contribution des armées à la protection de la population et des intérêts français dans la zone.

Actuellement sur la phase de retour vers l’Hexagone, le détachement a atterri le 12 août sur la base aérienne 104 « Charles Pijeaud » (BA 104) des forces françaises stationnées aux Emirats arabes unis. Grâce à son positionnement stratégique au nord-ouest de l’océan Indien, la BA 104 est un point d’appui essentiel aux opérations des armées françaises, permettant ainsi au dispositif PEGASE de se déployer durablement en zone Indopacifique.

Après une dernière escale en Egypte venue conclure une mission de plus de deux mois à travers l’Indopacifique, la boucle ouest est rentrée en métropole le 9 août.

Placée sous le signe de l’interopérabilité, la mission PEGASE - à travers ces différents exercices et escales valorisées - met ainsi en exergue la coopération des armées françaises avec ses alliés européens ou partenaires de la zone Indopacifique.

ANTILLES-GUYANE

FAG : lutte contre les trafics illicites

Les forces armées en Guyane jouent un rôle prépondérant dans la préservation des intérêts de la France et de l’Europe dans la zone de responsabilité permanente unique Antilles-Guyane (ZRP), en particulier pour la sauvegarde de l’environnement et la protection des ressources.

Dans le cadre de l’opération Harpie et aux côtés des FSI, les militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont conduit des patrouilles de lutte contre l’orpaillage illégal au nord de Maripasoula. Cette mission a notamment permis de saisir 300g d’or et 1.6kg de mercure pour un préjudice dont le montant est estimé à 750 000€. En parallèle, la gendarmerie de Guyane a mené 8 interpellations de « Garimpeiros » dans les secteurs d’Apatou et de Maripasoula. Les opérations menées par les militaires des FAG sur le territoire national s’inscrivent systématiquement dans un cadre interministériel et permettent de déstabiliser les orpailleurs illégaux.

De plus, les FAG, grâce à leur présence permanente, peuvent intervenir rapidement au profit de la population française.

Ainsi, fin juillet, sur demande du SAMU 973, l’escadron de transport (ET) de la base aérienne 367 a procédé à deux évacuations sanitaires au profit de la population civile. La première sur Trois Sauts et la deuxième sur Papaïchton. Malgré les difficultés d’accès et la faible visibilité, la mission a été accomplie avec succès.

FAA : lutte contre les trafics illicites

Grâce aux forces armées aux Antilles (FAA), la France est en mesure d’intervenir rapidement pour aider les populations en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin. Les FAA contribuent également à la souveraineté de la France dans l’archipel guadeloupéen et sur les îles du Nord (St-Martin, St-Barthélémy).

Depuis le 3 août, la 1^ère compagnie du 33^ème régiment d’infanterie de marine est déployée en Guadeloupe dans le cadre de l’exercice KANAWA. Cet exercice de préparation opérationnelle permet l’approfondissement des savoir-faire tactique des marsouins : instruction sur le tir de combat (ISTC), phases tactiques de combat à pied de jour comme de nuit, secourisme au combat et aguerrissement nautique.

Outre le renforcement des capacités opérationnelles de l’unité, les missions KANAWA concourent également au rayonnement et à la visibilité des armées auprès de la jeunesse dans l’archipel guadeloupéen et sur les îles du Nord.