Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Donc, je suis Jean-Emmanuel. Je travaille au ministère des Armées depuis 2 ans en tant qu’urbaniste. Je suis actuellement dans un centre d'expertise qui travaille au profit de la direction du numérique du ministère. J'interviens à peu près depuis 15 ans dans les systèmes d'information et j'ai essentiellement eu des expériences dans le privé. Je suis ce qu'on appelle un « couteau suisse », c'est-à-dire que je travaille un peu sur tous les domaines.

En quoi consiste votre métier ?

Donc mon métier consiste à intervenir sur des problématiques de structuration et d'organisation. Je vais travailler sur la formalisation des fonctions métiers et essayer de faire un rapprochement avec les fonctionnalités du système d'information existantes. Ça me permet de déterminer la couverture fonctionnelle et j'interviens sur un périmètre ministériel, ce qui me permet de travailler sur des rationalisations et des mutualisations et d'avoir une vue d'ensemble sur tout ce qui compose le ministère.

Quelles sont les compétences que vous mobilisez au quotidien ?

Alors on pourrait croire que c'est un travail assez technique qui exige quand même quelques compétences techniques, notamment de modélisation ou de connaître le contexte d'organisation TOGAF. Toutefois, on fait appel à beaucoup de soft-skills ou de compétences acquises tout au long de notre expérience. Des compétences d'écoute, se mettre à la place des différents interlocuteurs, essayer de bien comprendre leurs besoins, essayer de très peu interpréter personnellement les choses et d'avoir une vue la plus générale possible.

Donc des compétences techniques certes, mais des compétences très variées.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier et pourquoi rejoindre le ministère des Armées ?

Qu'est ce qui me plaît dans le métier ? C'est que c'est un métier très complet, qui fait appel à beaucoup de connaissances et de compétences. Le quotidien est toujours différent. On n'est pas sur un projet fixe, on intervient sur différents contextes, donc c'est très agréable.

Ensuite, le faire au ministère des Armées est particulièrement intéressant parce qu'on a le temps de vraiment rentrer au sein des sujets. On n'a pas cette exigence de résultat immédiat comme on peut l'avoir dans le privé. Donc on a vraiment le temps de travailler en profondeur sur des sujets, de prendre le temps d'écouter tout le monde. Et ça, c'est vraiment un luxe important pour bien réaliser sa tâche et avoir des vrais profits sur le long terme.