Débutée le 7 novembre, la campagne de dons pour le Bleuet de France se termine ce dimanche 13. Vendredi 11, lors de la cérémonie officielle de commémoration de l’armistice de la Grande Guerre, Nicolas Morin, 30 ans, était le porte-drapeau de cette œuvre caritative intégrée à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Qu’avez-vous ressenti lors de cette cérémonie ?

Nicolas Morin, porte-drapeau du Bleuet de France : Il s’agissait de ma troisième cérémonie en tant que porte-drapeau du Bleuet, mais la première sous l’Arc de Triomphe pour un tel événement. Entendre le clairon et chanter la Marseillaise avec les autres porte-drapeaux est une immense fierté et j’en ai toujours des frissons. Étant moi-même réserviste au 1er régiment du train parachutiste et passionné d’histoire contemporaine, j’essaye de m’inscrire, à mon niveau, dans cette histoire en donnant de mon temps aux armées. S’il y a de nouveau besoin de moi pour porter le drapeau, je répondrai présent. C’est un honneur !

Pourquoi est-ce important  pour le Bleuet d’avoir un porte-drapeau lors de cette cérémonie ?

Le Bleuet est le symbole de la mémoire et de la solidarité. Fondé pendant l’entre-deux guerres, il concerne aujourd’hui toutes les générations de combattants, de 1914 aux opérations extérieures actuelles. L’élargissement de l’hommage du 11 Novembre aux victimes de la Grande Guerre à “Tous les morts pour la France” effectué en 2012 va dans ce sens. C’est donc logique et naturel que le Bleuet soit présent pour les commémorations du 11 Novembre.

Le Président de la République vous a longuement serré la main. Que vous êtes-vous dit ?

Je lui ai dit que j’étais très heureux de voir l’insigne du Bleuet sur toutes les vestes. Autour de l’Arc de Triomphe bien sûr, mais également dans la société civile ou encore à l’Assemblée Nationale où de nombreux députés l’ont arboré cette semaine. De son côté, il m’a indiqué qu’il m’avait aussi repéré dans l’assistance grâce à mon béret rouge de parachutiste !

L’ONACVG a vocation à transmettre la mémoire du 11 Novembre. Sentez-vous un engouement de la jeunesse pour cette cérémonie ?

Totalement. Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit sur les jeunes. Ils sont bien plus engagés qu’on ne le pense. Je travaille par exemple avec des jeunes du Service national universel. Leur moyenne d’âge se situe autour de 20 ans, là où elle était à 25 il y a encore quelques années. Leur fibre républicaine et patriotique est très encourageante pour l’avenir. Ça me fait dire qu’il y aura toujours des gens pour porter le drapeau tricolore. La relève est là !

Comment soutenir le Bleuet de France ?

• En faisant un don en ligne ou lors des collectes sur la voie publique.
• En devenant bénévole et en collectant au profit de l'Office nationale des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) sur la plateforme Jeveuxaider.gouv.fr
• En soutenant l'ONACVG sur les réseaux sociaux (#jesoutienslebleuet #bleuetdefrance)
• En portant un bleuet acheté sur la boutique en ligne de l'ONACVG