Paroles d’expertes | Technicienne d’exploitation des communications satellitaires.

Direction : DIRISI / Publié le : 30 avril 2025

À compter du 8 mars 2025, dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la DIRISI met à l’honneur son personnel féminin, en proposant un portrait hebdomadaire mettant en valeur les femmes de la DIRISI. Cette semaine, découvrez le portrait de la premier maître Laura, technicienne d’exploitation des communications satellitaires à la DIRISI.

#JournéeDesDroitsDesFemmes - PM Laura, technicienne d’exploitation des communications satellitaires

Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?

Je suis la premier maître Laura, technicienne d’exploitation des communications satellites sur le site de France Sud, plus précisément à la station satellitaire M4. Outre l’exploitation au quotidien qui nécessite un dialogue constant avec les industriels présents en permanence sur le site, j’effectue des tâches transverses comme la gestion des accès, puisque le site est une zone de défense hautement sensible (ZDHS), ou encore la gestion du chiffre au profit des équipements de chiffrement. Évoluant au sein d’une petite équipe, je participe naturellement à l’entretien courant de l’ensemble de nos locaux.

Depuis combien de temps y travaillez-vous ?

J’ai pris mes fonctions actuelles à l’été 2024. De retour d’une affectation de trois ans à la DIRISI sur l’île de La Réunion, je me suis portée volontaire pour ce poste afin de découvrir un autre domaine du monde complexe des systèmes d’information et de communication, ainsi qu’une belle région de France.

Au final, ce poste représente ma 3e affectation à la DIRISI depuis le début de ma carrière et il répond parfaitement à mes attentes.

Comment vivez-vous le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?

Travailler dans un milieu encore majoritairement masculin ne me pose aucun problème. Je le vis très bien. J’avoue cependant ne pas y avoir songé lorsque je me suis engagée dans la Marine Nationale. A cette époque, je ne pensais qu’à parcourir le monde sur un bateau.

Depuis votre arrivée, quelles actions en faveur de la parité et de la mixité avez-vous constaté à votre niveau ?

Je retiens tout particulièrement le début de la féminisation des grades, via un arrêt du Conseil d’État de novembre 2003, qui représente, selon moi, une excellente décision. J’espérais d’ailleurs que le port de la casquette pour le personnel féminin soit adopté pour afficher davantage d’uniformité au sein de l’institution, notamment lors des cérémonies. J’y vois-là le signe extérieur d’une totale parité ; mais cela est du ressort de la Marine, pas de celui de la DIRISI.

Autre signe en faveur de la parité : les barèmes sportifs. Depuis peu, les barèmes féminins se sont durcis pour réduire la différence qui avantageait grandement les féminines. Voilà une bonne chose, car au-delà de la stricte tendance vers la parité, cette mesure incite au dépassement de soi, une valeur forte pour les militaires.

Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?

« Qu’elle fonce et qu’elle se fasse plaisir ! ». Les métiers du numériques sont passionnants et en constante évolution. Dit autrement, on apprend tous les jours. J’indiquerai également à cette femme qu’elle pourra faire son travail tout en voyageant loin, voire très loin, car la DIRISI est déployée un peu partout dans le monde. C’est une réelle opportunité, une chance aussi puisque les métiers du numérique sont utiles en tout lieu.

Quelles femmes vous inspirent dans vos actions au quotidien ? (qu’elles soient dans votre entourage personnel, professionnel… ou qu’il s’agisse de femmes célèbres)

Je ne suis pas spécialement inspirée au quotidien par des femmes célèbres. Certes, elles ont des parcours remarquables mais je suis personnellement plus sensible aux actions du quotidien, réalisées par des anonymes qui, dans l’ombre, donnent le meilleur d’elles-mêmes.

A titre d’exemple, je garde le souvenir d’une maître principal qui, lorsque j’étais plus jeune, se distinguait tout particulièrement par sa compétence, sa pédagogie et sa bienveillance. D’une certaine manière, elle m’a servi de modèle pour devenir la premier maître brevet supérieur que je suis aujourd’hui.

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