Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet au mercredi 17 juillet

 Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet au mercredi 17 juillet

Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet et au mercredi 17 juillet

TERRITOIRE NATIONAL

Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet au mercredi 17 juillet

Participation des armées à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris

Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet et au mercredi 17 juillet

En complément de la sécurisation aérienne qui vient de vous être présentée, les armées sécurisent également l’évènement dans un dispositif multi-champs multi-milieux. Elles y adoptent une posture dissuasive et rassurante. Cette sécurisation est mise en place dans un cadre interministériel et est planifiée depuis plusieurs mois. Les déploiements sont en cours à l’heure où je vous parle.

En mer, dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime (PPS-M), la Marine nationale assure la responsabilité de la surveillance et de la protection des approches maritimes françaises. A Marseille notamment, elle contribue à sécuriser la marina du Roucas-Blanc à travers la mise en place d’un dispositif de surveillance maritime sous l’autorité du Préfet maritime de la Méditerranée. Ainsi, une frégate, des bâtiments de soutien et d’assistance, un avion de patrouille maritime, un hélicoptère Panther, des moyens nautiques du Bataillon de marins pompiers de Marseille (BMPM) et des éléments de la force des fusiliers marins et commandos seront déployés sur la période des épreuves de voile.

A terre et plus particulièrement en Ile-de-France, les armées poursuivent la montée en puissance du dispositif SENTINELLE pour les JOP. Dans le cadre de la lutte contre la dangerosité du quotidien et la protection des français, elles réalisent des patrouilles dynamiques aux abords des sites de compétition, en appui des forces de sécurité intérieure. L’efficacité éprouvée de ce dispositif repose sur une étroite coordination et un dialogue permanent entre les armées et le ministère de l’Intérieur et des outre-mer (MIOM).

Les armées mettent également en œuvre des capacités spécifiques interarmées, identifiées et nécessaires à la sécurisation des sites olympiques :

- Dans le domaine NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), elles apportent des capacités spécialisées, permettant de réaliser des actions d’inspection et de surveillance ;

- Face à la menace dans le cyber espace, les armées soutiennent l’action de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (l’ANSSI), chargée de faire face à d’éventuelles cyberattaques ;

- Enfin, dans le domaine cynotechnique, les armées françaises déploient des équipes spécialisées dans la détection d'explosifs.

Sur ce dernier segment, les Jeux Olympiques et Paralympiques génèrent des besoins exceptionnels notamment pour réaliser le contrôle des sites accueillant du public. Ainsi, les armées ont fait appel aux pays alliés pour ces renforts spécifiques afin d’appuyer les effectifs français et répondre aux besoins. Une cinquantaine d’équipes cynotechniques étrangères, provenant de 10 pays (Belgique, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Lituanie, Norvège, Pologne, Pays-Bas) s’agrègent aux capacités militaires françaises.

Ce déploiement exceptionnel, pour cet évènement s’étend au-delà de l’Hexagone. Ainsi, à Tahiti, la vague de Teahupo’o qui accueille les épreuves de surf sera placée sous la surveillance, des unités de la Marine nationale et de la gendarmerie maritime aux côtés des autres administrations de l’Etat concourant à l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer en Polynésie française. Les Forces armées en Polynésie Française (FAPF) engagent à ce titre des patrouilleurs, une vedette et un avion de surveillance. A terre, les FAPF déploieront des unités pour rassurer et dissuader.

Enfin, dans quelques jours, la cérémonie d’ouverture se tiendra sur la Seine, avec environ 200 embarcations pour les délégations d’athlètes et le spectacle fluviale. Cette parade débutera au niveau de la zone d’Ivry-Charenton, qui a le statut de zone protégée, placée sous l'autorité des armées qui fournissent une expertise en milieu fluvial. Plusieurs spécialistes sont mobilisés tels que des plongeurs de combat du génie, des sections de combat fluvial, des plongeurs démineurs, des équipes d’inspections subaquatiques.

A terme, les armées seront déployées de manière exceptionnelle sur le territoire national, jusqu’à 18 000 hommes, en appui des forces de sécurité intérieure (FSI). Elles rempliront avec professionnalisme et détermination l’ensemble des missions spécifiques qui leur seront confiées.

 

Sécurisation relais de la Flamme : un bilan rassurant

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A l’occasion du 14 juillet, la Flamme Olympique a rejoint Paris après avoir traversé une soixantaine de départements de l’hexagone et cinq départements-régions et territoires de l’outre-mer. Depuis son départ de Grèce le 27 avril, les armées ont contribué en appui des forces de sécurité intérieure au succès de cet évènement. Je vous propose de voir, en coulisses, ce que cela signifie

Retour de la mission Jeanne d’Arc

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Après 148 jours de déploiement, du Cap Horn à St-Pierre et Miquelon, d’un hémisphère à un autre, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte, leurs marins et soldats ont accosté à Toulon ce 16 juillet. Ce déploiement autour des Amériques démontre la mise en œuvre par les armées françaises des fonctions stratégiques pour protéger les intérêts français dans l’ensemble de la zone. Le groupe Jeanne d’Arc sera passé par le Cap-Vert, le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou, la Colombie, les Etats-Unis et le Portugal

Lors de ce tour de l’Amérique du sud, le groupe Jeanne d’Arc a mené des actions opérationnelles contre les narcotrafics, puis a contribué à une opération d’aide au départ volontaire en Haïti.

Il a également pris part à des actions de coopération avec tous les pays qu’il aura traversés, en menant notamment des exercices amphibies avec les armées brésiliennes, chiliennes et américaines. Ces exercices, mais également les autres séquences de coopération menées à la mer, ont permis d’approfondir la compréhension mutuelle entre les armées françaises et leurs partenaires.

Cette mission a permis de renforcer la présence permanente française dans la zone Amériques en catalysant les coopérations militaires bilatérales et multilatérales mis en œuvre par les forces de souveraineté et de présence.

Enfin, la mission Jeanne d’Arc demeure la mission de formation de la Marine nationale. Le retour des officiers-élèves symbolise la fin de leur cursus et entérine leur passage du statut d’élève à celui d’officier de la Marine nationale, prêt dorénavant à servir, en tout temps et en tout lieu, les opérations françaises.



 

EUROPE

Les armées françaises demeurent pleinement engagées dans la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

Ainsi, de la Baltique à la Méditerranée, dans une démarche ferme et non escalatoire, elles contribuent activement aux missions de réassurance de l’Alliance avec des moyens de premier rang, adaptés et réactifs.

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LYNX : coopération opérationnelle

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Les militaires de la mission LYNX ont réalisé deux actions de préparation opérationnelle avec l’allié britannique.

La première, qui s’est déroulée du 6 au 7 juillet, a eu pour objectif de parfaire les savoir-faire en combat en zone urbaine par un partage d’expérience et de procédure.

La seconde, qui s’est tenue du 10 au 11 juillet, a pris la forme d’un exercice de bataillon WARFIGHT DEVELOPEMENT. Le SGTIA français a joué le rôle de force adverse à parité, permettant la réalisation d’un exercice réaliste et de haute intensité.

Ces entrainements sont menés régulièrement entre alliés et permettent de garantir une connaissance mutuelle garante de l’efficacité de l’Alliance sur le flanc Est.

 

AIGLE : activités de préparation opérationnelle

 

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Depuis le 15 juillet, le bataillon multinational conduit l’exercice EAGLE TRENCH sur le camp de Cincu. Les fantassins français s’entrainent aux cotés de l’infanterie belge, roumaine et macédonienne au combat de tranchées. EAGLE TRENCH permet d’échanger des savoir-faire tactiques entre alliés dans le cadre de la montée en puissance du bataillon multinational.

 

Mer Noire : coopération opérationnelle

 

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Organisé par la Bulgarie, cet exercice réunit les membres de l’Alliance autour de la lutte anti-sous-marine, de la guerre des mines, de préservation de la vie humaine (Search And Rescue) et de liberté de navigation. BREEZE permet d'améliorer l'interopérabilité au niveau tactique et opératif entre les nations participantes. Il illustre la volonté des nations de l’OTAN de maintenir un haut niveau de préparation opérationnelle dans leurs approches maritimes.

Par ailleurs, pour la première fois, le Task Group Mine Counter Mesure Black Sea (MCM Black Sea), initiative trilatérale bulgare, roumaine et turque au profit de la liberté de navigation, a pris part à BREEZE.

 

PROCHE ET MOYEN ORIENT

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Méditerranée orientale – occidentale : activités opérationnelles

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Depuis le 28 avril, une frégate contribue à la présence française dans la zone et aux capacités d’appréciation autonome de situation de la France.

Cette frégate a récemment fait escale à Alexandrie permettant ainsi de conduire des activités de coopération avec l’Egypte, partenaire stratégique de premier plan pour la France en Méditerranée. Un exercice de coopération navale avec la frégate ENS Bernees a permis de réaliser des manœuvres d’évolution tactique et de lutte anti-sous-marine, développant ainsi l’interopérabilité entre les deux marines partenaires.

La frégate française a depuis repris sa mission en Méditerranée orientale.

 

DAMAN : coopération opérationnelle

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Le 14 juillet, l’ERI (l’escadron de reconnaissance et d’intervention) de la Force Commander Reserve (FCR) a réalisé des échanges opérationnels avec le détachement du bataillon italien. Le travail commun entre unités de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) au Sud-Liban assure leur interopérabilité.

La FCR est la seule unité ayant vocation à intervenir sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL. Elle s’attache à développer son interopérabilité avec tous les bataillons responsables d’un secteur particulier. A cet effet, sous le commandement de l’ONU, la FCR conduit régulièrement des activités de préparation opérationnelle conjointe, et des patrouilles avec les autres contingents militaires étrangers au profit de la stabilité régionale.

 

FFDj : activités opérationnelles

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Du 7 au 11 juillet, les Mirage 2000-5 des Forces françaises à Djibouti (FFDj) ont effectué 22 sorties aériennes. Ces vols s’inscrivent dans le cadre de la préparation opérationnelle des pilotes dans le domaine de la défense de l’espace aérien djiboutien, à laquelle la France contribue en vertu du traité de défense bilatéral.

 

Mer Rouge : sûreté maritime

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De Suez à Ormuz, la France poursuit son engagement au profit de la sûreté maritime, dans le cadre de l’opération européenne ASPIDES.

Ainsi, la frégate française déployée dans la zone depuis la fin mai poursuit ses accompagnements et protection de navires de commerce en mer Rouge.

 

FFEAU : coopération bilatérale opérationnelle

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Le 11 juillet, deux Rafale de la base aérienne 104 des Forces françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU) ont effectué un vol de coopération avec les Rafale qataris.

Lors de cet exercice, 2 Rafale français se sont entrainés avec 4 Rafale qataris à des affrontements de haute intensité. Cette coopération continue s’inscrit dans le cadre des accords de défense qui lient la France et le Qatar depuis 1994.

 

Irak : coopération bilatérale opérationnelle

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Pour le volet terre, la formation du 3ème bataillon du désert a débuté.

A ce titre, un détachement du partenariat militaire opérationnel (DPMO) participe à l’entraînement de 2000 militaires irakiens divisés en 5 bataillons. La formation de ces bataillons du désert a pour objectif de renforcer les compétences technico-tactiques des militaires irakiens dans le cadre de leurs missions de lutte contre les résurgences de l’Etat Islamique.

En parallèle et pour le volet air, les Rafale de la base aérienne projetée (BAP) au Levant ont réalisé une mission d’entraînement avec les forces iraquiennes.

Le 13 juillet, dans l’espace aérien iraquien, un scénario a simulé l’opposition de deux équipes comprenant un pilote français et un contrôleur de défense aérienne iraquien. L’objectif était de s’exercer à des scénarios de défense aérienne et de combat air-air.

Ce vol de Partner Nation Integration permet un échange privilégié entre les forces françaises et les forces iraquiennes. Ces séances de vol d’entrainement renforcent la coopération bilatérale entre les deux nations.

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CHAMMAL : activités opérationnelles

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Les Rafale de la base aérienne projetée au Levant ont continué d’assurer la permanence aérienne de la Coalition au-dessus de la zone afin de lutter contre Daech. Du 5 au 11 juillet, ils ont effectué 18 sorties aériennes pour un total de 80 heures de vol. Ces vols s’effectuent sur l’ensemble du spectre des missions aériennes : défense et surveillance de l’espace aérien (DCA), prise d’alerte Close air support (CAS) et reconnaissances menées au Moyen-Orient au profit de la Coalition.

 

AFRIQUE

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Ouganda : coopération opérationnelle

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Du 9 juin au 8 juillet, les Forces françaises à Djibouti (FFDj) ont mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) avec les forces armées ougandaises. En six mois, le DIO français a participé à la mise en condition finale avant projection de plus de 1500 soldats ougandais. Ils seront déployés en Somalie dans le cadre de l’ATMIS (African Transition Mission in Somalia).

Par ces actions de préparation opérationnelle avec leurs partenaires, les FFDj contribuent à préserver la stabilité dans la Corne de l’Afrique.

 

Sénégal : coopération opérationnelle

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Le 10 juillet, l’avion de patrouille maritime Falcon 50 de la Marine nationale a retrouvé la base projetée de Dakar. De nombreuses missions opérationnelles communes et de coopération en lien avec le gouvernement sénégalais (surveillance maritime, contrôle des pêches et des pollutions etc.) sont d’ores et déjà programmées pour l’équipage. Ce dernier a d’ailleurs débuté dès son arrivée la planification des vols en lien avec les autorités du pays partenaire.

 

INDOPACIFIQUE

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FANC : coopération opérationnelle

 

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Dans le cadre de sa mission de surveillance de la Zone Economique Exclusive (ZEE), la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a conduit le 13 juillet des activités de préparation opérationnelle avec la frégate japonaise Noshiro.

Cette séquence, qui a permis la réalisation de plusieurs exercices d’évolution tactique, et de défense aérienne grâce au concours d’un Falcon 200 des FANC, illustre la coopération croissante entre le Japon et la France, unis par un attachement commun à un Indopacifique libre et ouvert.

En outre, le déploiement du Vendémiaire démontre l’engagement de la France à la surveillance et protection de sa ZEE.

 

FAPF : coopération opérationnelle

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Après avoir appareillé de Pearl Harbor le 9 juillet, la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne a débuté la phase à la mer de l’exercice RIMPAC 24.

Aux côtés des 29 nations participantes, intégrée au sein d’une Task Force de 17 croiseurs, destroyers, frégates et patrouilleurs, la Bretagne a participé à des exercices complexes de haute intensité (exercices de lutte sous la mer, de lutte anti-aérienne, de visites ou encore de lutte antinavire).

Le nombre et la diversité des participants font de RIMPAC 24 une opportunité d’entrainement au combat naval au sein d’une large coalition. Avec la participation d’un moyen de premier rang, capable d’agir dans le haut du spectre en coopération multilatérale, la France illustre son engagement continu pour un Indopacifique libre et ouvert, aux côtés de ses partenaires du Pacifique.

 

PEGASE 24 

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La mission PEGASE 24 est un déploiement opérationnel de l’armée de l’Air et de l’Espace mettant en œuvre des capacités aériennes significatives, appuyées par des moyens spatiaux. Cette mission témoigne de l’engagement de la France, auprès de ses partenaires de la région.

Les armées françaises sont attachées à la stabilité régionale, au respect du droit international et à la promotion d’un espace Indopacifique libre avec les partenaires régionaux.

La mission PEGASE 24 s’inscrit pleinement dans ce cadre. A l’initiative de la France, cette projection de puissance est placée sous le signe de l’interopérabilité, en particulier européenne. Elle s’effectue conjointement avec les forces aériennes allemandes, anglaises et espagnoles.

PEGASE 24 – Boucle ouest :

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Depuis le 08 juillet, Rafale, A400M et A330 MRTT Phénix participent à l’’exercice de haute intensité Arctic Defender 2024 en Alaska, aux côtés des partenaires Allemands, Espagnols, Américains et Canadiens.

Pour le détachement A330 MRTT Phénix, plus de 70 aéronefs français et également partenaires ont été ravitaillés (Tornado et Eurofighter allemands, Eurofighter espagnols, F16, F18, F22 et F35). Les A400M français ont également contribué à ravitailler une cinquantaine de chasseurs. Des posés d’assaut sur terrain sommaire ont également été réalisés, ainsi que plusieurs largages de parachutistes de l’US Army.

Chaque jour, les quatre Rafale français ont évolué dans des missions complexes de haute intensité aux côtés de nombreux avions de chasse de dernière génération. Au total, une cinquantaine de vols ont été effectuées avec les autres nations participantes démontrant l’interopérabilité profonde entre armées de l’air.

 

PEGASE 24 – Boucle est :

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Après une projection conjointe avec la Royal Air Force, le dispositif PEGASE de la boucle Est est arrivé à Darwin en Australie le 10 juillet. Ce déploiement inédit à plus de 15 000 km illustre l’opérationnalisation de la composante aérienne de la CJEF (Combined Joint Expeditionary Force).

Conduite depuis le Centre air de planification et conduite des opérations (CAPCO) à Lyon, par des aviateurs des deux nations européennes, la mission a été rendue possible grâce aux escales réalisées aux Emirats Arabes Unis et à Singapour, deux pays partenaires majeurs de l’Indopacifique.

Depuis le 15 juillet, Rafale, A330 MRTT Phénix et A400M sont engagés dans l’exercice Pitch Black 2024, organisé par la Royal Australian Air Force. Durant trois semaines, une vingtaine de nations participantes mettront en œuvre près de 140 avions et effectueront des entraînements au combat aérien de haute intensité. À cette occasion, les équipages français entendent renforcer leur interopérabilité et partager leur savoir-faire avec l’ensemble des forces aériennes partenaires.

ANTILLES-GUYANE

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FAG : lutte contre les trafics illicites

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Le 10 juillet, en patrouille dans les eaux territoriales françaises au large de la Guyane après avoir contribué à la sécurisation du tir d’Ariane 6, le patrouilleur Antilles Guyane La Résolue a procédé au contrôle d’un navire réitérant en action de pêche illégale.

Ce dernier a été dérouté vers le port de Cayenne, afin qu’il puisse être saisi. Ce contrôle a permis la saisie de la cargaison, soit près de 9 tonnes de poissons, 10 kg de vessies natatoires et 3 km de filets. Cette mission de police des pêches démontre l’engagement des forces armées au profit de la biodiversité et la cohérence du dispositif des Forces Armées en Guyane.



FAA : bilan du soutien à la population suite à l’ouragan BERYL

Point de situation des opérations du jeudi 11 juillet au mercredi 17 juillet

Suite au passage de l’ouragan BERYL, les Forces armées aux Antilles ont porté assistance du 4 au 11 juillet aux populations sinistrées, à la demande de Saint-Vincent et les Grenadines.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville a été déployé dans l’archipel des Grenadines afin d’acheminer du fret humanitaire de première nécessité aux populations sinistrées après le passage de l’ouragan BERYL. Cette opération a permis la livraison de plus de 250 tonnes de fret humanitaire d’urgence.

Le 33ème Régiment d'Infanterie de Marine a également été déployé à terre pour participer à la réouverture d’axes, tandis que l’infirmerie du BSAOM a apporté son concours au soutien médical.

L’action des armées françaises démontre la pertinence de leur dispositif en zone Antilles-Guyane et leur capacité à opérer sous faible préavis afin de porter assistance aux populations.

 

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