Légende vivante de l’équipe des All Blacks, dont il fut capitaine et avec qui il obtint, par deux fois, le titre de champion du monde, Richie Mc Caw est aujourd’hui pilote d’hélicoptères en Nouvelle-Zélande. À ce titre il a rejoint, lundi après-midi, les rangs de l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » sur la base aérienne 107 de Villacoublay, avant de poursuivre sa soirée aux Oscars du Midi Olympique, où il fut mis à l’honneur aux côtés des sept autres capitaines mondiaux vainqueurs de la Coupe du monde depuis 1987.

Accueilli par le commandant Anthony, le champion du monde a découvert les missions propres à l’escadron, spécialisé dans la protection de l’espace aérien parisien. « Nous allons maintenant partir en vol en patrouille à deux hélicoptères. Nous pourrons normalement apercevoir le Stade de France que vous connaissez si bien », plaisante le capitaine Sylvain, qui pilotera l’appareil. Après le briefing de sécurité, place à l’équipement avant de s’avancer vers les machines. « Le Fennec ressemble beaucoup aux AS 350 que j’ai l’habitude de piloter en Nouvelle-Zélande, je suis donc ravi de pouvoir comparer les tableaux de bord et les commandes de vol des deux appareils », souligne Richie Mc Caw.

Installé en place arrière de l’appareil militaire, l’ancien capitaine des All Blacks s’est immergé, le temps du vol, dans la peau d’un pilote d’hélicoptères qui décolle d’alerte dès qu’une mission liée à la sûreté aérienne de la capitale se déclenche. « Je mesure l’expérience que je suis en train de partager avec ces militaires, avec qui, je pense, tout joueur de rugby partage des valeurs communes. Comme eux, un joueur n’est rien s’il ne peut pas compter sur son équipe. Son travail est basé sur la confiance accordée à ses camarades, l’entraînement à répétition pour être prêt le jour J et, surtout, le goût du dépassement de soi », commente Mc Caw.

Une fois l’après-midi au « Parisis » terminée, le rugbyman a rejoint ses homologues capitaines vainqueurs de la Coupe du monde à l’occasion des Oscars du Midi Olympique. Au cours de la cérémonie, récompensant les meilleurs joueurs de rugby de la saison, le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) a remis l’Oscar du meilleur espoir à Nolann Le Garrec, jeune demi de mêlée au Racing 92. « Il représente la jeunesse, et c’est l’avenir de notre armée et de notre nation. Le lien entre l’armée de l’Air et le rugby date de plus de 110 ans, je suis ainsi honoré de pouvoir remettre ce prix à ce jeune talent prometteur », indique le général Stéphane Mille.

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