Des capacités motorisées développées

Dès 2025, les unités motorisées belges recevront leurs premiers véhicules selon le même processus que les régiments français. La doctrine Scorpion devra être appliquée et les soldats belges passeront à la force d’expertise du combat scorpion (FECS) lors de leur période de restitution.
Cette démarche s’inscrit dans le remplacement capacitaire complet de la brigade motorisée belge, par l’acquisition de matériel français tel que le Griffon, le Jaguar, le Serval, le Mepac et encore le Caesar. Leurs moyens de transmissions et les systèmes d’information opérationnelle et de commandement (SIOC) seront également remplacés, permettant une interopérabilité native entre les deux pays.

La formation, pilier du partenariat

La coordination des formations est devenue un pilier essentiel de la transformation de la capacité motorisée belge et de l’interopérabilité entre les unités des deux pays.

L’équivalence des formations est assurée par un groupe de travail binational au sein du pôle formation de la DRHAT (Direction des ressources humaines de l'armée de Terre). Cela se traduit par l’envoi de nombreux stagiaires belges dans des formations en France et des instructeurs belges au sein d’organismes de formation français. Aujourd’hui, près de 200 militaires français et belges ont franchis la frontière pour suivre des formations dans le pays partenaires. D’ici à 2026, ils seront près de 400. Enfin, ce travail binational vise à faciliter le processus de mise en formation, en coordonnant directement les inscriptions par les représentants des organismes de formation au sein du groupe de travail.