8 mai : la sûreté aérienne à l’œuvre
L’armée de l’air et de l’espace (AAE) a déployé deux Dispositifs particuliers de sureté aérienne (DPSA) à l’occasion des évènements du 8 mai à Paris et à Marseille. La coordination de tous les acteurs a permis d’assurer le bon déroulement de deux rendez-vous majeurs.
Pour la première fois, deux drones MALE (moyenne altitude longue endurance) Reaper de la 33e escadre de reconnaissance, de surveillance et d’attaque (ESRA) pilotés depuis la base aérienne 709 de Cognac, sont venus compléter les dispositifs complexes déjà existants, L’enjeu était de pouvoir gérer deux événements à plus de 700km de distance l’un de l’autre. Les bulles de protection mises en place devaient prévenir tout acte malveillant pouvant survenir depuis les airs. Les commémorations de la Victoire du 8 mai 1945 à Paris et l’arrivée de la flamme Olympique à Marseille ont ainsi pu être assurées grâce à une coordination étroite dont le contrôle opérationnel a été dirigé depuis la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun.
Le premier Reaper a décollé de la base aérienne 709 de Cognac afin de rejoindre le ciel parisien, quand le deuxième a été déployé depuis la base aérienne 126 de Solenzara, en Corse, afin de sécuriser l’arrivée de la flamme Olympique à Marseille. Dans les dispositifs de surveillance, d’autres moyens ont été mis en alerte pour l’occasion, notamment des chasseurs et hélicoptères au plus près des événements.
L’expertise dans la troisième dimension est essentielle afin d’assurer le bon déroulé de ces événements. Lors du DPSA de Marseille, l’AAE a déployé de nombreux moyens : lutte anti-drones (LAD), AWACS E3F, Rafale, drone Reaper, Fennec, Cirrus SR22. Le dispositif LAD a notamment été fortement sollicité par de nombreux vols non autorisés. Autour du Belem en mer, une dizaine de détections à vue ont été effectuées avec brouillage. Tandis que sur terre, cinq détections avec brouillage ont eu lieu. Le drone Reaper a par exemple permis de repérer un télépilote drone et d’effectuer une levée de doute sur ses intentions.
Une opération possible grâce aux emprises de l’AAE sur le territoire et à ses capacités de déploiement réactif, agile et minimal en personnel et en matériel. Un concept baptisé Morane, régulièrement éprouvé par les Aviateurs.
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