La dimension spatiale est intégrée dans tous les milieux. Par exemple, pour la mission Clemenceau 25, durant plusieurs mois, la France a déployé son Groupe aéronaval (GAN) aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques en Méditerranée et en Indopacifique. Cet outil militaire composé principalement du porte-avions Charles de Gaulle, de trois frégates, d’un bâtiment ravitailleur et d’un sous-marin nucléaire d’attaque a pu bénéficier de l’appui d’un officier de liaison du Commandement de l’espace (CDE). 

Le capitaine Alexandre, officier de liaison du CDE sur le porte-avions témoigne : « Avec les données de surveillance de l'espace issues du CDE, on a la capacité de simuler et de représenter l'ensemble des satellites de nos compétiteurs sur une zone géographique du globe. Et notamment, lors du passage du GAN sur certaines zones, je représentais le survol de certains des satellites. Ce qui permet à la fois de masquer ou de montrer certaines de nos capacités à un moment donné. »

Cet exemple concret est un parmi tant d’autres, des utilisations de l’espace par les armées françaises. De Creil à Toulouse, le Journal de la Défense a rencontré ceux pour qui l’espace n’est plus une odyssée mais bien une réalité.