Colonel Nathalie Picot, commandant de la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac
En septembre 2023, le colonel Nathalie Picot a pris le commandement de la base aérienne bordelaise. De ses débuts en tant que pilote d’hélicoptère à aujourd’hui, revenons sur son parcours inspirant.
« Mon attrait pour les armées remonte bien avant mon arrivée au lycée militaire de Brest », déclare-t-elle. Fille de parents médecins dans les armées, le colonel Nathalie Picot a été bercée par leurs récits. Au fil des années, des événements et des rencontres, l’Aviatrice a rapidement su ce qu’elle voulait faire de sa vie. « J’ai franchi les portes de l’École de l’air en sachant que je voulais devenir pilote d’hélicoptère, annonce-t-elle. C’était il y a 24 ans. » Tenace, elle a suivi avec assiduité une formation qui a duré quatre ans : deux à Salon-de-Provence, une à l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre de Dax et la dernière au Centre d’instruction des équipages hélicoptère (CIEH), auparavant situé à Toulouse. « J’ai été brevetée pilote en 2003 et j’ai commencé ma carrière opérationnelle sur Fennec. »
Après avoir fait ses armes au sein de l’escadron d’hélicoptère 3/67 « Parisis » de Villacoublay, le colonel Nathalie Picot évolue comme moniteur pilote au CIEH (à cette époque, le centre était localisé à Metz). « Je faisais l’instruction des jeunes pilotes. » Puis elle ajoute : « Ces années passées en escadron m’ont permis d’être engagée sur plusieurs territoires comme au Gabon ou en Côte d’Ivoire. » En 2010, elle choisit de s’envoler vers la Guyane où se trouve l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ». Elle devient chef des opérations de l’unité où Casa, Fennec et Puma se côtoient. De retour en métropole, l’Aviatrice prend le commandement du CIEH qu’elle connaît très bien. Après une année passée à l’École de guerre, puis cinq au sein de l’état-major parisien, le colonel Picot devient la deuxième femme à prendre le commandement de la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac (la première étant le général Véronique Batut). « Durant ma carrière, j’ai eu la chance de rencontrer des commandants de base d’exception. Ce sont de beaux exemples qui m’ont donné l’envie d’occuper ce poste », confie-t-elle. Un poste clé qu’elle occupe aujourd’hui avec plaisir et fierté. « Je suis au cœur d’un outil de combat composé de 3 000 Aviateurs et civils. Le petit plus, c’est que ce poste de commandement me permet aussi de garder un lien étroit avec l’aéronautique grâce à l’escadron de transport 43 “Médoc” et aux Fennec d’Orange qui tiennent une permanence opérationnelle depuis la base. »
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