Cette conférence, annoncée par le Président de la République lors de la Munich Security Conference a été un jalon supplémentaire dans la prise de conscience des Européens sur la nécessité d’avoir une approche plus stratégique de la défense aérienne et antimissile, sur leur continent. Cette dynamique doit se poursuivre et s’approfondir, entre partenaires, à l’OTAN et à l’UE.

La directrice générale des relations internationales et de la stratégie, Alice Rufo, a partagé l’analyse stratégique française. Elle a appelé à :

• définir les besoins opérationnels pour faire face aux menaces actuelles et futures identifiées ;
• à proposer des solutions pour développer et acquérir des capacités militaires européennes pour y répondre tout en diminuant la dépendance des Européens aux aléas extérieurs.

Les Etats européens doivent prendre leurs responsabilités et investir dans ces capacités critiques. Il faut au préalable mener une réflexion collective au niveau stratégique. Le renforcement des capacités militaires des pays européens doit être un objectif prioritaire et partagé, à la fois pour renforcer le pilier européen de l’OTAN, mais aussi pour développer la capacité des pays européens, y compris ceux appartenant à l’UE, à agir de façon plus autonome, lorsque leurs intérêts propres sont en jeu.