Ces 450 mètres carrés d’espaces sont principalement dédiés à l’accueil des groupes scolaires, mais également aux événements organisés par le site : conférences, expositions, projections.

« Montluc. Lieu de silence, lieu de souffrance. Lieu de mémoire maintenant restauré. Ici les murs parlent. Ils murmurent les cris étouffés, les espoirs brisés, les combats menés. Entre 1943 et 1944, près de 10 000 femmes hommes, enfants ont été enfermés dans cette prison : résistants, otages, internés politiques, juifs. Le ministère des Armées a investi plus de 9 millions d’euros pour restaurer, sécuriser et préserver ce lieu chargé d’histoire. Aujourd’hui, Montluc est plus accessible, plus lisible, plus vivant », a écrit Patricia Miralles sur son compte X. Evence Richard, directeur de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des Armées était également sur place.

Dernier centre de détention de Jean Moulin

Construite en 1921, la prison de Montluc devient, après sa fermeture en 2009, l’un des dix Hauts lieux de la mémoire nationale au titre de l’internement par le régime de Vichy et les autorités allemandes pendant l’Occupation (1940-1944). Mémorial ouvert au public, elle est depuis entretenue par le ministère des Armées qui en a confié la gestion à l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaC-VG). Depuis 2017, un vaste programme de travaux de réhabilitation et de restauration a été mis en œuvre pour un montant de plus de 9 millions d’euros. Achevés en mars 2025, ces travaux ont permis la réhabilitation des murs d’enceinte et du chemin de ronde, ainsi que la restauration du bâtiment des ateliers. Lieu de mémoire emblématique de la Seconde Guerre mondiale, la prison de Montluc a notamment été le dernier centre de détention de Jean Moulin, héros de la Résistance, entré au Panthéon le 19 décembre 1964, sur décision du Président de Gaulle.

Les dix Hauts lieux de la mémoire nationale en France

Les dix Hauts lieux de la mémoire nationale (HLMN) du ministère des Armées perpétuent la mémoire des conflits contemporains auxquels la France a participé depuis 1870. Chaque haut lieu présente un caractère national et emblématique d’un aspect de ces conflits.

Par le symbole qu’ils représentent, les HLMN constituent un outil de la politique de mémoire du ministère des Armées en contribuant notamment au lien Armée-Nation. Lieux de commémoration, d’histoire et d’éducation, ils s’inscrivent également dans le tourisme de mémoire, avec une fréquentation globale d’environ un million de visites par an.

Propriété de l’État, ils sont placés sous la responsabilité du ministère des Armées, direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA), qui en a donné la gestion à l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaC-VG).