En lien avec les équipages et la programmation des vols, le CST a pour mission d’organiser les équipes de maintenance et de faire en sorte qu’elles travaillent dans les meilleures conditions. « Concrètement, cela se caractérise par l’organisation des équipes de maintenance en fonction des horaires de vol, mais aussi par le suivi du potentiel des trois A400M, tout en étant en lien avec toute la chaîne logistique du volet Pacific Skies de la mission Pégase 2024, afin d’assurer le besoin logistique en cas d’éventuelle panne », précise le capitaine Diane.

Pour les mécaniciens, c’est un travail d’équipe en amont et en aval du vol. Une à deux heures avant le décollage, les mécaniciens réalisent un contrôle de l’avion et une configuration de la soute en fonction de la mission prévue et des besoins des équipages. Le rôle du CST est alors de soutenir l’équipe en cas de besoin spécifique pour pouvoir coordonner leur demande avec la base aérienne d’Elmendorf.

Une fois l’aéronef parqué, les mécaniciens débriefent d’abord le vol avec les équipages afin d’identifier de potentielles pannes, puis effectuent le tour de l’aéronef et commencent à préparer l’Atlas pour le vol suivant. « Dans le cadre de l’exercice “Arctic Defender”, il y a en moyenne deux, voire trois vols par jour », ajoute-t-elle. Si panne il y a, le CST met en œuvre les différentes actions en lien avec la métropole et la chaîne soutien afin de pouvoir dépanner l’A400M le plus rapidement possible.

Le travail de maintenance dans le cadre du volet Pacific Skies se caractérise également par l’interopérabilité des équipes : « Nous avons également l’opportunité d’effectuer de la cross maintenance avec des mécaniciens A400M espagnols et allemands, cela nous permet de mutualiser nos moyens en ressources humaines ainsi que nos moyens en matériel. »