Actuellement en phase d'expérimentation jusqu'en 2024, et sous la maîtrise de la Direction générale de l'armement, le H160M sera mis au profit de l’armée de Terre, de la Marine nationale et de l’armée de l’Air et de l’Espace. Ses missions seront propres à chaque armée et seront respectivement les suivantes : la reconnaissance armée, l’appui feu, l’infiltration d’équipes légères spécialisées et le commandement embarqué (armée de Terre), le combat aéromaritime, la protection de soutien de la force navale, les actions spéciales navales et l’action de l’état en mer (Marine nationale), la surveillance et la défense de l’espace aérien national, la recherche et sauvetage, l’appui feu et le renseignement (armée de l’Air et de l’Espace).

Lors du Salon international de l'aéronautique et de l'espace (SIAE), il est possible de découvrir le Guépard sous une configuration de projection de forces. « L’intérieur est adapté à un transport de commandos lourdement armés. Sa cabine est complètement modulaire. Si nous enlevons les sièges, nous pouvons mettre une civière et transformer la configuration pour une évacuation médicale (Medical Evacuation- MEDEVAC) », détaille le colonel Guillaume.

« Cet hélicoptère a pour vocation d’être multirôle. Pour répondre à la variété des besoins opérationnels des trois armées, nous avons fait le choix de la base d’un même hélicoptère pour le décliner dans différentes configurations afin de réaliser un large spectre de missions », explique le colonel Guillaume, architecte-expert du H160 à la Direction générale de l’armement.

Son arrivée au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace est quant à elle programmée pour 2030. Le Guépard remplacera progressivement les cinq plateformes actuellement en service au sein des différentes armées : le Fennec, la Gazelle, le Panther, l’Alouette III et le Dauphin. Le H160M assurera alors ses missions aux côtés des hélicoptères de dernière génération comme le Tigre (armée de Terre), le Caïman (Marine nationale) et le Caracal (AAE).