Je suis le data engineer, ou data ingénieur, en français. Tout mon métier, c'est de trouver des logiciels et de les mettre en place pour traiter de la donnée massive, essayer de trouver du sens dans ces données pour que le décideur puisse prendre la meilleur des décision.

La section intelligence artificielle intervient directement en appui des opérationnels. L'objectif, c'est d'élaborer des solutions techniques sur des syjets cyber, de contre-terrorisme, pour répondre directement à leurs problématiques. On a beaucoup de données dans un format hétérogène. que soit soit de la photo, de la vidéo, du texte... et tout l'idée c'est d'utiliser des outils d'intelligence artificielle pour venir extraire typiquement, des noms ou des coordonnées, en totu cas des éléments qui nous permettent de structurer cette donnée hétérogène. Ce sont d'abord des données extrêmement massives, on parle de plusieurs centaines, milliers de terraoctets et sous un format très particuliers et qu'on ne retrouverait absolument pas dans le privé.

J'ai commencé très jeune à coder, j'ai réalisé beaucoup de projet open source, que je publiais sur les réseaux dédiés et puis après mon master, et après quelques stages notamment dans des GAFAM, j'ai pu intégrer la section intelligence artificielle de la DRM.

Il faut être avant tout curieux, et puis entreprenant et très autonome. On travaille sur des technologies très variées, on fait vraiment du jour au lendemain aller racker un serveur ou alors développer du logiciel Big Data ou créer son modèle d'intelligence artificielle. C'est très varié, les technologies qu'on utilise, sont pas forcément celles qu'on retrouve dans le privé. C'est ça qui est intéressant, c'est qu'on peut travailler sur un très large spectre du sujet.

Il y a tellement de technologies différentes impliqués qu'on peut choisir celles qui nous intéresse et monter en compétence dessus.

Venant directement des théâtres d'opérations, on a vraiment les données brutes, en direct dans nos mains et on a au jour le jour des informations opérationnelles. Il peut être envisagé de faire des appuis data science ou data directement sur les théâtres d'opérations.

Ca peut arriver, ça s'est déjà fait. Les sujets sont extrêmement variés et restent toujours pertinents dans mon métier, on est toujours en quête de sens.On va aller sur des sujet contre-terrorisme, cyber. A la DRM, on sait qu'on va être exposer à des données potentiellement sensibles.

On est sur des sujet sur la défense de nos intérêts, de la défense nationale. Je vais pas travailler pour une boîte de marketing ou aller faire du commercial, c'est travailler sur des sujets d'importance qui nous concernent de plus en plus du fait de la montée des tensions géopolitiques.

Notre métier prend d'autant plus de sens et c'est ça que je suis venu chercher au ministère des Armées.