Cathare 25 : le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine en exercice dans l’Aude

Direction : Terre / Publié le : 27 juin 2025

Plus de 800 militaires d’active et de réserve équipés d’une centaine de véhicules de combat, dont le Serval, sont déployés sur l’exercice Cathare 25 dans l’Aude. Conduit par le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa), avec le renfort de l’armée de l’Air et du 5e régiment d’hélicoptères de combat, il permet aux parachutistes de s’entraîner au cours d’une manœuvre offensive aéroterrestre selon un scénario de haute intensité.  

Cathare 25 : l’exercice en terrain libre du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine dans © armée de Terre

L’objectif de l’exercice Cathare 25

L’exercice Cathare 25 a pour objectif d’entraîner le régiment au combat de haute intensité, avec une partie de ses renforts interarmes, au cours d’une manœuvre offensive aéroportée et motorisée. Les compagnies ont manœuvré dans l’ensemble de leur région, aux plus près des Français, dans un contexte réaliste d’entraînement au combat moderne. Le régiment déploie ainsi l’ensemble du spectre de ses capacités disponibles, tant cinétiques que dans la sphère informationnelle.

Le Serval, véhicule blindé multi-rôles léger sur l'exercice Cathare © armée de Terre

Quelle est la devise du 3e RPIMa ?

La devise du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine est « Être et durer », symbole de leur endurance au combat et de leur engagement. 

Lien vers la page du 3e RPIMa

Une manœuvre offensive aéroterrestre

La manœuvre a débuté par une infiltration sous voile des commandos parachutistes. En effet, après un saut à 4 000 mètres d’altitude, une dizaine de commandos ont été mis à terre en périphérie de Carcassonne, afin de détruire les systèmes de défense sol-air et des pièces d’artillerie adverses, condition décisive à l’engagement aéroporté prévu quelques heures plus tard.

Le lendemain, au départ de l’aéroport civil de Carcassonne, une centaine de parachutistes ont sauté depuis un A400 M sur l’aérodrome de Lézignan-Corbières, afin d’agir sur un plot logistique adverse et de s’en emparer. Ils se sont ensuite réarticulés et ont neutralisé les menaces autour de l’aérodrome avec l’appui d’une patrouille d’hélicoptères Tigre. L’objectif du groupement tactique interarmes (GTIA) était de s’emparer du verrou de Lezignan-Corbières et Homps.

La troisième journée est marquée par une seconde opération aéroportée du volume d’une compagnie, afin d’établir une couverture de l’action principale pour stopper la contre-attaque ennemie. Simultanément, le GTIA s’infiltre en direction de Carcassonne pour en chasser l’ennemi, incarné par la compagnie de réserve du 3e RPIMa, après avoir détruit son poste de commandement sur les arènes de Trèbes.

Parachutage des soldats depuis un A400M de l'armée de l'Air et de l'Espace © armée de Terre

Des combats au cœur de la ville de Carcassonne

Enfin, au cours du dernier jour de la manœuvre, des combats urbains ont lieu dans le centre-ville de Carcassonne et aux abords de la cité médiévale, afin d’éprouver la capacité du GTIA à manœuvrer dans un centre urbain encore occupé par la population. L’ambition est aussi que la population mesure l’importance de l’entraînement quotidien de ses soldats, et comprenne visuellement les enjeux face aux conflits actuels.

L’exercice en terrain libre Cathare 25 sera clôturé par des sauts de démonstration et un défilé régimentaire en tenue de combat au sein de la ville. 

Groupement tactique interarmes en centre urbain à Carcassonne © armée de Terre


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