Le sergent Laura fait ses premiers pas dans l’institution en tant que réserviste à l’escadron de protection de la base aérienne 133 de Nancy. « J’ai souhaité débuter par des jours de réserve opérationnelle afin de savoir si c’était vraiment un métier fait pour moi », exprime-t-elle. Sans hésitation, elle décide d’entrer dans l’armée d’active en tant que sous-officier. En 2017, l’École de formation des sous-officiers de Rochefort l’accueille le temps de ses classes militaires. Par la suite, le jeune sergent accède aux différentes formations requises pour espérer intégrer la spécialité, puis le CPA 20 : cinq semaines pour le stage Maquis, douze semaines pour le stage Matou ainsi qu’un brevet militaire de parachutisme. Après une année complète dédiée à la formation, le sergent Laura est affectée au CPA 20, sur la base aérienne 115 d’Orange. « Cette année de formation m’a demandé de la motivation, des compétences physiques et une certaine aptitude à m’adapter à toutes les situations en toutes circonstances. Il faut faire preuve de rigueur, de rusticité et persévérer », ajoute-t-elle.

Au quotidien, l’Aviatrice maintient ses qualifications (tir, parachutisme…) grâce à des entraînements ou des exercices opérationnels dans le but d’être déployée sur les théâtres d’opérations extérieures (OPEX). Depuis son arrivée dans l’unité, le sergent Laura a été engagée de multiples fois : Jordanie, Tchad, Roumanie, Estonie… « Au CPA 20, nous faisons une OPEX par an, pouvant s’étendre jusqu’à quatre mois. » Au début de l’année 2023, elle a décroché la qualification de « moniteur parachutiste ». « Cette qualification me permet de former les jeunes parachutistes militaires durant leurs semaines de stages. Parmi les responsabilités que m’offre cette nouvelle casquette, je peux aussi m’occuper des phases de largage à bord d’un aéronef. » À ce jour, le sergent Laura souhaite poursuivre sa trajectoire en se spécialisant encore un peu plus dans le milieu des troupes aéroportées (TAP).