Ce mercredi 11 septembre 2024, les Aviateurs ont revêtu leur coiffe pour rendre hommage au glorieux pilote de combat aérien. Aviateur chevronné aux 53 victoires homologuées, le capitaine Guynemer est une figure tutélaire et immuable qui scelle le lien entre les Aviateurs d'aujourd'hui et leurs ainés.

C’est notamment sous le ciel de Paris, sur le site du ministère des Armées, que s’est déroulée une prise d’armes commémorative en l’honneur du valeureux capitaine. Placée sous la présidence du général d’armée aérienne Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, cette cérémonie haute en symboles marquait le 107^e anniversaire de la disparition de ce chevalier du ciel et a fédéré de nombreux Aviateurs. À l’issue des honneurs rendus au drapeau de la 34^e escadre et sa garde, neuf Aviateurs se sont vus remettre leurs décorations sous les yeux des délégations et des hautes autorités militaires.

La cérémonie, ponctuée des accords de la Musique de l’Air et de l’Espace, s’est clôturée par la lecture de la célèbre citation de ce combattant et héros des airs : « Mort au champ d’honneur, à Poelcapelle, le 11 septembre 1917. Héros légendaire tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable, qui exaltera l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »

Engagé comme élève mécanicien en 1914, Georges Guynemer se retrouve pilote de chasse au sein de l’escadrille n° 3 des Cigognes en 1915, qui fut sa seule affectation. À bord de son appareil baptisé le Vieux Charles, ce combattant tenace ne lâche jamais un ennemi engagé. Il disparaît le 11 septembre 1917 lors d’un combat aérien dans le ciel de Poelcapelle, en Belgique. Il avait seulement 22 ans avec 53 victoires aériennes homologuées à son compteur, acquises au cours de plus de 500 combats. Entré au Panthéon en 1922, ce jeune héros avec pour devise « Tant qu’on n'a pas tout donné, on n’a rien donné », laquelle est aujourd’hui celle de l’École de l’air et de l’espace et sert de modèle à chaque génération de jeunes Aviateurs pour servir leur pays avec honneur et dignité.