Concours d’ingénieur civil de la Défense : une possibilité d’évolution professionnelle unique
Que les candidats le passent en externe ou en interne, les épreuves à ce concours qui fait peau neuve cette année sont désormais les mêmes : un dossier écrit et oral de 45 minutes. Interview croisée de Camille et Romain, qui sont ingénieurs depuis deux ans.
Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?
Camille. J'ai réalisé mon DUT Réseaux et Télécommunications en apprentissage au ministère des Armées, au CIRISI de Nancy, entre 2016 à 2018. Avant de postuler au ministère des Armées, je ne savais pas qu'on pouvait y travailler sans être militaire. J'ai donc passé le concours de Technicien supérieur d'études et de fabrication (TSEF) de 3ème classe en externe et ai débuté au CIRISI de Rennes sur un poste de chargé de projet infrastructure SIC, puis j'ai passé le concours de TSEF de 2ème classe avant celui d'Ingénieur civil de la Défense (ICD). Je l'ai tenté deux fois : une première fois dans la spécialité Réseaux et télécoms, puis dans la spécialité Informatique. Je l'ai réussi et je suis aujourd'hui chargée de projet dans un bureau d'études pour la formation à l'Ecole des transmissions du numérique et du cyber (anciennement COMSIC).
Romain. Je suis titulaire d'une licence spécialisée en conduite de travaux. Après l'obtention de mon diplôme, j'ai travaillé pendant deux ans en tant que technicien de voirie pour une collectivité territoriale. J'ai postulé et réussi le concours externe de Technicien supérieur d'études et de fabrication (TSEF) de 2ème classe spécialité génie civil du ministère des Armées en 2020 au sein de l'USID Bourges-Avord, puis j'ai réussi le concours interne d'ICD, spécialité génie civil, en 2022. Muté à l'Etablissement du SID de Metz, j'ai été chargé de la rédaction de marchés de maintenance puis j'ai saisi l'opportunité de devenir conducteur d'opérations au sein du pôle conduite d'opérations de la division investissement de l'Etablissement du Service d'infrastructure de la Défense de Metz, ce qui me permet d'allier le travail au bureau et de suivre l'avancée des chantiers sur le terrain.
Pourquoi avez-vous décidé de tenter le concours ICD ? Qu'est-ce que cela vous a apporté ?
Camille. La possibilité d'évoluer professionnellement par le biais des concours constitue une force et une réelle opportunité d'évolution. Cela permet de changer de poste régulièrement, de gagner en expertise, de découvrir différents domaines d'applications et apporte plus de responsabilités. C'est intéressant dès lors que les parcours professionnels sont bien définis et qu'il est possible d'évoluer au grade d'Ingénieur divisionnaire civil de la Défense (ICDD). Enfin, cela me permet de partager mon expérience avec des collègues qui souhaitent passer des concours et de les aider dans leur préparation s'ils le souhaitent.
Romain. C'est à la fois un souhait d'évoluer professionnellement rapidement mais aussi un défi personnel, je souhaitais voir de quoi j'étais capable. Cela me permet de gagner en responsabilités, de gérer de grands projets d'infrastructures (bâtiments d'hébergement, hangar de stockage) en autonomie et de manager des équipes de façon transverse. Il n'y pas de secret, préparer un concours nécessite de s'entraîner et de s'investir, ce que l'on en retire sert toujours professionnellement et personnellement (gagner en aisance à l'oral, mettre à jour ses connaissances métiers et de l'environnement de travail, affermir ses raisonnements). Je me suis d'ailleurs investi dans la préparation de collègues qui souhaitent passer un concours afin de partager mon expérience avec eux.
Que diriez-vous à une personne qui souhaiterait passer le concours d'ICD ?
Camille. La motivation est fondamentale car le travail personnel joue beaucoup dans la réussite au concours. Il faut savoir se présenter ainsi que son parcours sous un angle permettant d'évaluer nos souhaits d'évolution et capacités professionnelles, connaître l'environnement ministériel, développer ses capacités oratoires et d'argumentation, et si possible, avec le soutien de sa hiérarchie, avoir la possibilité de passer des oraux blancs. En résumé, il faut bien se préparer pour obtenir ce que l'on souhaite et surtout, en cas de non obtention, il ne faut pas le considérer comme un échec mais rebondir et ne pas hésiter à passer plusieurs fois un concours en améliorant les points à travailler.
Romain. Être motivé et ne pas hésiter à se lancer. Le ministère des Armées offre de belles opportunités aux jeunes qui veulent se donner les moyens, on peut rapidement évoluer et avoir des responsabilités. Le mode de recrutement par concours est particulier mais cela vaut la peine de s'investir. Il faut bien se préparer, si on le peut, s'inscrire à la formation permettant de remplir une Reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle (RAEP), ce qui permet grandement de préparer sa présentation à l'oral dans le temps imparti, avoir une bonne connaissance de l'environnement de travail en plus des compétences de spécialités requises.
Informations sur les ingénieurs civils de la Défense et le concours :https://admissio.defense.gouv.fr
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